Partie 25 :

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XALAAT/PENSÉE

"Ma gaieté n'étais plus aussi intense loin de Djigo. Je pensais que je me sentirais mieux aux côtés de Bintou, mais il n'en fut pas du tout le cas. Je ne pensais qu'à lui, tout me le rappellerais, même ce jeune homme, "El Hadj", qui avait ses épaules, les contours de son visage, ses yeux et même ses lèvres. J'avais l'impression d'être en face du jeune Djigo, âgé de 18 ans. Et ce que je désirais d'ailleurs, c'était de le voir...de l'entendre. [...] Quand je l'eu au téléphone, mon cœur s'emballa en un éclair. [...] Et quand il prononça cette dernière phrase, je me sentis mourir. Alors je décida de prendre le dessus."

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Penda : - "Nng...Non, attend, pas ici...

Djigo ne m'écoute pas et continue de me toucher, exaltant, sans se soucier du lieu où il risque de nous mettre le feu.

Penda : - "Djigo...

Djigo : - "Chut, cesse de parler et profites du moment qui nous est offert.

Penda : - "Mais...devant la porte, c'est tout de même risqué !

Djigo : - "Quoi de plus risqué que de venir importuner le plaisir d'un couple fou amoureux l'un de l'autre, ayant été séparé durant 3 jours ?

Penda : - "Ce ne sont que 3 jours..

Djigo : - "Penses-tu ?

D'accord, il a raison, je ne le conçois pas de la sorte, sans oublier que c'est moi qui lui ai demandé de me faire faire un tour au 7ème ciel, mais ce n'est pas une raison pour me faire passer à travers la porte du paradis.

Djigo : - "Alors ? Quel est ton jugement final ?

Penda : - "Je...je te veux.

Sur ces mots, il me clos la bouche de ses douces et chaudes lèvres, avant de la pénétrer de sa langue, humide et encore plus embrasée, cherchant impatiemment la mienne, qu'elle retrouve et conquérit sur le champ. Elle se laisse alors étreindre fougueusement, sans embarras et sans pudeur. Elle est désormais sienne, comme tout le reste de mon corps et de mon cœur. Elle lui appartient, elle lui obéit et suit ses mouvements rapides sans s'écarter de son chemin, ce chemin qu'il trace de sa bouche, allant de mes lèvres à mon cou, puis de ma poitrine à mon ventre, avant d'atteindre le point le plus subtil qu'il puisse être. Ce chemin aussi, qu'il suit de ses mains, au bout desquelles ses doigts procurent une délicieuse fièvre à chacun de leur passage sur ma peau, ravagée par ses caresses. Je le veux aussi, alors je me le permets. Je le touche, je l'étreins, je le colle à moi, je me frotte à lui, cherchant désespérément à lui brûler chaque morceau de son corps. Mais comment ? Je n'y connais rien au sexe. Tout ce que je sais, c'est qu'il présente une forte sensibilité au niveau de son thorax, du bas de son dos, et de ses lobes d'oreilles. Devrais-je les mordre ? Pourquoi pas...

Djigo : - "Nng..

Ah, il a gémis. Mon hypothèse est donc confirmée.

Penda : - "Tu aimes, Djigo ?

Djigo : - "Si j'aime ?

Il me répond par un langoureux baiser, bravant les frontières de mes lèvres et s'attardant ensuite sur mes seins.

Djigo : - "Et toi, tu aimes ?

Penda : - "Moi...c'est toi que j'aime, Djigo.

Il laisse alors apparaître un demi-sourire, à la fois coquin et taquin, qui me laisse supposer en son embarras. Je ne peux d'ailleurs m'empêcher de lui déposer un doux baiser au creux de son torse, qui le fait frissonner encore plus.

PENDA.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant