Instincts De Prédateurs ||TOME I|| Terminée

Chapitre 17

#Point de vue de Blair#

La matinée n'a été que plus parfaite. Comme la veille. Il me fait vivre un véritable conte de fée. Je n'arrive toujours pas à me faire à l'idée, que cet homme, la devant moi, m'est destinée. Son visage et si parfait. Cependant, les images de tout à l'heure m'horrifiaient. J'ai peur. En dormant, j'en ai rêvé. J'ai revu cette scène horrible. Le simple fait d'y penser me procure une sensation, comme si ses mains étaient posées sur moi en ce moment même.

Pour me débarrasser de tout ça, je pris le chemin de la douche. Comme pour me laver d'une odeur puante, ou plutôt, d'une sensation qui perdure. Je laisse l'eau couler, pendant que je me regarde quelques instants dans le miroir de la salle de bain. Je me trouve laide. À cause de cette histoire. Évidemment, il n'y eu aucun "attouchements" sexuels, mais je me sens quand même salie. Je rentre dans la douche, le jet d'eau brûlant ma peau. Je ne ressens pas la douleur procurée. Je suis la tête dans les nuages. Jusqu'au moment où je me rends compte que de petites cloques commencent à se faire voir et à faire rougir la peau de mes épaules. J'éteins l'eau. J'enroule une serviette autour de ma taille, et me dirige en courant dans la cuisine chercher une pommade contre les brûlures.

Chuck était assis là à parler avec Serena.

- Serena : Mon dieux Blair que t'est-il arrivée ?

- Chuck : Quoi ? Qu'est-ce qu'elle a ?

- Serena : Idiot ! Tu ne vois pas l'état de ses épaules ?

- Moi : Ce n'est rien... Je tassure. Ça brûle légèrement.

La brûlure me fit quand même grimacer de douleur. Chuck se précipita vers moi avec une vitesse que mes yeux ne peuvent suivre. En 1 centième de seconde, il était déjà là à côté de moi.

- Chuck : Qu'est-ce que tu fais pour avoir des brûlures pareilles ?

- Moi : Je me suis mise sous la douche sans contrôler la température. J'avais la tête ailleurs. Je n'ai pas senti que l'eau était chaude.

- Serena : Tu pensais à la toute petite que Chuck a entre les jambes ?

Elle rit aux éclats. Cependant, moi je ne riais pas et Chuck non plus.

- Chuck : Serena ! Arrête de dire des conneries bordel ! Blair... tu pensais à ce qui c'est passer tout à l'heure c'est ça ?...

Je ne répondis pas. Je me contente de courir m'enfermer dans la salle de bain, et de craquer. Chuck vint frapper à la porte.

- Chuck : Blair ? Ouvre-moi s'il te plait... Je ne veux pas te laisser dans un état pareil.

Je titube avant de prendre mon courage à deux mains et d'aller lui ouvrir.

- Chuck : Ma chérie, dit moi ce qui ne va pas...

- Moi : Je me sens... sale. J'ai l'impression d'avoir encore ses mains posées sur moi. Oh Chuck c'est horrible...

Je m'effondre, pleurant dans ses bras. Je suis triste de lui faire vivre ça. Mais je ne peux intérioriser mon chagrin.

- Chuck : Écoute mon ange... Ça te dit qu'on parte en voyage pendant une semaine ?

- Moi : Mais... et la fac ?

- Chuck : Ça ne sera pas difficile d'hypnotiser tes professeurs pour qu'ils te donnent tes cours.

Il me regarde avec un air farceur.

- Moi : Ce n'est pas du jeu d'utiliser ton pouvoir charmeur sur les autres.

Mon rire se mêle au sien, en magnifique harmonie.

La journée passa plus vite que prévue, car j'ai dormi toute la journée. C'était la meilleure façon de ne pas penser à ce matin.

Chuck me réveilla vers 18h36, il m'apporte le dîner au lit. Quil est adorable.

- Chuck : Tient mon ange.

- Moi : Merci mon cur, tu en veux un peut ?

Je ne me rendis compte de ma question qu'après un instant de réflexion.

- Chuck : Non merci, je te rappelle que je ne mange pas ça. Dailleurs, Serena et moi on part chasser se soir. On voudrait expérimenter un truc.

- Moi : Et quel est ce nouveau truc comme tu dis ?

- Chuck : On aimerais essayer de nouveau de nous nourrir danimaux.

- Moi : Oh ça me paraît être un bon plan. Je peux venir ?

- Chuck : Dit moi que c'est une blague j'espère ?! Ça ne va pas où quoi ?

- Moi : Pourquoi... ? Trop dur à supporter pour moi ?

- Chuck : Si ce n'était que ça, je t'emmènerais dès ce soir, tu as vraiment besoin d'une bonne dose de frousse. Rien ne te serait plus salutaire.

- Moi : Alors, pourquoi pas ?

- Chuck : Plus tard.

《Plus tard》 à t- il dit. Je ne compte pas en rester là.

Il est 20h30, quand Chuck et Serena se préparèrent.

- Moi : Chuck. Je peux te parler avant que tu partes ?

- Chuck : Oui, j'arrive.

- Moi : Sommes-nous 《plus tard》 ?

- Chuck : Je suppose que oui, tu n'as pas renoncé à savoir pourquoi tu es interdite de partie de chasse n'est-ce pas ?

- Moi : En réalité, c'est surtout ta réaction à cette perspective qui m'intéresse.

- Chuck : Je t'ai fait peur en te disant que j'allais chasser ?

- Moi : Non.

Je mens très mal. Il n'en crut pas un mot.

- Chuck : Pardonne-moi si c'est le cas. C'est juste l'idée de t'imaginer là-bas...

Sa mâchoire se contracta.

- Moi : Ce serait si terrible que ça ?

- Chuck : Oh que oui.

- Moi : Parce que... ?

Il prend une grande inspiration avant de continuer.

- Chuck : Quand nous chassons, nos sens l'emportent sur notre raison et nous... dirigent. Surtout l'odorat. Si tu te trouvais dans les parages à ce moment-là... je risque de faire une chose que je vais regretter toute ma vie.

Il secoue la tête, absorbé par le spectacle de son reflet dans le miroir. Quant à moi, je veillai à dominer l'expression de mon visage, me préparant à sa prochaine inspection, qui jugerait ma réaction. Cela ne tarde pas, je ne trahis rien, car bien évidemment, j'avais peur. Pas de lui, mais du monde entier. Nos yeux s'accrochèrent, et le silence s'épaissit. Des décharges électriques alourdirent l'atmosphère tandis qu'il sondait au plus profond de mes iris. À défaut de ne pas pouvoir lire dans mes pensées, il avait opté pour la contemplation de mon visage et de mes yeux, afin d'y déceler la moindre émotions, suspicions ou autres. Ces yeux à lui, changeaient de couleur en fonction de ses humeurs. Ils peuvent passer d'une couleur noire et terrifiante comme l'Enfer, tantôt doré et chaud comme le miel. Ce qui m'intrigue beaucoup je dois l'avouer. Cet homme est rempli de surprises.