Douleure

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PDV NICO

Nous sommes le lundi matin, Chris n'est toujours pas rentré et moi je suis au bout de ma vie. J'ai rompu avec Emma, et ne parle plus au crétin. Mon frère commence à se méfier, je n'ai plus l'envie de bouger, de manger, et même de dormir...
-Nico ça fait trois fois que je t'appelle. Je sort de mes pensée
-Pardon mon frère...
-T'es sur que tu veux aller au collège t'as vraiment pas l'aire en forme?
-Oui t'inquiètes pas. Je sort de la voiture.
-Bonne journée mon frère.
-Merci appelle moi si tu as besoins, bonne journée mon grand.
-Ouais t'inquiète.
Je fume ma clope avant de rentrer. Le crétin me regarde puis baisse les yeux pendant que je les fuis. Emma me souris timidement. Plusieurs pétasse viennent me demander mon numéro. Je leurs file sans envie.
Arriver en cour je reprend ma place au fond de la classe. Le crétin arrive en retard. La professeur le place à côté de moi. Je dessine en évitant tous contacte visuel comme physique.
-Nico? Je continue mon dessin sans lui prêter attention. Nico s'il te plaît. Je laisse le crayon divaguer sur le papier. Il touche ma cuisse, je le repousse aussi tôt.
-Ne me touche pas!
Je me pétrifie un instant en regardant mon dessin. Deux garçon, le violeur et le violé en position sexuel.
J'appelle mon frère pour lui demander de venir me chercher, je ne vais pas supporter une heure de plus ici. Une demi heure plus tard il arrive pour signer la décharge. Il me ramène à la maison. Je le remercie, puis monte dans mon lit. J'aime bien ma mezzanine, j'ai l'impression d'être dans un cocon. Je continue de dessiner dans mon cahier. J'ai l'impression que les souvenirs me reviennent plus clairement. Je ne sais pas vraiment d'où je tiens cette passion pour le dessin, ni même pourquoi ça m'aide à retrouver la mémoire ou le soulager. D'après Alex je ressemble à maman la dessus. Je ne me concentre pas sur le dessin pour laisser mon subconscient prendre le dessus.
Alex m'a laisser tout seul à la maison, j'en profite pour loupé le repas.
Ma journée c'est résumé à ça, dormir en faisant des cauchemar, et dessiner.
-Nico je suis rentrer. Je prend la plus grand des  inspiration avant de descendre.
-T'as journée s'est bien passée?
-Oui, et toi tu as fait quoi aujourd'hui?
-J'ai dormi. Sa main passe sur la cicatrice qu'il m'a fait.
-Qu'est-ce qu'il ne va pas?
-J'ai pas trop le moral c'est tout. J'attrape sa main et me blotti contre mon frère.
Il fait deux têtes de plus que moi, je me sent vraiment petit à côté de lui. Et en même temps je me sent à l'abri.
-Mon grand, tu sais que je serrai toujours là pour toi. Je repense à la soirée et m'effondre en larmes dans ses bras.
-Je sais.
-Nico, il s'est passer quoi à cette putain de soirée?
-Rien. Je sais parfaitement qu'il est inquiet mais je sen tellement sale que je n'arrive pas à lui dire.
-Mon grand... Il me lâche légèrement Je le ressert à lui.
-Je veux rester dans tes bras! Je ne parviens pas à me calmer.
-D'accord. Il me porte pour me poser sur le canapé, tout en me gardant contre lui. Je t'aime mon petit frère.
-Moi aussi je t'aime mon grand frère.
Je ferme les yeux. Me laissant porter dans un sommeil agiter.
J'ouvre les yeux, paniqué et malaise. Mon boxer me sert. Je suis en pleine érection. Chose étrange vue que j'ai cauchemardé de la soirée.
Mon frère me câline les cheveux.
-Nico sa va ?
-Ouais t'inquiète pas c'était un mauvais rêve.
-Sur?
-Oui.
-Je doit retourner au taf il y a un problème avec un dossier, ça te gêne pas de rester seul une heure?
-Non vas'y je vais joué un peu à la play en attendant.
-Dac j'y vais alors. Je me détache de lui.
-Bisous mon frère.
-Bisous mon grand.
Il part.
Je reste coucher sur le canapé. Je vois mon téléphone s'éclairer toute les seconds à cause des messages qu'on m'envoie. Je les regarde un bref instant. Encore le crétin. Je repose le téléphone sans lire les messages. Même pas une demi heure plus tard j'entends la sonnette de la porte retentir. Je me lève sans envie. J'ouvre la porte, pour y trouvais le crétin debout face à moi. Je referme la porte mais il met son pied pour m'en empêcher.
-Nico on doit parler sérieusement.
-Casse toi. Je revoie les moments de la soirée défiler dans ma tête.
-Je suis vraiment désolé.
-Vas crever dans un coin et laisse moi tranquille! Je lui envoie un coup de poing puis referme la porte.
-Voisin je t'en prit.
-Dégage ou j'appelle les flics!
-Je te laisse les devoirs et les cours devant le porte.
-Casse toi putain!
-Ok.
Je l'entend s'éloigner. J'ouvre la porte et récupère mes cours. Je les feuillette avant de tomber sur une lettre.

" Mon voisin
Je suis vraiment désolé de t'avoir fait ça je m'en veux à un point inimaginable. Je n'étais pas dans un état normal ce soir la. Et pour tout te dire cette nuit là, même si tu ne t'en souviens pas, et que tu étais complètement bourré, comme moi, tu m'a dit que tu m'aimais. Ça m'a fait perdre les pédales, et j'ai pas réussi à mon contrôler. Je pense que tu as raison de prendre t'es distance avec moi. À chaque fois que je te vois je n'ai qu'une envie t'embrasser. Et aussi te dire à quel point tu es important pour moi. J'ai l'impression que tu n'as jamais remarqué l'importance que tu as dans ma vie pour moi. Je sais qu'à cause de mes conneries je t'ai perdu et ça me met tellement mal.
S'il te plaît, passe au dessus de cette histoire et surtout ne fait pas de conneries. Même si tu décide de le plus jamais m'adresser la parole, même si tu vas porter plainte, ou que tu décide de me cracher dessus à chaque fois que tu me vois. Je serrai la si tu as besoin. Et je t'en supplie je t'implore même, ne fait pas de conneries.
Voilà ce que je veux te dire depuis la soirée...
Je suis encore sincèrement désolé. "

Cette lettre me met les larmes aux yeux. Comment j'ai pus lui dire que je l'aimais!
Je ne sais plus quoi faire. J'ai mal dans tout le bas du dos. J'ai envie de déchirer ce foutu papier mais j'en suis incapable. Je l'allume une clope. En la lisant encore et encore sans vraiment savoir pourquoi. Je chien viens se caler entre mes jambes. Je lui fait des câlins. J'ai toujours cette envie de me pendre.
Alex reviens, je range la lette dans ma chambre et vais dans les bras de mon frère. Il me garde contre lui toute la soirée. Il s'inquiète du fait que je ne mange pratiquement pas. Je n'arrive pas à le rassurer.
-Mon frère je peux dormir avec toi ce soir?
-Si tu veux.
-Je ne veux pas aller en cour demain...
-Pourquoi?
-J'y arrive plus. Me revoilà entrain de m'effondrer de nouveaux dans ses bras. Il me porte jusqu'à sa chambre. Puis me pose sur le lit.
-Essaie de te calmer j'arrive. Il reviens quelque instant plus tard avec mon doudou en main.
-Chui plus un enfant.
-T'en es sur? J'attrape mon doudou et retourne contre lui.
-Tu le dit à personne que j'ai prit mon doudou!
-Parole de frère, par contre il fais que tu m'explique pourquoi tu ne veux plus aller en cour.
-J'y arrive plus c'est tout. Sa main passe dans mes cheveux pour me détendre.
-Demain tu as rendez-vous au médecin.
-Je veux pas.
-Je te laisse pas le choix.
-Pourquoi?
-Nico je sais que tu me caches un truc grave, et je m'inquiète.
-C'est rien...
-Alors dit moi. Je garde la tête baissé contre son tors. Il passe sa main dans mon dos, tout les membres de crispe. Il effleure légèrement le dessus de mes fesses.
-NON! Je le pousse en arrière. Son regard change il est méchant et remplit de haine.
-Qui t'as fait ça! Je pleure toute les larmes de mon corps.
-Personne...
-Nicolas putain dit moi!
-Je veux pas en parler...
-Pardon mon petit frère je suis désolé. La haine reste dans ses yeux mais la tristesse prend place dans sa voix.
-Pourquoi tu t'excuse?
-Je n'ai pas étais là pour te protéger! Mon corps se remet contre lui.
-C'est ma faute j'étais bourré.
-Non personne n'avais à te faire subite ça.
-Quand je suis dans t'es bras j'ai l'impression d'être intouchable. Il me ressert de plus bel.
-Alors reste là. Je t'aime mon frère.
-Moi aussi je t'aime mon frère.

Suite===>

Un inconnu un amour [TOME2] [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant