Japon -2ème partie-

283 14 2
                                    

Coucou, petit chapitre bonus, pas du tout prévu mais comme Henri et Lyla aiment mener leur vie indépendamment de ma volonté... Je les laisse s'amuser.

*Henri:

- "Viens, on a encore un peu de temps."

J'attrape la main de Lyla et me dirige vers la loge que je partage avec les gars de Flumpool, Coldrain, FT Island et Shawn Mendès. Je sais qu'elle risque d'être choquée par ce qui se passe dans la loge, mais ça m'excite encore plus. Je veux la voir rougir et faire un truc que j'ai souvent vu en tournée mais que je n'ai jamais eu envie de faire avant aujourd'hui.

Il y a des "petits espaces privatifs" installés au fond des loges, de petites salles de repos avec des lits de fortune séparées par une cloison et une porte coulissante que l'on peut verrouiller pour faire un somme pendant la durée du festival, mais dès notre arrivée à six heures ce matin, les rires et les gémissements s'échappant parfois ne laissent aucun doute sur la nature des activités qui s'y déroulent. Et j'avoue que l'idée d'emmener ma douce faire un tour dans ce lieu de débauche, ne m'a quitté depuis ce matin.

Je me tourne vers elle pour la laisser passer et la découvre rouge jusqu'aux oreilles, le regard baissé mais un sourire qu'elle ne parvient pas vraiment à contenir s'épanouit sur ses lèvres qu'elle mordille. Un violent frisson parcourt mon corps et je ne peux m'empêcher de gémir de plaisir alors que nous ne nous touchons que par nos paumes. Je ne peux pas lui faire l'amour ici, elle serait trop gênée et moi aussi je crois, mais je veux jouer avec elle et la câliner avant de monter sur scène.

Je ferme la porte et en abaisse le loquet d'un même geste puis la regarde intensément. Elle ne doute pas de mes intentions et d'un mouvement de son index, me fait signe d'approcher. La robe qu'elle porte met en valeur les courbes douces de son corps et le mien réagit de façon violente. J'ai fait mon possible pour ne pas la détailler toute à l'heure devant les autres mais là, je savoure! Elle porte un petite robe style lolita gothique, noir et blanc, sous un boléro noir, des chaussettes noires montantes qui lui arrivent au-dessus du genou, et paire de babies à talons compensés. Avec sa perruque bleue et son maquillage qui lui fait des yeux de biche, elle est super sexy. L'avantage, c'est qu'elle pourrait passer inaperçue parmi toutes ces petites Japonaises habillées avec des tenues plus extravagantes les unes que les autres, si elle n'était pas à tomber.

J'ai surpris quelques regards qui ne laissaient aucun doute sur le désir qu'elle inspire aux autres garçons de la loge... Je chasse cette vision et m'approche d'elle comme un gros chat affamé reluque sa proie, dangereusement... Elle frissonne déjà, se mord la lèvre puis y passe sa langue sans me quitter des yeux, je vais la dévorer si elle continue ce petit jeu. Je me jette sur son cou lorsqu'elle relève le menton pour m'offrir sa chair tendre. Je l'embrasse d'abord doucement, puis suce sa peau juste sous l'oreille. Descendant sur sa clavicule, y enfonce légèrement mes dents puis aspire lentement sa peau lorsqu'elle commence à gémir.

Les yeux clos, elle s'abandonne à ma main qui passe sous ses jupons, relevant, dans une lenteur calculée, sa jambe pour la poser sur ma hanche. Je pousse ma virilité contre son sexe ainsi offert, glissant un doigt en elle tout en dévorant les parties exposées de son buste et de ses épaules. J'ai envie d'elle, j'ai eu tort de croire que quelques caresses, même coquines, pourraient assouvir mon besoin d'elle en attendant de rentrer à l'appartement. Elle enserre mon poignet et tente de repousser ma main qui joue au creux de son intimité, mais je n'ai pas l'intention de l'épargner, je veux qu'elle jouisse pour moi, là maintenant. Le fruit de son plaisir inonde déjà ma main, je sais qu'elle est proche de la jouissance et j'emprisonne ses poignets de ma main libre pour les plaquer au-dessus de sa tête et pouvoir l'emmener jusqu'à l'explosion. Quand elle y arrive, j'étouffe son cri de plaisir sous un baiser brûlant et profond qui finit de l'achever.

- " Je tiens plus sur mes jambes, souffle-t-elle contre ma bouche. Je vais me poser sur le lit une minute.

- Déjà épuisée? Moi qui comptais profiter de toi encore un peu, je suis déçu."

