Aujourd'hui, Djigo et moi allons au restaurant quelque part à la pointe des Almadies, afin de fêter mes 19 ans. On devait le fêter ensemble la semaine passée, le 04 Avril, jour de la célébration de l'indépendance du Sénégal et de mon anniversaire, mais j'ai attrapé une grosse fièvre ce jour-là, due à l'excitation, et je viens à peine de m'en remettre. Je suis extrêmement réjouie. Le mois de Mars ne s'est pas passé comme on le désirait, et j'ai eu beaucoup de mal à me remettre de la perte de Mbéne. Oui, nous étions censés la nommer Tata Fanta, mais Djigo m'a par la suite avoué avoir pensé à Mbéne, qui est le prénom de la maman biologique de Djigo. On espère alors appeler notre future fille ainsi. Et si jamais le bon Dieu nous offre un petit garçon, alors ça sera Khalifa, en l'honneur du frère jumeau de Djigo. Ce ne sont pas les seuls noms auxquels on a pensé, il y a aussi Bouka, Babacar, Mariame, Fatou, Ndeye, Mansour, Penda, Zeynabou, Anta, Farma, Ahmed et Dior...
Djigo : - "T'es prête ?
Penda : - "Oui ! Mon cœur.
Djigo : - "La robe te va toujours aussi bien.
Penda : - "C'est bien parce que c'est toi qui l'a choisit.
Djigo : - "Je me demande si...
Penda : - "Si ?
Djigo : - "Si elle te serait allée mieux, si t'étais plus adulte, avec une poitrine plus grosse et plus ferme, et un arrière-train provoquant...
Penda : - "Pervers ! Danga thiaga chéri.
Djigo : - "Hahahahahahaha ! Je te taquine...
Penda : - "Ce que tu peux être...bête.
Djigo : - "Mais tu m'aimes tout de même.
Penda : - "Il faut bien que quelqu'un le fasse.
Djigo : - "Ah, c'est donc ainsi ?
Penda : - "Oui, oui.
Djigo : - "Alors, pour la peine, tu es privée d'amour.
Penda : - "Dans quel sens ?
Djigo : - "Sexuellement.
Penda : - "Ah, si ce n'est que ça !
Penda : - "Oooh, je vois. Tu veux jouer à la sainte dans la chambre conjugale...
Penda : - "Sainte ?!
Djigo : - "Oui, la sainte.
Penda : - "Je ne suis pas une Sainte !
Djigo : - "Veuillez m'excusez, mademoiselle.
Penda : - "Madame, s'il vous plaît. Je suis mariée.
Djigo : - "...Pfouahahahahahaha, t'es trop mignonne. Allez, viens dans mes bras, que je t'étreigne Mme Djigo.
Je saute dans ses bras, après quoi il me sert contre lui, tout souriant et complètement enchanté. Honnêtement, je n'aurais jamais pu penser qu'on pourrait survivre à la mort de notre premier enfant. Il faut l'avouer, ça nous a bousculé, mais ensemble, on a su lever les yeux au ciel et se ressaisir.
Djogo : - "On y va ?
Penda : - "Oui monsieur mon mari.
Djigo me prend la main dans la sienne, et on s'avance lentement vers la voiture, dans laquelle on s'installe tous les deux, avant qu'il ne la démarre.
Penda : - "Où va-t-on ?
Djigo : - "Dans un restaurant.
Penda : - "Celui où l'on déjà allés en février ?
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PENDA.
RomanceReprise par le sentiment de vide, de manque, PENDA va basculer dans une zone de souffrance et d' impuissance qui demeure présente en elle où s'y mêlent sourires, mariage forcé, douleur et souffrance.