Après cette nuit de partage de fluides corporels entre Djigo et moi qui, me fît l'amour à trois reprises dans une délicieuse délicatesse en mélangeant passion et tendresse....Djigo emporta mon âme au-delà du 7ième ciel...Thiéy Allah, j'ai vécue une nuit de rêve entre les mains tendres de mon mari.
Au réveil, toute nue dans le lit conjugal je vois venir mon Djigo lui-même tout nu ayant entre les mains un plateau contenant notre petit-déjeuner....Il se posa à mon chevet et commença à raconter son histoire.
Djigo : - "Ma mère adoptive, hystérique comme tu as dû le remarquer, est franco-sénégalaise, et originaire du 17ème arrondissement dans un des quartiers luxueux de Paris. C'est ici où l'on a été adopté après nous sommes allés en France, mon frère jumeau et moi, après la mort de ma mère biologique, qui était sénégalaise issue d'une famille très pauvre. Celle-ci était femme de ménage au King Fahd Palace et dans d'autres hôtels n'hésitait pas à aller plus loin, parfois, pour gagner plus. Il lui arrivait même de transporter de la drogue, sur elle, pour en faire l'échange entre deux clients. Elle trouvait cela facile et moins dangereux qu'elle ne le pensait, mais du jour au lendemain, on la trouva morte, la gorge tranchée, dans une benne à ordures. En ce temps-là, nous avions à peine 8 ans, et les choix qui nous étaient proposés ne nous plaisaient guère. Mourir, ou retourner dans notre pays, et y vivre seuls. On pensait alors qu'il ne nous restait plus qu'une solution : s'enfuir. Mais ma mère adoptive surgit sur notre route et décida de nous adopter, et de nous éduquer comme ses propres enfants. Elle semblait tellement douce et gentille, on ne se serait pas doutés une seule seconde qu'elle pouvait être une telle mégère, et qu'elle allait tout au contraire nous maltraiter et nous faire vivre une dictature. C'est ainsi qu'on est devenus insensibles, sans-cœur, et invulnérables. Vers 17 ans, ma mère adoptive se décida à nous changer nos identités, et elle nous appela Assane et Ousmane Ndiaye. Elle ne se cassa pas la tête. Mais, dès lors qu'on atteignit les 18 ans, on décida de rentrer dans notre pays natal ici-même au Sénégal et dûmes à nouveau changer nos noms. J'avais opté pour Amadou Djigo Sow, et mon frère tenait à ce que nos noms se rapprochent, il choisit donc Khalifa Djigo Sow. C'est ainsi que les Sow naquirent. On ne chercha pas à enquêter sur notre famille, à savoir d'où l'on venait, ni à revenir sur nos vraies origines, avec nos vraies identité. On ne voulait pas revenir sur le passé, on se devait de commencer une nouvelle vie, avec de nouvelles personnes, un nouveau travail, et une nouvelle famille. Néanmoins, nous avions deux problèmes. Il nous fallait d'abord s'enrichir en France, là où certains font fortunes tandis que d'autres se plaignent de leur triste sort, et Khalifa tenait à retrouver le responsable de la mort de notre mère biologique. J'étais contre cette décision, mais je ne pouvais rien y faire. Et c'était mon frère, alors...je me joignis à lui. C'est ainsi que notre quête dans le deal commença.
On se fit connaître et on aida les plus grands dealers à se ressourcer et s'enrichir. Ce ne fut pas très difficile, vu les connaissances de nos mères, et on s'en sortit facilement et rapidement grâce à Monsieur Wade.Penda : - "Monsieur Wade ? Celui dont parlais votre mère ?
Djigo : - "Oui, c'est cela. C'était un des amants de ma mère adoptive.
Penda : - "Dis-moi, c'est quoi son vrai prénom ?
Djigo : - "Adama. Adama M'baye.
Penda : - "Ah...Tu peux continuer.
Djigo : - "Donc, Monsieur Wade nous as aidé à nous intégrer dans le milieu, et après ça, les affaires ont enchaîné et, à nos 21 ans, nous sommes venus faire fortune ici, ce qui fut encore plus facile. On rencontra beaucoup de monde...et de femmes.
Penda : - "Dont Mariétou ?
Djigo : - "Oui. J'ai connu Mariétou lors d'une soirée organisée par des amis, en l'honneur de mes 27 ans. Ce fut le coup de foudre dès le premier regard, et...je ne savais pas qu'elle entretenait déjà une relation amoureuse avec mon frère. Elle s'était intéressée à moi juste parce que je lui ressemblais...et qu'elle aimait l'argent.
C'est ainsi que notre histoire dura environ 1 an, avant que je découvre la supercherie. Et après ça, je ne pu m'empêcher d'aller prévenir Khalifa, en pensant qu'elle le trompait pour son argent, lui aussi. Sauf que lui, elle l'aimait vraiment...et ce qui arriva par la suite, tu en as déjà entendu parler.
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PENDA.
RomanceReprise par le sentiment de vide, de manque, PENDA va basculer dans une zone de souffrance et d' impuissance qui demeure présente en elle où s'y mêlent sourires, mariage forcé, douleur et souffrance.