Chapitre 38: Indifférence

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Fetish-Selena Gomez feat Gucci Mane


Tara Marius

"L'obscurité ne peut pas chasser l'obscurité. Seul la lumière peut faire cela. La haine ne peut pas chasser la haine. Seul l'amour peut faire cela.

Il faisait nuit. La clarté de la lune resplendissait dans chaque pièce du lycée. Le ciel était dégagé. Aucun nuage à l'horizon. Une belle nuit de pleine lune comme tout le monde les aime.
Dans ce décors étrange, j'étais vêtue d'une roble blanche. Mes cheveux étaient soigneusement attachés dans un chou et retenus par des épingles. Je ne portais rien au pied.

Un bruit strident se fit entendre dans l'ensemble de l'établissement. Ce bruit se rapprochait un peu plus de moi. Je pris mes jambes à mon cou. Je n'avais aucune idée de ce qui me suivais. Je ne faisais que courir. Courir pour continuer à exister.

Le bruit se rapprochait de moi. Soudain le bruit n'était plus qu'un bruit. La lumière s'y ajouta. La peur hantait mon corps. L'obscurité n'était plus présente car la lumière avait pris sa place. Tout devînt blanc autour de moi. Je ne voyais plus rien tout était trop clair pour moi. Trop blanc. Trop clair.

"L'obscurité ne peut pas chasser l'obscurité. Seul la lumière peut faire cela."

Au même instant, la lumière disparut et me plongea dans un décor sombre. Il a fallu une bonne minute à mes yeux pour s'habituer à la luminosité presque inexistante de la salle. Juste au moment où mes yeux réussirent à voir quelque chose, un projecteur s'alluma au-dessus de quelqu'un. Mon cœur battait à tout rompre. Mon attention était à son paroxyme. Je marchai en direction de la personne, prudemment.

L'individu se retourna doucement, lentement. Je me figeai complètement face à cette personne. Il hantait chacun de mes rêves. Rêves comme cauchemards. Il était devant moi, le regard accusateur, les poings fermés, les sourcils froncés, la machoire contractée. Son expression reflêtait le dégôut. Le dégôut envers ma personne. Il m'en voulait. Il me détestait. Cameron me haïssait aussi bien qu'il me hantait.

Il était comme encré en moi. Mon cerveau s'était imprégné de son visage. Mon cœur s'était imprégné des sensations qu'il me procurait lorsqu'il me touchait. Des émotions que je ressentais quand il me disait que j'étais la seule et l'unique dans son cœur. Ma peau reconnaissait chaque caresses qu'il me faisait. Tous ces doux mots, restaient et resteraient dans ma mémoire...

QUI L'AURAIT CRU? - (TERMINÉ)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant