PENDA.

Partie 15 :

Penda : - "Je suis rentrée...

Djigo : - "Ah, tu es là. Dépêches-toi de te déshabiller.

Penda : - "Hein ?

Djigo est debout devant moi, une serviette autour de la taille. Il vient surement de sortir de la douche...

Penda : - "Comment ça, me déshabiller ?

Djigo : - "Je ne me répéterais pas. Déshabille-toi.

Un être normal m'aurait salué et aurait discuté avec moi de son voyage. Lui, non, ce qui prouve qu'il ne l'est pas.

Et le plus anormal, c'est qu'il me demande directement de me déshabiller....

Qu'est-ce qu'il me veut donc...?

Penda : - "P-pourquoi...?

Djigo : - "Bon, je vais être plus clair. Je t'ORDONNE de te déshabiller, puis je t'ORDONNE d'aller prendre une douche, et enfin je t'ORDONNE de me rejoindre dans la chambre, après. Quelque chose à ajouter ?

Penda : - "Non...

Mais quelle ordure ! A peine de retour qu'il veut déjà profiter de mon corps...Qu'est-ce qui m'a pris de l'écouter et de rentrer aussi vite ?! J'aurais pu rester une heure de plus avec ma famille, ou traîner en route, ou même rester à attendre un instant de plus devant la porte...

Quelle horreur, mais quelle horreur ! Je vais devoir, encore une fois, lui exposer mon corps et me soumettre à ses ordres, et rien ne pourra l'empêcher de commettre des actes répréhensibles sur moi. Il a l'air furieux, en plus. Son urgence a due déraper, quelque chose de funeste lui ai surement arrivé...il faut donc que je me dépêche ! Moins je tarde, mieux sera son humeur.

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Je viens de terminer ma douche. Cela m'a pris plus de temps que je ne le pensais, puisque j'ai hésité plusieurs fois à en sortir. Nul ne sait ce qui m'attend dans la chambre. Mais, quoiqu'il en soit, je n'y échapperais pas.

J'ouvre la porte de la chambre et découvre Djigo...habillé ! Il est anormalement sur son 31.

Penda : - "Oh, vous...

Djigo : - "Hâte-toi, je t'en prie. Mets des sous-vêtements, on est pressés.

Sous-vêtements ? Pressés ? 31 ? Ne me dites tout de même pas qu'il compte me vendre ou me présenter à d'autres hommes ?!? Je ne vais tout de même pas sortir d'ici en culotte et soutien-gorge, et me trimbaler dans tout le quartier...j'ai une pudeur, tout de même ! Il est hors d...

Djigo : - "Mais dépêches-toi, putain !

Penda : - "O-oui, pardon !

Je ne crois pas que j'ai le choix...c'est dommage, je commençais à l'apprécier et à penser du bien de lui, mais au fond, il est et il restera le même : un homme brutal, hostile, et décidément sans cœur. Moi qui pensait qu'à son retour, il rentrerait fatigué à la maison et que j'accueillerais chaleureusement du genre "JONGUÉMA", avec un bon bain et un repas tout prêt, c'est râpé ! J'espérait même qu'il allait me raconter son séjour en France, me parler de tout et de rien, et se plaindre de son travail épuisant. Et qu'il se souviendrait avoir oublié de me passer mon cadeau, un souvenir qui me conviendrait amplement....mais, non. Cela ne se passe pas comme ça, à croire que mes rêves et mes espérances ne deviennent jamais réalité.

Djigo : - "C'est bon ?

Penda :  "Oui...

Djigo : - "Bien. Maintenant, mets ça.

Il sors alors une housse de protection noire, dans laquelle se cache...une robe de soie, en deux parties, l'une de couleur noire, l'autre cassis, avec des sortes de plumes autour du cou et des manches, et un bas légèrement ouvert de la cuisse à la cheville.