Mais, apparemment, ce n'est pas le cas pour tout le monde. Djigo a dû s'inquiéter comme un fou en me voyant par terre. Je comprends ce qu'il a dû ressentir et ce qu'il ressent en ce moment, l'inquiétude et le soulagement, car, si je m'étais retrouvée dans le même cas, j'aurais follement paniqué.
Penda : - "Je m'excuse, je ne voulais vraiment pas...
Djigo : - "Une chance pour toi que ta mère m'a appelé. Elle semblait inquiète puisque tu ne lui répondais pas et que tu n'avais pas encore appelé la mère de ta meilleure amie, alors que "tu ne perds jamais une occasion, quand il s'agit d'appeler Bintou". Je ne comptais rentrer que ce soir !
Penda : - "Je vous demande pardon.
Djigo : - "Pardon qui ?
Penda : - "Pardon de ma part.
Djigo : - "Oui, mais à qui ?
Penda : - "A vous ?
Djigo : - "Je ne suis pas "vous", tu sais. J'ai un prénom, et je suis ton mari.
Penda : - "Pardonnez-moi, vous Djigo.
Djigo : - "Pas de "vous" !
Penda : - "Pardonne-moi, Djigo !
Djigo : - "C'est mieux.
Il m'embrasse ensuite, avant de se lever et d'ajouter :
Djigo : - "Je te pardonne, Penda. Mais si tu veux que ce pardon soit total, il te faudra manger ce que je t'ai préparé.
Penda : - "Vous avez cuisiné un repas ?
Djigo : - "TU !
Penda : - "Moi ?
Djigo : - "Non, moi !
Penda : - "C'est ce que je disais, "vous" !
Djigo : - "Mais "vous", c'est moi !
Penda : - "Oui, "vous", c'est "vous" !
Djigo : - "Qu'est-ce que tu peux être Doff ! Je te parle de moi, cesse de me vouvoyer.
Penda : - "Oh, je vois. Qu'a-tu donc préparé ?
Djigo : - "Pizza à la recette secrète Djigo...
Penda : - "Oh, vraiment ? Ouah, c'est trop cool ! J'ai hâte d'y goûter !
Djigo : - "Et n'oublie pas d'appeler Bintou.
Penda : - "Ah, oui.
Je me lève et m'empresse d'aller dans le salon, ou je décroche le téléphone et compose le numéro de Tata Awa, sur le papier, encore posé à côté. Après quelques secondes d'attente, et au moment de raccrocher, quelqu'un décroche finalement.
..... : - "Allô ?
Penda : - "Bonjour, c'est Penda. Suis-je bien chez Bintou ?
Tata Awa : - "Oui, c'est sa mère à l'appareil. Comment vas-tu ? Tu n'as plus appelé à la maison depuis des siècles.
Penda : - "Je vais bien, et vous ? Il est vrai qu'on se parlait deux à trois dois par semaine avec Bintou, mais beaucoup de choses sont arrivés depuis, et j'ai complètement perdu votre numéro. J'en suis désolée.
Tata Awa : - "Ce n'est rien, ta mère n'a pas trop voulu en parler, mais je suppose que c'est personnel. Sinon, je sais comment tu peux te faire pardonner.
Penda : - "Vraiment ?
Tata Awa : - "Oui ! Bintou fête ses 18 ans mardi prochain, mais on compte lui célébrer plus tôt, en tant qu'anniversaire surprise. Elle n'en ai donc pas au courant, et on aimerait spécialement que tu sois son "cadeau".
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PENDA.
RomanceReprise par le sentiment de vide, de manque, PENDA va basculer dans une zone de souffrance et d' impuissance qui demeure présente en elle où s'y mêlent sourires, mariage forcé, douleur et souffrance.