Les Etats-Unis sont riches en diversité et différence qui en fait un grand pays.
Aux XXIeme siècle, chaque personne sur Terre est libre. Chaque personne a le droit d'être différent.
Mais qui a dit que la discrimination n'existait plus?
Tara est une...
Tableau (Media): Norman Rockwell,"The problem we all live with"
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The Weight-Shawn Mendes
Tara Marius
Ma tête me faisait affreusement mal. Une migraine semblait prendre place peu à peu dans mon esprit. La douleur était si forte que je me redressai d'un coup sur mon lit. Un détail attira mon attention. Le décor de ma chambre avait changé. Les murs d'habitude encombrés avec des posters et des Post-it un peu partout, étaient désormais vierges. Les murs en briques étaient maintenant en bois. La Boombox avait été remplacé par un lecteur de disque vinyl. Mon lit n'était plus aussi comfortable qu'avant, il était métallique et le somellier grinçait sous mon poids.
Je n'étais pas dans ma chambre d'avant. J'étais dans une chambre des années 60. Intriguée par ce changement soudain d'époque, je me levai de mon lit et quittai cette pièce. Je descendis les escaliers en bois et tombai face à un salon d'un autre âge. Je tournai ma tête et vis un mirroir. Ce que je vis m'interpella. Mes cheveux étaient attachés dans un chou retenu par un ruban. J'étais couverte d'une robe en coton blanche. J'étais la parfaite petite fille sage.
Ma tante sortit en courant de la cuisine et se mit à chercher quelque chose. Elle monta dans sa chambre et redescendit avec un gros sac avec des vêtements à l'intérieur. Voyant qu'elle se dirigeait vers la porte en courant, je la suivai pressant le pas pour ne pas la perdre de vue.
Des sirènes se firent entendre dans les rues. Des croix plutôt étranges étaient dessinées sur certaines facades de maison. Autour de moi, des Noirs, hommes, femmes, enfants, vieillards, couraient, regardaient derrière eux, comme s'ils surveillaient quelque chose, quelqu'un. Devant moi, ma tante marchait aussi vite qu'elle pouvait, je courrus et attrapai sa main. Étrangement, elle ne sentit pas ce contact. Je tirai sur sa main pour voir si elle le remarquerait mais rien n'y fit, j'étais comme invisible.
Tout à coup les sirènes devinrent plus forte, plus proche.Les Noirs qui pressaient déjà le pas se mirent à courir. Ne sachant pas quoi faire, je pris la main de ma tante et courrus. Je me retournai et vit au loin un groupe de personnes habillés en blanc et portant de grands écriteaux avec écrit dessus, "No Blacks" ou "Blacks are demons". Au milieu de ces hommes, il y avait un grand monsieur qui tenait une grande croix blanche en bois, sur leurs vêtements des croix balnches sur un fond rouge étaient imprimées.
"-Oh non, le Ku Klux Klan, s'écria ma tante"
La masse de foule noire se mirent à courir. Les enfants poussaient les vieillards pour s'en sortir, les femmes se frayaient un chemin à travers la masse. Ceux qui étaient derrière, poussèrent ceux du devant car tout le monde s'avait que ce n'était qu'une question de temps avant que le K.K.K ne passe à l'attaque.
