Même si le printemps approchait à grands pas, il faisait encore froid. Et le fait de rester immobiles n'arrangeait rien. Pourtant, le soleil brillait et il n'y avait pas un seul nuage dans le ciel. Nous n'avions rien pour nous réchauffer.
En plus de tous cela Evan était dans les pommes. Mais je savais qu'il respirait car un petit nuage de buée sortait de sa bouche entrouverte.Lorsque je commençai à grelotter, je me dis qu'il était tant de bouger un peu. Je me levai et m'apprêtais à prendre les chevilles d'Evan quand j'entendis mon prénom. C'était presque inaudible et je n'étais pas sûr d'avoir bien entendu. Mais, le son se produisit à nouveau un peu plus fort cette fois et je me rendis compte qu'il venait de devant moi. Evan s'était réveillé ! Je ne plus m'empêcher de le prendre dans mes bras. Je le serrai contre moi de toutes mes forces. Il était encore un peu affaibli mais il entoura ses bras autour de ma taille. J'étais au bord des larmes. J'étais tellement heureuse de pouvoir voir ses magnifique yeux bruns. Je relâchai un peu mon étreinte pour mieux le regarder. Ils n'avaient pas changés. Ils étaient encore couleur chocolat fondant. Et je ne pu les quitter des yeux. Le regard d'Evan aussi était rivé au mien. Je me rapprochai doucement de lui et l'embrassai tendrement. Il me rendit mon baiser et une vague de bonheur m'envahit. Je n'avais pas ressenti cela depuis si longtemps. Les larmes coulèrent sur mes joues sans que je puisse les retenir. Evan me regarda et me dis :
"-Ne pleure pas. Je suis là maintenant."
Puis il essuya mes pommettes avec son pouce. Et me pris à nouveau dans ses bras. Je me lovai contre lui et collai mon oreille sur son torse. J'entendais son coeur battre. Je n'étais pas en train de rêver.
Je n'avais plus froid dans ses bras mais il ne fallait tout de même pas rester ici trop longtemps. Alors je m'assis à côté de lui.
"-Est-ce que tu peux marcher ? Lui demandai-je.
-Ça devrait aller. Repondit-il d'une voix légèrement tremblante.
C'était certainement à cause du froid et parce qu'il n'avait pas bouger depuis plusieurs jours.Je me levai et l'aidai à se mettre debout. Il arrivait à rester en équilibre mais je n'étais pas sûre qu'il puisse avancer. Même s'il m'avait affirmé contraire.
Nous fîmes quelques pas mais je restai près de lui au cas où il tomberait. Ses premiers pas n'était pas très assurés mais il accélérait un peu plus à chaque fois.
Nous allions en tous les cas plus vite que lorsque je le traînai par terre.J'étais tellement rassurée de le voir marcher normalement. Il ne semblait plus avoir mal à la cuisse ni à l'épaule.
Il s'arrêta brusquement en fixant un point sur la gauche.
"-Regarde là-bas." Dit-il en pointant du doigt quelque chose. Mais je ne voyais rien que de la forêt."- Il n'y a rien Evan. Ce sont des arbres rien de plus." Lui dis-je en pensant qu'il était encore un peu endormi.
"-Mais non il y a quelque chose qui brille. Viens vers moi regarder."
Je me rapprochai de lui et ne voyait toujours rien. Je le regardai et lui fit comprendre qu'il n'y avait rien.
"-C'est normal il a disparu maintenant mais je suis certain d'avoir vu quelque chose briller. Crois-moi s'il te plait, je n'ai pas d'hallucinations. Je vois très bien."
Je n'étais pas vraiment convaincue mais je savais qu'Evan avait une meilleure vue que moi.
"-D'accord, mais qu'est ce que tu veux qu'on fasse avec une petite lumière.
-On peut aller voir ce que c'était. Ça peut être tout un tas de chose. Peut-être que c'était des jumelles ou alors, dans le pire des cas, le viseur du fusil d'un silencieux.
-Ok, on va voir mais s'il n'y a rien je te jure que je te frappe."
Je suivis Evan dans la dire qu'il avait montrée quelques instants plus tôt. Nous traversions les sapins et marchions dans la neige. Elle n'avait pas fondu parce qu'il y avait que très peu de lumière qui passait à travers les branches et les arbres étaient très proches les uns des autres.
Nous nous faufillions entre des espaces de plus en plus étroits. Après quelques minutes de marche Evan s'arrêta et me fit signe de me baisser. Je lui obéis et m'approchai de lui discrètement. C'est alors que je vis quelque chose entre les troncs. Ce n'était pas vivant. C'était une construction en bois, comme une cabane. Nous nous rapprochâmes lentement, sans faire de bruits. Nous ne savions pas s'il y avait des personnes à l'intérieur et nous préférions rester sur nos gardes.
Nous n'étions plus qu'à quelques mètres et aucun arbre après cela ne nous cacherait. Nous restâmes donc à la limite des arbres pour observer.
Ce n'était pas qu'une simple cabane comme celles que l'on construisait quand on était jeune mais c'était un petit chalet. Il avait des fenêtres avec des volets et un toit en tuiles. Il avait l'air confortable.Nous attendîmes quelques minutes et aucun son ne venait de cette maison. Nous décidâmes, en silence, de faire le tour pour vérifier qu'elle soit bien vide. A peine quelques mètres plus loin, je vis une fenêtre ouverte qui bougeait à cause du vent. Je compris que c'était de là que venait le point brillant que nous avions vu. Le soleil s'était refléter dessus pendant quelques instants avant que la fenêtre ne bouge.
Mais si la fenêtre était ouverte cela voulait dire que quelqu'un était venu ici il y a peu de temps car il n'y avait pas de neige à l'intérieur donc c'était après la dernière fois qu'il avait neigé. Peut-être qu'il était venu il y a une semaine ou peut-être aujourd'hui même. Nous devions nous méfier mais si personne n'était là se serait l'endroit rêver pour dormir une nuit complète.
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C'est fini pour cette partie, nous espérons qu'elle vous a plu.
Nous sommes sincèrement navrés de ne pas avoir publié les deux dernières semaines. Nous avons eu quelques petits problèmes de santé, en plus de la reprise des cours.
Mais ne vous inquiétez pas nous n'allons pas abandonner nos héros de si peu.Nous continuerons à publier la semaine prochaine.
Alors à dimanche et d'ici là bonne lecture.
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La nouvelle constellation
Fanfiction1ère vague : extinction des feux 2ème vague : déferlante 3ème vague : pandémie 4ème vague : silence Après la 5ème vague ILS étaient parmi nous. ILS étaient dans leur vaisseau. ILS étaient nulle part. ILS voulaient la Terre. ILS voulaient qu'elle nou...