Partie 19 :

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XALAAT/PENSÉE.

"La robe était si jolie, que je me sentais hideuse à l'intérieur. Je ne pouvais mériter un tel cadeau, et encore moins un bijou de cette valeur. Et pourtant, ils m'étaient bien destinés [...] On avait roulé jusqu'à un hôtel luxueux, aujourd'hui, on en voit partout de ce genre, mais à l'époque des faits, il était très rare de voir des gens manger dans ce genre de lieu. [...] Il me connaissait sans que le connaisse, il m'aimait sans que je l'aime [...] La femme de Monsieur Ndiaye semblait être une vraie catin. Le corps à l'air. Si elle croyait pouvoir cacher son intimité de la sorte, c'était raté pour elle. C'est comme vouloir cacher un mur avec une vitre de verre. [...] Le reste de la soirée fut d'une fougue intense. Nous nous échangions des baisers passionnés, nos corps en feu, et les pensées chamboulées. Tu verras, toi aussi, quand tu connaîtras l'amour et la sexualité avec ton mari, tu ne sauras plus comment t'arrêter [...] On ne peut arrêter un oiseau en plein vol qu'en le tuant. C'en était ainsi pour Djigo. Pour l'arrêter, il fallait le tuer. Mais pour cela, il aurait déjà fallu que je veuille l'arrêter, car, à ce moment-là, c'était surtout moi qui le désirais."

**************
Djigo : - "Bonjour, toi.

Penda : - "Oh, b-bonjour.

Djigo se réveille à son tour, à mes côtés, et se redresse un peu pour me déposer un baiser matinal sur les lèvres.

Djigo : - "Ça va, ton corps ?

Penda : - "Oui, ça peut aller ?

Djigo : - "Je n'y suis pas allé trop fort, si ?

Penda : - "N-non...

Comment il peut parler de ça aussi aisément ? Juste le fait d'y penser me gène...

Djigo : - "Est-ce que ça t'as plu ?

Penda : - "P-pou-pou-pourquoi vous me posez ce genre de question ?!

Djigo : - "Hé hé, regardes-toi, tu es aussi rouge qu'un poivron ! 

Penda : - "Vous vous moquez encore de moi...

Djigo : - "Non, pas du tout.

Il se lève et commence à se rhabiller.

Djigo : - "Tu as prévu quelque chose pour aujourd'hui ?

Penda : - "Non...je ne crois pas.

Djigo : - "Alors on va aller voir Makhtar. Il tenait à te voir. C'est mon meilleur ami, il m'a toujours soutenu depuis mes débuts, alors je tiens à lui présenter ma femme.

Penda : - "Oh...et tout de suite ?

Djigo : - "Oui, cela te dérange-t-il ? Il nous attend pour le déjeuner.

Penda : - "Non, pas du tout. Je me hâte...

Djigo termine de boutonner sa chemise et de fermer son pantalon, puis se rassoit sur le lit et me réplique :

Djigo : - "Si tu n'en as pas envie, ce n'est pas grave. 

Penda : - "Non, au contraire. J'ai envie de le rencontrer, et de connaître votre meilleur ami...Ça me permettra peut-être d'en savoir plus sur vous, hé hé !

PENDA.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant