Evan Walker

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Après s'être donné quelques forces en mangeant un morceau d'écureuil qu'il avait chassé, il reprit sa route en direction de son objectif : le camp des Autres.

Il en avait déjà fait exploser un il y a environ deux semaines, mais il n'allait pas s'arrêter là.
Sa marche était rapide et régulière, ce qui lui permettait d'avancer sans perdre de temps. Même si son douzième système était endommagé, il pouvait encore compter dessus. Et que son système disparaisse ne le dérangeait absolument pas, il se sentait plus humain.

Le soleil commençait à se coucher. Mais il savait qu'il n'était plus très loin de cet autre camp. Les sapins qui l'entourait se faisaient plus rares, et ils étaient remplacés par des souches. Une épaisse fumée noire planait au dessus de lui. Il arma son fusil dans l'éventualité d'un soldat qui viendrait l'attaquer par surprise.

Il arriva devant une haute colline, puis la gravit avec facilité. Arrivé en haut, il put enfin voir ce pourquoi il était ici.

Ce qui le bloqua quelques minutes, c'était qu'il ne voyait personne à l'extérieur. Aucun soldat ne patrouillait. Aucun hélicoptère ne décollait. Un silence de mort régnait au pied de la colline sur laquelle il se trouvait.

Cela n'avait aucune importance. Il sortit la bombe de son sac, et descendit vers le barbelé qui entourait tout le camp. Ils prit un caillou au sol et le lança sur le grillage pour voir si il n'était pas électrifié. Aucune réaction. Il passa donc sans problème de l'autre côté. Il avança jusqu'à la porte la plus proche, puis, avec mille précautions, baissa la poignée et pointa son fusil dans le long couloir. Personne. Pas même un seul son. Y-compris dans la salle de contrôle. La fumée noire provenait sûrement d'un feu. Mais qui l'avait allumé ?
Et qui avait réduit tout le monde au silence ?

Il avançait d'un pas lent et vigilant, la pointe de son fusil devant lui.
À chaque fois qu'il passait devant une porte, il l'ouvrait et vérifiait l'intérieur de la pièce. Ce silence l'inquiétait. Quelque chose s'était passé ici. Lorsqu'il arriva dans la salle principale, il n'en croyait pas ses yeux. Les cadavres de tous les soldats et même ceux des commandants, giseaient au sol. Ils avaient tous été énuqués. Un frisson le parcouru. Et si le tueur était encore ici ?

Il se retourna et continua son chemin jusqu'au centre du camp où il déposa la bombe. Après l'avoir installée, il entendit des bruits provenant du couloir. Un soldat ? Un animal ? Ou l'assassin de l'armée ?

Il n'y avait qu'un moyen de le savoir. Il avançait en direction de la pièce d'où provenait le bruit. Ses pieds touchèrent quelque chose de glissant. Il jeta un regard et en déduit rapidement que c'était du sang. Les traces du liquide rouge continuaient jusqu'à une porte, à quelques mètres de lui. Sa respiration accéléra. Il était prêt à tirer et à se battre.

Quand il arriva devant la porte, elle était entrouverte. Il la poussa avec la pointe de son fusil pour l'ouvrir.

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Bonjour à tous,

La deuxième partie est maintenant terminée. Nous espérons qu'elle vous aura plu. Nous publierons la suite dimanche prochain.

Bonne lecture et à la semaine prochaine.

La nouvelle constellation Où les histoires vivent. Découvrez maintenant