Chapitre 39: La Team Anti

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Freedom-Pharell Williams


Tara Marius

"-Encore merci, Zoé.

Elle leva la tête et me sourit. Honnêtement, Zoé me foutait la frousse. Le fait qu'elle m'offrait sa gentillesse comme ça, sans même me connaître, me faisait en quelque sorte un peu peur. Mais mettez-vous à ma place aussi! Personne n'a jamais été gentil avec moi sans avoir des intentions quelque peu douteuses, et là, je me retrouvais avec quelqu'un qui était prête à me passer quelques vêtements par simple gentillesse. J'étais plus à l'aise avec quelqu'un qui voulait me faire du mal, qu'une personne qui voulait juste m'aider. Je ne connaissais pas Zoé, je lui avais adressé la parole juste deux fois, pas plus. Je ne savais rien d'elle et elle ne savait rien de moi, et pourtant elle m'offrait son aide.

-C'est la cinquantième fois que tu me le dis, Tara! Je pense que tu m'as assez remercié, tu ne crois pas?

-C'est que...C'est la première fois que quelqu'un me propose son aide sans mauvaises intentions...

Elle fronça les sourcils marquant son incompréhension. Si je voulais passer pour une fille paranoïaque, j'étais bien partie. Zoé me regardait maintenant avec de grands yeux. Contre toute attente, elle se mit à rire. Mon malaise disparut et bientôt je me joignis à ses rires.

- T'es super bizarre Tara! J'aime ça, dit-elle en riant"

Je sortis des vestiaires de sport, et allai dans les couloirs pour rejoindre mon cours de philosophie. Zoé me salua et s'en alla vers sa classe. Plus personne n'était dans les couloirs. L'établissement était plongé dans le calme, comme dans les rêves que j'ai l'habitude de faire. J'étais toute seule dans les couloirs.  Je passai devant la salle de musique et quelque chose attira mon attention: la porte était ouverte. La salle de musique est la seule salle du lycée à être toujours fermée à clefs. Personne n'a le droit d'y aller sans l'autorisation du professeur de musique, Madame Schwarzenegger. 

Je m'avançai doucement vers la porte de la salle, sans faire de bruit. J'ouvris la porte en prenant bien soin d'être discrète, et pénétrai dans la pièce. Assis sur un divan, Cameron était saoul, il tenait une guitare entre ses mains, et s'acharnait sur les cordes de la pauvre guitare. Il prit une feuille qui était déjà noire de text, et griffonna sur celle-ci. 

"-C'EST NUL PUTAIN!

Il prit une bouteille d'un liquide marron et le bu d'une traite. Il attrapa la guitare et se mit à fredonner quelques mots. Je m'avançai vers lui et posai ma main sur son épaule. Je sais que mon comportement est contradictoire, mais j'aime Cameron. Je ne pouvais le laisser se saouler jusqu'à en vomir devant moi. Tout mais pas ça. Depuis le début de cette histoire, j'éprouvais de la culpabilité. Je me sentais coupable d'être la cause son mal-être. Il se retourna et quand ses yeux croisèrent les miens, les battements de mon cœur s'arrêtèrent net, ma gorge se noua, et mes yeux s'embuèrent. Cameron ressemblait à  un monstre. Il n'étais plus du tout le même. Et tout était de ma faute.

QUI L'AURAIT CRU? - (TERMINÉ)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant