Rebecca King

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Je marchais dans une forêt sombre et la neige craquelait sous mes pas lents et difficiles. Derrière moi, il y avait mes traces et des gouttes de sang qui coulait le long de mes doigts. Je sentais mon fusil dans mon dos et mes habits sales et en lambeaux. J'étais recouverte d'hématomes et de coupures. Mais j'avançais.

Je savais où j'allais, je ne déviais pas de mon chemin. J'accelérais le rythme de ma marche en voyant des flocons tomber. Je devais me réfugier au plus vite avant la nuit. Je n'avais pas envie de dépenser mon énergie pour des grizzli affamés.

J'avais enfin trouver une grotte pour me reposer mais je ne pouvais pas dormir. Il y avait trop de risque et le froid de l'hiver me maintenait éveillée. J'entendais, désormais, le vent qui soufflait dans la grotte comme si une meute de loup grognait dans mes oreilles. Il devait y avoir une tempête de neige à l'extérieur. Je ne savais pas si je pourrais ressortir d'ici demain matin mais je restai tout de même sur place.

Le lendemain, j'allais partir pourrais continuer ma route quand je vis qu'il n'y avait plus qu'un petit trou vers le plafond. L'arme de l'hiver bloquait mon avancée. Je décidai de creuser de mes mains dans la fine glace puis je donnais des coups avec l'arrière de mon fusil pour casser un bloc.

Après quelques minutes de lutte acharnée, je parvins finalement à m'extirper de mon entre et repris mon chemin dans l'épaisse couche de neige qui était tombée pendant la nuit. Elle m'arrivait à mi-cuisses et j'avançais difficilement à cause de mes blessures entre autres. Je me reposais un instant et je repensait à mes mains pleines de sang. Je les nettoyai dans la neige même si je les ressalirais bientôt. Je savais que je n'étais plus très loin puisque j'étais sortie de la forêt mais je mettrais encore beaucoup de temps avant d'arriver à destination à cause de ce voile blanc qui était bien plus dense que dans les bois.

Plusieurs minutes après, je vis enfin apparaître, au loin, mon objectif. Il me restait plus que deux kilomètres à parcourir. Je repassais mon plan d'action dans ma tête même si je le savais déjà par coeur mais y réfléchir m'aidais à faire disparaître l'angoisse qui me rongeait.

Je marchai jusqu'à la barrière qui me séparait de la base et cherchai une faille ou un moyen de couper l'électricité pour entrer,en longeant le grillage. Un peu plus loin de ma position, j'apperçus un arbre assez près de la barricade et assez haut pour passer par dessus. Je me dirigeait dans sa direction. Arrivée au niveau du tronc, je sautai, attrapai une branche et me hissai à la seule force de mes bras. Je passai de l'autre côté et atterri dans la neige qui amortis ma chute. Je me trouvais derrière le mur d'un petit bâtiment gris à côté de l'immeuble principal. J'allai vers la porte la plus proche et je l'ouvris. Je montai les escaliers puis avançai dans le couloir sombre. Ils s'étaient tous réunis dans une pièce qui n'était plus très loin de moi. Je voyais, maintenant, l'entrée. Je pris la poignée et la baissai en silence. Je regardais dans l'entrebaillement pour voir combien ils étaient à l'intérieur smash l'obscurité. J'en comptai treize et aucun ne m'avais repérée. Je me glissai en entier dans le noir de la salle. Un soldat qui ne m'avais pas vue s'arrêta devant moi et je lui brisai la nuque avec un gros "CRAC" mais les autres ne s'en soucièrent pas. Je passai derrière un homme qui devait être plus jeune que moi mais je le tuait de la même manière qu'avant. Ils mourront tous comme ça.

Je continuai, mis la main devant la bouche d'une femme et lui retournai la tête d'un coup sec puis elle s'affala par terre. Je gardai le plus fort pour la fin au cas où il y aurait un problème pour ne pas me faire entendre.
Il m'en restait trois quand ils commencèrent à se poser des questions. Je me dépêchai de tuer les deux plus faible pour m'occuper du troisième quand j'entendis des bruits dans le couloir qui me déconcentrèrent et je sentis que l'on m'attrapai par la taille. Je pris mon couteau et lui plantai dans le flan. Il me lacha et je poignardai les deux derniers rapidement avant de me rendre compte que j'avais du sang plein le ventre. Je pensais d'abord que s'était celui des soldats mais je m'étais blessée je ne savais pas comment. Je tombai au sol et vis la porte s'ouvrir.

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Bonjour à tous,

Vous venez de découvrir un nouveau personnage central de cette histoire que nous avons créé.
Nous espérons que vous l'aimerez autant que nous...
Dites le nous dans les commentaires.

Bonne lecture
A la semaine prochaine pour la partie suivante.

La nouvelle constellation Où les histoires vivent. Découvrez maintenant