Instincts De Prédateurs ||TOME I|| Terminée

Chapitre 20

#Point de vue de Chuck#

Je le vois. Il est dans le bas de la rue, discutant avec un de ces semblables sûrement. Je le hais. La sensation qu'il me donne quand je le regarde, j'ai envie de le tuer.

J'entends Blair hurler mon nom, comme si une catastrophe allait se produire. Je ne m'arrête pas, ma colère à emplit mon cerveau. Je suis maintenant incontrôlable.

- Moi : Eh toi !

Il se retourne, avec un air d'innocent inscrit sur le visage.

-Marcel : Qui ? Moi ?

- Moi : Oui toi ! Viens par ici.

Il s'approche lentement. Comme pour me faire monter les nerfs encore plus.

- Moi : C'est bien toi que j'ai vu la dernière fois non ?

-Marcel : Attend, laisse-moi réfléchir... eu... Ah oui ! C'est ta copine cette petite merveille derrière toi ?

- Moi : Oui. Et si tu oses la toucher encore une fois, je te tue.

-Marcel : Pardon ? Qu'est-ce que tu as dit ?

- Moi : Que j'allais te tuer.

-Marcel : Écoute-moi bien, jeune nouveau-né. Tu ne me fais pas peur. Je m'appelle Marcel tu vois ? Et ici, c'est chez moi. Alors abstient toi de me menacer sur mon territoire d'accord ? Je suis plus fort que toi de toute façon. Et je...

Je ne lui laisse pas le temps de finir sa phrase. Je le projette avec toute la force que j'ai contre la façade du bâtiment d'en face. Il s'écrase contre celle-ci, puis tombe à quatre pattes sur le sol. En se relevant, ses yeux était du même rouge flamboyant que les miens, canines sortie. Le combat commence.

Je sais très bien que c'est lui qui va gagner, pourtant, l'envie de protéger Blair, me rend plus fort. Je suis prêt à tout pour sauver sa vie.

- Moi : Blair recule ! Tu pourrais être blessée ! Rentre chez nous et préviens Serena !

Elle fit volte-face, et courut vers la maison. Pendant ce temps, j'étais toujours obstiné à tuer ce salopard. Les gens nous regardent ahuries.

-Marcel : Tu sais mon jeune ami... (il reprit sa respiration avant de continuer) ce n'est pas très bien de me provoquer de la sorte. Je pourrais t'arracher le cur d'une seule main. Et je pourrais par la suite suivre ta petite copine et lui planter mes crocs dans sa gorge. Ce serait tellement dommage.

La peur m'envahit aussitôt. Pourquoi je n'y avais pas pensé plus tôt. Si je meurs aujourd'hui, Blair sera exposée au danger, personne pour ma protéger.

Je me stoppe net, j'arrête tout.

- Moi : Ce n'est pas terminer, je te retrouverai.

Sur ces derniers mots. Je cours à l'allure d'un vampire jusqu'à la maison. Bien évidemment, je suis arrivé avant Blair, ce n'est pas étonnant. Je lattends devant la maison. Les bras croisés sur le ventre.

La voilà. Essoufflée, terrorisée, comme si elle avait vu la mort.

- Blair : Chuck ? Mais il y a deux minutes tu étais là-bas et...ce n'est pas du jeu ! Tu es beaucoup plus rapide que moi !

- Moi : Je pense que ce n'est pas trop le sujet pour le moment. Tu es en danger Blair...

- Blair : Écoute...je ne crois pas que...

- Moi : Tu ne comprends pas ! Écoute-moi bien, Marcel à prévenus Klaus. Je n'aurais jamais du...

A ce moment-là Klaus et Marcel se tenaient devant nous, à quelques pas.

Mon regard défie celui de Klaus. Ils sont intenses, remplient de haine. Pendant plusieurs minutes, Nos regard se soutiennent. Il est venu ici pour me mettre en garde. Klaus tourne le dos, de même pour Marcel.

Une légère brise glacée vint frotter ma peau déjà si froide. Soudain, Marcel se retourna, les yeux rouges. Il a senti l'odeur de Blair.

-Marcel : Tu as apporté le casse-croûte ?

Un instinct de prédateur s'éveille en moi. Je pousse légèrement Blair derrière moi, tandis que Serena sortis de la maison la prendre dans ses bras. Je me positionne tel un animal prêt à bondir sur sa proie. Lèvres retroussées, le regard dangereux, je suis prêt à bondir.

-Marcel : C'est une humaine, pour moi c'est un casse-croûte.

Blair paraît effrayée. Serena passe devant moi.

- Serena : Elle est avec nous. Il voudrait mieux que vous partiez.

Le regard de Marcel se détourne. Il prend le chemin inverse. Tandis que Klaus, lui, soutient mon regard de prédateur.

-Marcel : On dirait que le tournois est fini. On s'en va. Klaus !

Klaus se redresse, toujours les yeux remplis de folie. Il détourne le regard. Et tous deux se dirige à l'opposé de nous.

Je me redresse, paniqué.

- Serena : Emmène Blair loin d'ici. Fonce !

Je ne dis rien, je prends Blair et me dirige vers ma voiture garée dans me garage. Elle monte, tremblante. Je suis énervé et méfiant. J'essaie d'attacher sa ceinture, mais la colère me fait trembler.

- Blair : Ça va ! Laisse-moi faire !

Je claque la porte violemment et me dirige vers le siège conducteur. Je prends le volant, en deux ou trois dérapages, me voilà maintenant sur la nationale.

- Blair : Alors maintenant il va me pourchasser ?

Je ne réponds pas, je me contente de roule vite, trop vite. De longues secondes s'écoulent.

- Moi : Écoute-Moi, Klaus c'est un traqueur. Un chasseur obsessionnel. J'ai lu en lui, ma réaction à éveillé son instinct. J'ai provoqué la partie de chasse la plus excitante de toute sa vie. Il ne s'arrêtera jamais.

- Blair : Qu'est-ce qu'on peut faire ?

- Moi : Il faut le tuer, l'étriper, brûler les morceaux.

Je continue de rouler à vive allure. Des coups de klaxon surgissent de partout. Je slalome entre les voitures.

-Blair : Où est ce qu'on va ?

-Moi : Loin de New Heaven, on prendra lavion pour Vancouver.

- Blair : Comment va-t-on faire pour Jane ? Il fait qu'on la prenne avec nous ! Ou alors il faut me ramener en Angleterre.

-Moi : C'est impossible. Son odorat l'y conduirait. C'est là qu'il commencerait par chercher.

- Blair : Mais...

- Moi : Peu importe ! Laisse-moi t'emmener loin d'ici.

- Blair : On peut trouver un moyen d'éloigner ce vampire, je ne sais pas, il faut qu'on trouve quelque chose. On ne peut pas laisser Jane toute seule ici !

Serena appelle, je décroche.

- Moi : Qu'est-ce qu'il y'a ?

- Serena : Chuck je viens d'avoir une vision. Klaus c'est mis en route. La traque commence.