La nouvelle constellation

Ben Parish

Après avoir passé une nuit, comme prévu, difficile, je me lève et rentre pour prendre mon petit-déjeuner.

Je n'avais pas envie de voir ou de parler à Ringer, et en arrivant dans la cuisine, je découvris qu'elle n'était pas  là. Malgré mon agacement à propos de ce qu'elle avait fait hier soir, je ressentais un profond vide en moi. Je ne savais pas si ce sentiment provenait du fait que je me sois embrouillé avec elle, ou plutôt du fait qu'elle ait décidé de s'en aller.

Je sortis une petite boîte de conserve qui contenait du cassoulet. Cela faisait plus d'un mois que nous ne mangions que ce genre de choses. Serait-ce trop demandé d'avoir un fast-food à quelques pas d'ici ?!

Quelques minutes après avoir commencé mon repas, j'entendis quelqu'un descendre les marches. Je vis Ringer entrer dans la cuisine, prendre des boîtes et repartir. Elle avait les yeux rouges et bouffis. Sûrement à cause de notre discussion d'hier soir.

La voir dans cet état me rendais malade. J'avais envie de la prendre dans mes bras, mais je savais que je ne pouvais pas, car elle me rejetterait.

J'avais envie de passer ma main dans ses cheveux noir d'ébène, de passer ma main sur son doux visage et de suivre les courbes parfaites de son corps. Mais à cause de mes idioties, elle ne voulait plus me voir. Je devais changer cela et j'allais le faire dès ce soir.

Je montais les marches de l'escalier et me dirigeais vers la chambre de Sam. Je toquai à la porte et attendis qu'il vienne m'ouvrir.

Lorsqu'il m'ouvrit, il me jetta un regard sévère.
"- Pourquoi lui as-tu dit des choses pareilles ?
- Je ne sais pas... je me suis emporté.
- Tu aurais pu te retenir, tu es tout de même notre chef !
- De toute façon cette conversation ne te regarde pas !
- On est comme une famille, elle nous regarde tous autant les uns que les autres et...
- Nous n'avons jamais été une famille ! Rien qu'une équipe et je t'interdis de douter de mes choix soldat !
- Comme vous voudrez chef, maintenant, si vous me le permettez, j'aimerais me reposer. "
Dit-il sur un ton de défi.

Après cet incident peu plaisant, il me ferma la porte au nez. J'étais en train de défoncer toute notre cohésion de groupe sans le vouloir ! J'ai donc décidé de prendre l'air et pourquoi pas de chasser un peu. De toute façon personne ne me demanderai. Sauf Cassie peut-être, mais elle était encore trop petite pour se rendre compte du mal que je faisais.

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Bonjour à tous,

Voilà la 5ème partie de notre histoire, nous espérons qu'elle vous aura plu.

Bonne lecture et à la semaine prochaine.