Chapitre 11

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Cette bande de fous a ouvert un portail dans la salle de réunion au rez-de-chaussée à seulement quelque mètres de personnes qui ne savent rien sur la magie. Moi je frôle la crise cardiaque à chaque fois que ma magie s'agite et eux lance des sorts tranquillement.

Nous nous retrouvons donc dans un couloir avec pleins d'autres membres de la Police du Conseil. Personne ne fait attention à nous, tout le monde fait ce qu'il a à faire. Notre escorte nous conduit devant deux grandes portes. Et quand je dis grandes... je veux dire des portes de plusieurs mètres. L'endroit dans lequel nous sommes depuis tout à l'heure ressemble à l'idée que l'on se fait d'un paradis vert.

Le lieu où nous sommes ressemble à un temple druidique. Des lianes énormes, les pierres qui composent les murs sont pleines de mousses. Je pense que nous sommes dans un vieux château. Il y a de grands espaces sans mur qui devaient être des fenêtres à un moment. Le soleil qui entre par ses ouvertures est si puissant que je ne vois pas à travers. Il éclaire toute la voûte sous laquelle je suis et le couloir par lequel nous sommes arrivés.

Les portes qui sont en face de nous sont vertes elles aussi, avec des filaments dorés qui courent ça et là le long du lierre. Il n'y a pas de poignée mais maintenant que je connais la magie je ne suis pas surprit lorsque je les vois s'ouvrir en grand toute seule.

La pièce dans laquelle nous nous trouvons Zayn et moi, puisque les gorilles qui nous ont amener n'ont pas été autorisés à entrer, est gigantesque. Un petit sourire moqueur naît en moi à l'intention de ses gars là. J'ai sûrement oublié de préciser que Harry et Niall sont restés de l'autre côté du portail. Avant que nous ne partions -qu'on se fasse enlever- ils nous ont promit de commencer les recherches pour Londres.

Je disais donc, dans la pièce il n'y a pas grand chose si l'on fait abstraction des sept sièges, en arc de cercle contre le mur face à nous, tout aussi démesurés que les portes. Ces sortes de trônes sont sur une plate-forme en pierre surélevées accessible par des marches. Sur ses sièges sont assis six hommes et une femme. Chacun d'entre eux respire la puissance de la magie. Leur aura roule autour d'eux. C'est beau et effrayant à la fois. Je comprends pourquoi tout le monde les respecte. Leur magie finit par nous entourer comme un chaude couverture et m'assomme un peu. Je me sens engourdis mais d'une bonne manière, comme si j'allais m'endormir paisiblement.

Un des six hommes, celui le plus à notre droite se lève. Il est habillé d'une tunique bleu-grise, qui même si elle diffèrent de l'ambiance de la pièce semblent le faire se confondre parfaitement avec l'environnement. Il me paraît grand. Il est vieux, c'est indéniable mais son aura indique qu'il est encore plus qu'il ne le laisse paraître. Ses cheveux et sa barbe sont longs et me font penser immédiatement à Dumbledore. Ses yeux sont posés sur moi mais il ne me regarde pas dans les yeux. Il fixe ma poitrine et sourit légèrement. Je me sens défaillir, la puissance de cet homme massaille. Je ressens qu'il fait comme Niall quand il a chercher à imposer sa force sur moi lors de notre rencontre mais cette fois c'est différent. Au lieu de se rebeller, ma magie ne fait que me soumettre à lui. Je courbe l'échine, la tête s'incline et mes genoux se plie. À côté de moi, Zayn s'écroule à genoux par terre. Il semble suffoquer et mon cerveau me ramène une fois de plus à l'épisode avec Niall. Alors sans que j'ai à forcer, ma tête se relève brusquement et je fixe méchamment l'homme bleu-gris qui a un mouvement de recul tellement imperceptible que je crois rêver. Je dis croire rêver car la surprise vite remplacée par de la peur dans ses yeux me prouve le contraire.

Il retourne auprès des autres. On peut lire sur leur visage une question, la même question à laquelle il répond par un hochement de tête. Les épaules de tous se baissent simultanément. La femme se lève maintenant, elle semble tellement plus jeune que le précédent, entre 30 et 35 ans je dirais. Elle, elle est habillé d'un grande robe sans manche verte avec des filament dorés qui s'accorde parfaitement avec ceux de la porte. La femme descend les escaliers avec grâce. Sa main bouge comme si elle flottait et son siège se retrouve devant elle, à quelque mètres de nous. Son visage angélique blanc comme neige nous regarde avec une étrange bienveillance. Elle s'assoit, toujours aussi gracieusement.

Sorciers et Familiers  [Ziam]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant