Chapitre 40: Black Hope

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Alien-Sabrina Carpenter, Jonas Blue


Tara Marius

"-Donne-toi la mort Black Coal...

Non, laissez-moi...

-Donne-toi la mort!

Laissez-moi!

-Lynchez-la!

Non, non, non,NON!"

Je me réveillai en sursaut. Dehors le soleil avait déjà montré ses premiers rayons, les oiseaux chantaient en harmonie, et les voitures étaient déjà en activité; ce samedi avait tout pour plaire. Le temps était idéal, la journée s'annonçait parfaite. Mais je ne me doutais pas que cette journée, ce samedi, annonçait de le début de la fin. C'était le début de la fin de ma vie à Los Angeles. Tout allait changer, ma vie allait prendre un nouveau tournant à partir de ce jour.

Je sortis de mon lit et entrai dans ma salle de bain. Les morceaux du miroir étaient toujours au sol, je ne les avais pas encore enlevé. J'entrai dans la douche et ouvris l'eau. L'eau chaude coula doucement sur ma peau noire. Je passai mes mains sur ma peau doucement en fermant les yeux. Ce n'était que maintenant que je regrettais d'avoir en quelque sorte cédé à la Team Anti. Ce n'était que maintenant que je regrettais d'avoir essayé de martyriser ma peau. J'avais flanché alors que j'aurais pu tenir ferme et leur montrer que je suis plus forte que toute leurs conneries puériles. J'avais essayé de me faire du mal.

Ma peau était belle. Ma peau noire était magnifique. Elle me démarquait des autres, je devais être fière de ma peau et de mes racines. J'étais noire, oui, et ce n'était pas un crime.

Je sortis de la salle de bain et m'habillai d'une salopette short et d'un T-shirt blanc. Je mis mes Converse à mes pieds et pris mon skateboard sous mon lit. Je descendis les escaliers en bois. Ma tante dansait dans le salon sur une chanson de Nina Simone. Je lui fis un gros câlin, et pris mon bol de cornflakes. Je versai le lait dans le bol et pris des copeaux de chocolat et les versai dans mon lait. Je mangeai en regardant ma tante danser. J'étais heureuse et rien ne pouvait me retirer ce bonheur. Je pris un morceau de pastèque, et mon portable. Je voulais et je devais me libérer des choses qui me faisaient du mal. Je me déconnectai de tous les réseaux sociaux, et enlevai la puce de mon portable.

J'étais libre. Enfin.

Je sortis de chez moi mon skateboard à la main. Je le jetai au sol en courant et montai dessus. Ca faisait super longtemps que je n'avais pas fais du skateboard. Ca m'avait tellement manqué! Je tournai après le panneau qui indiquait Ocean Way. Je m'arrêtai devant le Starbucks du coin et y entrai. Je commandai un Mango PassionFruit Frappuccino et m'en allai avec un grand sourire. Cette journée était parfaite. J'avais mon Starbucks à la main, debout sur mon skateboard, les cheveux au vent, le soleil tapant sur ma peau.

QUI L'AURAIT CRU? - (TERMINÉ)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant