XALAAT / PENSÉE.
"Crois-moi, c'est la première fois qu'un homme tentait de vérifier l'état des lieux, entre mes jambes. Mais ce que je redoutais le plus, c'était de le voir m'étaler cette crème, à cette endroit-là, de ses propres mains [...] Les journées s'étaient annoncées difficiles, et pourtant, elles furent meilleures que les précédentes. J'eut mon autorisation de sortie et je fit la rencontre de trois adorables chats [...] Je craignais qu'il me frappe en rentrant, mais tout ce qu'il fit, c'est faire entrer les chats et me demander de lui préparer un bain, et quel bain ! Je ne m'attendais tellement pas à ce qu'il me demande de l'y rejoindre que je m'imagina des milliers de scènes quelques peu...érotiques, en pensant à tous les contacts qu'il y allait y avoir entre nous [...] C'était plaisant. Le corps chaud d'un homme contre le mien, l'odeur envahissante du savon à la framboise, et la douce musique de Carlos Gardel...il ne manquait plus pour nous que de nous embrasser dans un fougueux état de fièvre..."
********
Djigo : - "Ne te cache pas.Il me tourne alors vers lui, et me regarde droit dans les yeux. Alors que je suis sur le point de les fermer, pour ne pas le regarder plus longtemps, je remarque qu'il rapproche sa bouche de plus en plus de la mienne, comme s'il était sur le point de m'embrasser. Maintenant que j'y pense, on ne s'est pas du tout embrassés après notre baiser de mariage. Même lorsqu'il me touchait (ou qu'il m'a violé...), il ne m'a pas du tout bécoté...
Est-ce qu'il compte donc le faire, tout de suite ?
Je ferme mes yeux et tente de penser à autre chose, mais je n'ai que ses lèvres en tête. Est-ce qu'il va le faire ? Oui ? NON ? Raaaah, mais si tu es sur le point de m'embrasser, fais-le rapidement, qu'on en finisse !
Djigo : - "Prouve-moi que tu m'aimes.
Penda : - "Hein ?
Djigo : - "Embrasse-moi.
Hein ? Moi ? L'embrasser ? Impossible, je ne peux pas lui offrir de baiser de mon propre grès. Les baisers sont importants, ils sont la preuve de notre amour. C'est comme les prostituées (je sais, je donne un très mauvais exemple). Elles n'embrassent jamais les hommes avec qui elles couchent, car entre-eux, il est juste question de sexe et d'argent, pas d'amour ! Quoique, ça ressemble un peu à notre situation, à Djigo et moi. Je ne suis avec lui que pour l'argent...mais est-ce que je peux m'autoriser à l'embrasser, pour cet même argent ? Est-ce que mes baisers valent quelque chose...?
Djigo : - "Tu préfères que je le fasse ?
Penda : - "N-non...je vais le faire...
Je m'approche de lui, relève légèrement ma tête, tandis que lui baisse la sienne, et lui dépose un léger baiser sur ses lèvres, en tremblant. Alors que je m'éloigne de lui, il m'attrape par la taille et me scelle les lèvres d'un fougueux baiser, qui me fait monter le feu au corps. Je sens alors ses chaudes lèvres contre les miennes, sa langue à l'intérieur de ma bouche, et son corps reposer sur le mien. Après ça, il se met à me toucher le haut du corps, et à balader ses mains entre mon ventre et mes seins. Je savais que ce bain allait être dangereux. Ensemble, habillés, dans un lit, c'est déjà effrayant, alors imaginez nus, dans une baignoire.
Penda : - "Dji...
Djigo : - "Détends-toi.
Il semble haleter. Est-ce qu'il est...excité ? Ne me dites tout de même pas qu'il compte me faire l'amour ici, dans une baignoire ?! Dans l'eau !!!
Penda : - "Vous...
Djigo : - "Je suis désolé, il m'est impossible de me contrôler alors que tu es là, nue, devant moi.
Ce n'est pas une raison ! Je ne veux pas faire ça ici, moi ! Et ce n'est même pas le lieu qui me dérange, je ne veux pas le faire tout court ! Je l'admets, ses baisers me font de l'effet, et pas qu'un peu, mais tout de même, il ne faut pas oublier qu'il m'a volé ma virginité de force, chose que je ne peux lui pardonner............ou du moins, pas encore.
Tilitilitili, Tilitilitili, Tiliti...
Ce n'est pas vrai, il y a aussi un téléphone dans la salle-de-bain ?! Ah, non, c'est le fixe du salon. Qu'est-ce que je peux être bête ! Je ne sais pas qui nous appelle à cette heure-ci, mais en tout cas, la personne vient de me sauver la vie.
Penda : - "Le téléph...
Djigo : - "Je suis occupé et rien ne pourra m'en arrêter.
Penda : - "Mais...
Il ne m'écoute pas et continue de m'embrasser un peu partout sur le visage, puis le cou, et la poitrine, et le ventre, et les cui...Hé !! La situation devient trop dangereuse, il s'approche de plus en plus de mes périphériques, et je me retrouve désormais dans une position quelque peu...gênante. A croire que je tourne dans un film de -18 ans !
Tilitilitili, Tilitilitili, Tiliti...
Djigo : - "Rah, bon sang !
Djigo cesse finalement ses attouchements et se lève, pour répondre au téléphone. J'assiste alors, encore une fois, à l'exposition totale de son corps de lutteurs sénégalais, et mes yeux ont l'audace de le contempler jusqu'à ce qu'il se couvre d'une serviette tout aussi jolie. Après quoi, il sors de la salle-de-bain et me laisse ainsi, plaquée contre le bord de la baignoire, essoufflée et le corps fiévreux.
Qu'est-ce qui m'arrive, au juste ? Qu'est-ce qui LUI arrive ?!? S'il aurait voulu me faire du mal, il m'aurait directement pénétré, sans penser aux conséquences ni aux...comment on appelle ça déjà...les prili...préliminaires ! Oui, c'est ça ! Il n'aurait pas cherché à me détendre ou à m'exciter, pour que je ressente plus de plaisir. Non...alors pourquoi ? Pourquoi est-ce qu'il s'attardait autant sur mon corps ? Je n'en suis pas déçue, hein, ce n'est pas comme si j'étais Mmmh Mmmmh, mais...c'est troublant. Il n'y a même pas une semaine, il était brutal, violent, froid et hostile, et voilà qu'il se met désormais à s'inquiéter pour moi, à chercher à me faire plaisir (même par la biais de Tata fanta) et à prendre soin de moi...Djigo : - "Penda
Penda : - "O-oui ?
Djigo revient dans la salle-de-bain, à moitié habillé, une chemise à la main.Djigo : - "J'ai une urgence, je dois m'en aller de ce fait en France, pour arranger quelques affaires. J'ai prévenu Tata fanta, elle logera ici jusqu'à mon retour, de sortes à ce que tu ne sois pas seule et que tu puisses sortir dès que l'envie t'en vient. Je t'ai déposé les doubles des clés près du vase, à l'entrée, et il y a de l'argent dans le coffre-fort, derrière la photo de notre mariage. Tata fanta connaît le code, elle te le donnera et n'hésite pas à lui demander tout ce que tu veux. Ne sois pas troublée par le fait qu'elle s'y serve commodément, je l'en autorise aussi. Et n'oubliez pas d'aller chercher de quoi rendre la maison un paradis pour chats. Juste, fais attention àDoudou, il ne mange pas de poisson et digère très mal le lait. Qui pourrait croire que c'est un chat... Ah, et, si ma mère passe ici ou si vous la rencontrez malencontreusement, faites-lui savoir que je suis en "voyage d'affaire", et non pas pour raisons personnelles. Et l'accès à la maison lui est interdit, compris ?
Penda : - "Oui, mais...vous...vous vous en allez comme ça, sans rien emporter ?
Djigo : - "Ce n'est pas l'argent qui manque, tu sais. Je peux très bien m'acheter des vêtements, de quoi me nourrir et survivre où que je sois. Et puis, Makhtar m'accompagne, il nous a déjà préparé toutes les affaires nécessaires.
Penda : - "Pour combien de temps ?
Djigo : - "...Je ne sais pas. 2 jours. Peut-être 3.
3 jours...ce n'est pas qu'il va me manquer, mais ça va faire vide, sans lui. Tata fanta et les minous seront là pour me tenir compagnie, mais ça ne change rien au fait que l'absence de Djigo sera ressentie...
Djigo : - "Ne fais pas cette tête, je reviens très vite. Allé, à plus tard. Prend soin de toi, et reste à l'écoute de Tata fanta. D'accord ?
Penda : - "Je ne suis pas une enfant.
Djigo : - "Ne me le rappelle pas, cela fait de moi un pédophile. Allé, j'y vais.
Penda : - "😂😂😂😂😂
Djigo : - "Mbeulé
-------------------------------------------------
Commentez et un clique sur ☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆.

VOUS LISEZ
PENDA.
RomanceReprise par le sentiment de vide, de manque, PENDA va basculer dans une zone de souffrance et d' impuissance qui demeure présente en elle où s'y mêlent sourires, mariage forcé, douleur et souffrance.