Partie 11 :

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Tata fanta : - "C'est elle qui vous a fait ça !

Penda : - "Quoi ? Quoi ?

Tata fanta : - "Votre blessure à la tête !

Penda : - "Non...

Tata fanta : - "C'est évident !

Penda : - "C'était un accident !

Tata fanta : - "Un accident ?! Si cette femme créait tout accidentellement, nous n'en serions pas là. Elle est la cause de tous nos problèmes. Pourquoi pensez-vous que je ne passe jamais ici lorsqu'elle y est présente ? Je l'abhorre au plus haut degré !

Penda : - "Ah...elle aussi elle l'est devenu ?

Tata fanta : - "Pas du tout. Elle a toujours été comme ça. Et je pense qu'elle vous déteste plus que tout.

Penda : - "Pourquoi cela ?

Tata fanta : - "Vous êtes la femme de son fils. Pour elle, vous n'êtes avec lui que pour son argent, pas pour son cœur. Et vous l'empêchez d'être constamment avec son fils.

Penda : - "Et elle pense juste. Notre mariage a été arrangé dans le but de faire vivre ma famille.

Tata fanta : - "Oui, mais tout de même, Penda, vous êtes la meilleure femme que Djigo ai pu avoir.

Penda : - "Vous le pensez honnêtement ?

Tata fanta : - "S'il y a bien une chose dont je suis sûre, c'est celle-là. Vous prenez tellement soin de lui, et vous supporter si grandement ses hypocrisies. Elle est complètement jalouse de vous. Et puis, ce n'est pas pour elle que Monsieur s'inquiéterait autant. Vous êtes bien la première et unique personne pour laquelle il m'a demandé une crème vaginale.

Penda : - "Vag...c'est lui qui vous en a demandé ?! Je pensais que c'était vous qui avez pensé à moi...

Tata fanta : - "Ah, non, ma chérie. C'est Monsieur qui m'en a demandé.

Alors c'est lui...il a pensé à moi et à la douleur que je pouvais ressentir entre mes jambes, après ce qu'il m'a fait...C'est pour cette raison qu'il insistait tant à vérifier l'endroit, hier soir. Il aurait pu m'en parler avant, je n'allais tout de même pas lui ouvrir mes jambes aussi facilement, et le laisser voir la chose qu'il n'a encore jamais distinctement vu à la lumière.

Tata fanta : - "Au fait, vous en avez mis ?

Penda : - "Non...pas encore. Je n'ai plus d'irritations à ce niveau-là.

Tata fanta : - "Alors gardez-là soigneusement. Elle vous servira pour plus tard.

Oui...elle me servira. Qui sait le nombre de jours, de mois, d'années, que je vais encore passer avec lui, ici, loin de ma famille ? C'est triste, je le sais, mais je ne dois pas perdre espoir. Je dois continuer à vivre de la sorte pour eux, pour leur bien, pour leur bonheur. Ça se trouve, Djigo mourra dans quelques temps et je me retrouverais veuve et riche, puisque j'hériterais de tous ses biens...à par si c'est sa mère qui en hérite. Et puis, pourquoi je pense à ça, moi ?! Ma mère ma toujours appris à ne pas souhaiter du mal aux autres, car ça se retourne toujours contre soi.

Djigo : - "Je suis rentré !

Tata fanta : - "Ah, Monsieur est de retour.

Tata fanta se lève du canapé et s'en va accueillir Djigo. J'en fais de même et, alors que je m'apprête à lui prendre le document qu'il tient en main, il m'attrape par la bras et rétorque à Tata fanta :

Djigo : - "Je te remercie d'être venue la chercher et d'être restée avec elle, mais il faut désormais qu'on parle, seul à seul. Tu peux rentrer chez toi.

PENDA.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant