Non, vous ne rêvez pas ! Nous sommes bien un mardi et pourtant je vous poste un nouveau chapitre ! 🎉
J'ai décidé de changer le rythme de publication, j'ai pris beaucoup d'avance dans mes écrits. Ce qui signifie que vous n'aurez plus un mais DEUX chapitres par semaine ! Si tout va bien ce devrait être le mardi et le vendredi. J'espère que la nouvelle vous fait plaisir et je vous laisse en compagnie de Thomas et Julia... 😏----
Je ne réponds plus de rien. Les baisers de Thomas m'empêchent toute lucidité. Ils sont pressés, bestiaux, envoutants. Je supplie mon corps de le frapper afin qu'il me lâche, de lui crier dessus jusqu'à ce qu'il parte. Pourtant je n'arrive à rien, je ne maîtrise même plus mes gémissements. Voilà l'emprise que Thomas a sur moi. Cela continue de m'effrayer.
Je n'arrive jamais à savoir comment on en arrive là. A chaque fois qu'il y a un geste, une parole, un regard déplacé je me jure que jamais plus il ne se reproduira. Et pourtant, me voilà, encore dans une situation que je regretterai. Mais qu'est-ce que c'est bon putain !
Ses lèvres ont un goût acide, on dirait du citron. C'est comme quand j'étais petite, ma sœur et moi avions un jeu, plutôt un plaisir secret. Elle nous coupait à chacune un tranche de cet agrume, on avait alors le droit de lécher la pulpe juteuse car quelques goûtes subsistaient. Je lèche sa lèvre inférieure. Sur la langue, cela paraissait encore doux. Puis, on comptait jusqu'à trois. Un, deux, trois. On mordait dans le citron à pleine dent. Je cherche sa langue avidement. Les arômes du fruit nous brûlaient les lèvres. Ses baisers brûlent les miennes. Une explosion de saveur faisait alors surface, et, nous tentions de garder le citron en bouche le plus longtemps possible. Cela devenait de plus en plus difficile... Difficile de le quitter. Puis lorsque nous ne tenions plus, on lâchait l'agrume. Notre besoin de respirer se fait plus puissant alors on lâche prise quelques secondes. Mais immédiatement, malgré la douleur qui subsistait sur nos commissures, on avait qu'une envie : goûter au citron de nouveau. Nos bouches se pressent de nouveau, plus folles que jamais. Ma soeur a toujours été plus forte que moi dans ce domaine.
Je passe une main dans ses cheveux pour intensifier le baiser ce qui manque de me faire flancher tant mon désir atteint son paroxysme. A ce moment plus rien ne compte. Je me fiche qu'il drague une autre fille devant moi, je me fou qu'il me repousse, je m'en balance qu'il cherche toujours à me pousser à bout. Je veux profiter de cet instant car je sais que dans quelques minutes il fera déjà parti du passé. J'ai toute la vie pour réfléchir à mes actes, là ce n'est pas le moment.
C'est ça mon gros problème, je pense trop. On me la toujours dit, toujours reproché. J'analyse chaque situation, observe chaque détail puis je me fais une idée. Elle germe en moi et ne me quitte jamais. Je dois ma détermination à ça, mon franc-parler. Parce que, j'ai tellement réfléchi à chaque chose qui me semble importante, que je sais que j'ai raison. Il m'arrive de me tromper, souvent même. Mais, ça me permet de défendre mon point de vue jusqu'au bout. Il ne faut jamais faire taire sa petite voix à cause du brouhaha des autres. Pourtant, en ce moment, ma capacité de jugement a complètement quitté le navire. Ou bien, c'est moi qui l'ai jeté aux requins ?
Thomas pose une main sur ma hanche pendant que son bassin se rapproche dangereusement du mien. Aucun de nous ne prend le temps de récupérer son souffle trop happé par les envies qui nous submergent. Son autre main vient attraper ma fesse et en un clignement d'œil je me retrouve de l'autre côté, assise sur le plan de travail. Lorsque ses lèvres se posent dans mon cou je me mords la lèvre si fort afin de ne pas crier. Ne pas lui montrer ce qu'il te fait éprouver. Pourtant il ne cille pas, il a même l'air de plutôt apprécier. Il mordille ma peau sensible sous mon oreille tandis que mes jambes se resserrent sur son bassin. Il laisse échapper un grognement que j'enregistre immédiatement dans un coin de ma tête. Je n'entendrai que lui lorsqu'il me criera des cruautés. Parce qu'on finira bien par se cracher à la gueule. Seulement, maintenant, je suis prête à tout lui donner pour que cet instant ne s'arrête jamais. Ses mains s'aventurent sur le haut de mes cuisses et mon cœur rate un battement lorsque mon t-shirt remonte sur mes hanches.
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It's Time, Tout commence avec toi
Romance" Si l'eau pouvait éteindre un baiser amoureux, Ton amour qui me brûle est si fort douloureux, Que j'eusse éteins son feu de la mer de mes larmes. " Pierre de MARBEUF Julia, jeune fille de dix-huit ans emménage dans une colocation avec sa meilleure...