La nouvelle constellation

Ben Parish

Je toquai doucement à la porte et ouvrai lentement. Je passai ma tête dans l'entrebaillement de la porte pour regarder si elle dormait.

Elle me regardait avec ses petits yeux embués de larmes. Elle me dévisageait avec effroi, sûrement parce qu'elle ne s'était pas remise de mes excès de folie.

Je m'approchai d'elle et m'assis sur le bord du lit. Elle se mit en boule le plus loin possible de moi. Maintenant, elle me craignait. Et je ne pouvais m'en prendre qu'à moi même.

Je pris une grande inspiration et commençai :
"- Je suis désolé pour ce qui s'est passé. Je me suis laissé emporter."

Elle ne me répondit pas. Je décidai de lui lancer un de mes regards à la Ben Parish, mais j'oubliais que Megan n'était encore qu'une gamine. Elle fut alors encore plus effrayée qu'avant. J'essayai avec une approche différente.
"- Est-ce que Nounours va bien ?
- Oui"
Lança-t-elle d'une petite voix.
"- Il a l'air malheureux.
-je pense qu'il a peur de toi.
- Est-ce qu'il accepterait mes excuses si je lui demandais pardon ?
- Je ne sais pas, tu n'a qu'à essayer.
- Voyons voir... Je te fais mes plus plates excuses, car je sais que j'ai été stupide, et je sais aussi que j'ai fait du mal à ton amie, mais je te fais milles excuses. Alors ?
- Il t'a pardonné, c'est bon.
- Et toi Megan, tu me pardonne ?
- Si Nounours te pardonne, alors moi aussi.
- Dans ce cas, tout va bien. "

Sur mes dernières paroles, elle se blottit dans mes bras et s'endormit presque aussitôt.

Je la repositionnai correctement dans son lit et la couvris. Je sortis discrètement de la chambre de Megan et me dirigeai sans faire de bruit vers celle de Sam.

En ouvrant la porte, je vis immédiatement le berceau de Cassie dans le coin, à côté de la fenêtre. Pourquoi Ringer ne l'avait-elle pas prise dans sa chambre comme chaque soir ?

Sam fit un bon en me voyant arriver en plein milieu de la nuit dans son lieu d'intimité. Comme pour Megan, je m'assis sur son lit, et nous nous contemplâmes quelques instants.

C'était incroyable la façon dont ce gosse avait grandit. Lorsque je l'avais vu pour la première fois, j'avais pensé qu'il n'était qu'un pauvre gamin dont on n'en ferait qu'une bouchée en quelques temps. Mais il s'est avéré qu'il était bien plus fort d'esprit et mature que ce que nous pensions tous. Il ressemblait tant à sa sœur.

Il décida de rompre le silence en premier, me coupant dans mes pensées :
"- Qu'est-ce que tu me veux ?
- Venir m'excuser. Je sais à quel point j'ai mal agit et je sais qu'en tant que chef, j'aurai dû me contrôler. Mais je n'ai pas réussi. Et je m'en excuse, parce que je sais que...
- Tu n'as pas à t'excuser.
- Quoi ?
- Tu essayait simplement de nous protéger. Même si tu as encore beaucoup de choses à apprendre en la matière, je te pardonne.
- Merci Sam.
- Merci Ben. "

C'était la première fois qu'il prononçait mon nom, et cela me réchauffa le cœur. Il se jeta dans mes bras, et je le serrai contre moi. Nous restâmes ainsi quelques minutes avant de relâcher notre étreinte. Il me dévisagea avec un large sourire, puis se recoucha et se couvrit pour se rendormir.

Je me dirigeai vers le berceau de Cassie et déposai un petit bisous sur son front. Elle s'agita dans ses draps avec une petite grimace, puis fit un magnifique sourire avant de replonger dans ses rêves.

En ressortant de la chambre, je savais ce qu'il me restait à faire. Toutes les personnes envers qui je m'étais excusées, n'était rien comparé à ce qui allait arriver. J'allais devoir m'expliquer avec le volcan de colère, le torrent de douleurs que je lui avais fait ressentir. Mais j'allais également devoir parler avec le soleil de mon cœur, la beauté qui illumiait mes yeux : Ringer.

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Bonjour à tous,
Nous sommes sincèrement désolé pour ne pas avoir publié durant ces trois dernières semaines. Mais ayant eu les vacances, nous n'avons pas eu le temps de nous occuper de la suite.
Mais nous aimerions vraiment nous faire pardonner. C'est pourquoi nous avons décidé de vous faire une semaine spéciale où nous vous publierons une nouvelle partie chaque jours.
Nous espérons que vous accepterez nos excuses et nous souhaitons une bonne rentrée à tous les écoliers qui doivent retourner à l'école.

Alors nous vous disons à demain, et d'ici là, bonne lecture.