Elle relève la tête l'air désolée, je lui souris en coin et la prends dans mes bras. Elle pose sa tête dans le creux de mon cou et y dépose de doux baisers en ronronnant comme un félin. Elle est tellement mignonne! Je sens tout à coup la morsure sur mon épaule, je me recule légèrement et la regarde, surpris mais désireux de continuer nos ébats dans un autre lieu. Je suis carrément frustré. Elle me sourit à son tour, plutôt fière d'elle, puis descend ses mains sur mon bas ventre et dans un geste vif et précis libère mon sexe pour le caresser d'une main experte. Les yeux dans les yeux, nos langues jouant sur nos lèvres à courte distance, je sens le plaisir fulgurant, monter et s'échapper dans un râle qu'elle peine à faire taire sous ses baisers.

* Lyla:

C'était... tellement fort et en même temps frustrant! Nous n'avions jamais eu ce genre d'expérience et franchement, j'ai aimé ce moment. La tension due à la proximité des autres "chambres", le besoin d'aller jusqu'au bout de plaisir sans se faire remarquer, c'était un peu bizarre mais excitant quand même. Visiblement mon chéri a ressenti la même chose que moi, car il ne nous a pas fallu longtemps pour décoller. Je souris et les mots de Henri/Jay me ramènent à l'instant présent.

- "A quoi pensez-vous Mademoiselle May, vos yeux brillent et votre sourire est rêveur... Un souvenir ressent ou une envie particulière que tu aimerais que je satisfasse? s'amuse-t-il.

- Un souvenir tout proche et plein d'envies particulières... dis-je en attrapant sa lèvre inférieure et en la mordillant.

- Je ne vais pas pouvoir monter sur scène si tu continues de me torturer de la sorte ma douce et provocante Lyla. Tu sais qu'un regard de toi m'enflamme, un baiser me consume et tu me nargues sachant où nous sommes?!!! Méfie-toi, tu risques de déchaîner le diable qui sommeille en moi, me lance-t-il en enfouissant son visage dans ma nuque et en y déversant une avalanche de baisers.

- Jay? Tu passes dans une demie heure, ne t'endors pas! nous crie Antoine de derrière la cloison. Ah la jeunesse..." l'entendons-nous rigoler en s'éloignant de la porte.

Henri et moi nous regardons puis explosons de rire avant de nous détendre dans les bras l'un de l'autre, encore quelques minutes.

- " Je crois qu'il faut qu'on aille se faire maquiller, ton rouge à lèvres a fichu le camp, me dit-il en souriant malicieusement.

- On se demande à qui la faute," je réponds en lui donnant un petit coup de poing dans l'épaule.

Nous sortons de la "chambre", sous les regards amusés de tous les mecs présents dans la loge. Je sens le sang affluer sur mon visage et baisse la tête pour rejoindre le fauteuil devant le grand miroir et me remaquiller avant de quitter la loge un peu troublée par les plaisanteries qui fusent et auxquelles Jay répond par des clins d'oeil ou des sourires énigmatiques mais sans donner prise à plus de curiosité.

*Henri/Jay:

Antoine arrive pour prévenir que c'est l'heure de monter sur scène et les garçons et moi nous présentons aux pieds des marches, tout excités. Le premier duo est avec Ed Sheeran. Je suis très ému de partager la scène avec l'homme à qui je dois d'avoir décroché ma première entrevue avec le producteur qui a créé le Jay qui se tient là aujourd'hui. J'ai déjà croisé Ed lors d'émissions de radio ou dans les studios d'enregistrement mais nous n'avons jamais eu le temps de discuter et chanter avec lui est juste un rêve qui devient réalité. Il me salue avec un grand sourire lorsque je le rejoint enfin sur scène et le public se déchaîne. Nous entamons la première chanson et c'est un moment de pur partage. Une fois interprété nos quatre chansons, nous descendons de scène et discutons un instant, je lui explique que c'est grâce à une de ses chansons qu'un producteur m'a découvert et il trouve ça touchant. Il finit par me donner sa carte de visite et y écrit un petit mot que je lis avec émotion. Je dois le recontacter en début d'année prochaine pour discuter business et je suis déjà excité comme une puce par cette idée.

Avant d'avoir réalisé toute la chance que j'ai de vivre d'aussi belles rencontres grâce à Jay, Antoine m'indique que je dois rejoindre Miyavi, pour interpéter "Guard You" et "My Bad" sur scène.




Le secret d'HenriOù les histoires vivent. Découvrez maintenant