Partie 10 :

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XALAAT / PENSÉE

"La gifle que sa mère me mit fut d'une telle puissance que mon corps entier détalla la cuisine, en plein vol, jusqu'à atteindre le bord du plan sur lequel elle avait commencé ses affaires. Le sang qui me coula de la tête me mit alors dans une situation d'affolement irrévocable [...] C'était une première pour moi [...] Cuisiner avec Djigo était drôlement amusant, mais le mieux, c'était de le voir savourer le petit plat de Thiakry que je venais de lui enseigner, tel un enfant en pleine admiration face à un nouveau jouet. [...] Ma blessure le mit dans une telle colère qu'il m'envoya au lit, sans que je n'en comprenne la raison. [...] Une crème vaginale, haha. A mon époque, on n'en avait pas des comme celles d'aujourd'hui, on en fabriquait soi-même. Elles étaient alors faites maison, et nul ne savait si elles allaient nous apaiser ou nous altérer. [...] Tu t'imagines que, quand il m'écarta les jambes; j'en ai suée !

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Alors que je gigote pour l'en empêcher de me baisser mon pantalon, mon genou se décide à aller à la rencontre de son menton, après quoi...

Djigo : - "C'est la deuxième fois que tu me fais ça...

Penda : - "Je suis désolée...

Djigo : - "Désolée ?

Il se lève et détache sa ceinture, qu'il enlève rudement et rapidement.

Djigo : - "On dirait bien que tu me cherches...

Penda : - "Non, pardon...

Djigo : - "Trop tard. Tu m'as trouvé.

Il m'attrape ensuite les deux bras et me les attache au lit, comme la dernière fois.

Djigo : - "Les filles comme toi doivent constamment être attachées pour qu'on puisse y trouver la paix.

Penda : - "Y trouver la paix" ? Que voulez-vous dire ? Détachez-moi !

Djigo : - "Puisque cela sonne comme un ordre, je ne le ferais pas. Allez, écarte tes jambes.

Penda : - "Nooon !

Il arrive tout de même à m'ouvrir les jambes, après m'avoir partiellement déshabillé le bas du corps. Je me retrouve alors les jambes entrouvertes, en culotte, sa tête à quelques centimètres de mes parties les intimes.

Penda : - "Aaaaah ! Non, non, non, non !!

Il est hors de question ! Je ne veux pas ! Je refuse qu'il me touche encore à cet endroit-là ! Et puis, la lumière est allumée. Je verrais tout ce qu'il fait et il verra mon...NOOON !!! Je dois l'en empêcher !

Penda : - "Arrêtez ça, s'il vous plaît !

Djigo : - "Je vais juste vérifier que tout va bien.

Penda : - "TOUT va bien !

Djigo : - "Je n'en suis pas si sûr.

Merde, merde, merde, je vais encore me mettre à pleurer...je ne veux pas qu'il me touche...laisse-mon corps tranquille...

Penda : - "Laissez mon corps tranquille, nngh...

Djigo : - "Arrête de sangloter, tu n'es plus une petite fille, tout de même.

Penda : - "S'il vous plaît...hic...Djigo...hic...

Djigo : - "Raaah !!

Il se relève alors et me détache les bras, avant de me prendre dans les siens. S'il croit pouvoir me réconforter après m'avoir fait pleurer, il rêve ! Je ne peux pas lui pardonner une seconde fois, et surtout pas après ce que sa mère m'a fait subir aujourd'hui. Quelle genre ce personne te blesse pour ensuite te consoler ?! Il n'y a qu'un être sadique pour te faire ça. Il est un peu comme mon père, qui frappait ma mère et allait ensuite s'excuser et la prendre dans ses bras, pour se faire plus facilement pardonner. Mais ce petit jeu ne marche pas avec moi.

PENDA.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant