Amour à sens unique [Vmon]

I

« Namjoon chéri ? Nous devons partir, là.

-Quoi, déjà ?! Mais je ne vous ai même pas vu une heure !

-Je sais mon amour, mais on doit partir... Il ne faudrait quand même pas rater l'avion...

-Mais, Eomma... »

Elle l'embrassa sur le front puis le prit dans ses bras. Taehyung, qui restait sur le bord de la porte d'entrée, les regardait d'un air triste. Lui aussi aimerait donner un câlin à sa mère... Sa propre mère biologique... Oh, qu'elle lui manquait. Une fois la mère de Namjoon prête pour partir, Taehyung se pencha par respect et leur indiqua qu'il avait mit leurs valises dans le taxi.

« ...Faite bonne route, monsieur, madame.

-Merci Taehyung. Tu es un ange. »

Elle lui tapota la tête en signe d'affection et partit du grand manoir suivi de son mari, qui n'avait pas ouvert sa bouche depuis le début. Namjoon et Taehyung les regardaient partir, puis le petit Namjoon éclata en sanglots et montait les escaliers à une vitesse extraordinaire. Taehyung baissa la tête, puis se dirigeait vers la cuisine. Il fit chauffer de l'eau, puis l'inséra dans une petite tasse où il mit un sachet de thé.
Il nettoya le comptoir et monta à son tour à la chambre de son ami. Il toqua, une, deux fois.

« T-Tu veux quoi..?

-Je vous ai apporté votre thé préféré, monsieur. »

Namjoon ouvrit alors doucement la porte, en séchant ses quelques larmes.

« Tu peux poser le plateau sur mon bureau... Je le boirait plus tard... »

Taehyung hochait la tête alla poser son plateau. Lorsqu'il se retourna, il sursauta en sentant des bras l'entourer. Namjoon était en train de pleurer dans ses bras. Il resserra son étreinte et caressait lentement ses cheveux.

« Il vont revenir Namjoon...

-N-Non...

-Mais oui... Il le font toujours...

-Tu es sûr...? »

Namjoon relevait sa tête pour regarder son ami dans les yeux sans se détacher pour autant.

« Oui... Certain. »

Namjoon remit alors sa tête dans son cou et sourit. Il soupira, Taehyung sentait bon.

« Une chance que tu es là toi, hen... »

Lâcha-t'il. Taehyung sourit doucement puis embrassait le haut de son crâne comme il le faisait toujours pour le consoler.