Chapitre .20.

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Munis de leurs panoplies anti poussière faite de gants, foulards sur la tête, mouchoirs sur le nez et balaies pour venir à bout d'éventuelles toiles d'araignées, les deux jeunes filles entament leur descente à la cave suivie par Maggy qui leurs emboîtent le pas.

La seule lampe éclaire faiblement l'endroit mais les lucarnes hautes du mur de la façade laisse passer la lumière du jour, ce qui permet d'avoir une bonne visibilité. Du haut de l'escalier, elles arrivent à avoir une vue d'ensemble de l'ampleur de la tâche.

- Je pense que les affaires des anciens propriétaires que vous cherchez sont par ici, dit Maggy.

Elle leurs désigne un côté assez bien rempli mais au moins elle n'auront pas à tout déplacer.

- j'ai toujours voulue me débarrasser de tout ça mais je n'ai jamais eu l'énergie pour le faire, continue Maggy, surtout qu'il n'y a que des vieilleries sans importance.

Maggy qui prend appuie sur la rampe, descend péniblement les marches. Elle s'arrête au milieu des escaliers sentant que la rampe est bancale et qu'elle risque de céder à tout moment. Lizzy vient de le remarquer, elle s'empresse d'aider la vieille dame à remonter.

- ne t'inquiète pas Maggy, on va bien se débrouiller et on te ramènera tout ce qu'on trouveras d'intéressant, dit-elle en la poussant à s'assoir sur un fauteuil.

- très bien ! Dit Maggy, mais ne vous blessez pas en soulevant des cartons trop lourd.

Lizzy acquiesce et va rejoindre April qui s'attaque déjà à quelques étagères et guéridons empilés sur les cartons.

- le coin près de la chaudière est vide, dit-elle, on va déplacer le maximum de choses là-bas pour dégager cet endroit.

Les minutes défilent....les filles occupées à ouvrir chaque carton, le refermer, soulever et poser à côté...et ceci jusqu'à ce que tout soit bien dégagé. Il ne reste plus que quelques valises anciennes qui n'ont rien à voir avec le reste du bric à brac entassé.
Elles ont le dos en compote, les mains en miettes, le visage couvert d'une couche de crasse faite de sueur et de poussière mais elles ont la satisfaction d'en avoir fini.

- Je pense qu'on y est ! S'écrit Lizzy toute excitée comme si elle venait de tomber sur un trésor, penses-tu qu'il faut les ouvrir ici ou les monter en haut ? La logique voudrais qu'on les ouvre ici car j'ai l'impression que c'est assez lourd pour monter les escaliers avec tout ça mais...ici c'est mal éclairé et j'ai envie de tout voir en....

Lizzy ne termine pas sa phrase en remarquant qu'elle était partie dans une tirade que son amie n'entends pas du tout... celle-ci fixe le mur d'un air inquiet.

- hey! Tu m'écoute ! Dit Lizzy en claquant des doigts devant le visage d'April.

- tu n'as rien remarqué ? Dit-elle enfin

Lizzy jette un oeil sur la direction du regard de son amie mais ne remarque rien de particulier.

- quoi ?

- la grosse fissure au mur, répond April.

Maintenant qu'elle le dit, Lizzy note la zebrure parcourant le mur de bas en haut.

- c'est la cave ! Dit Lizzy, toutes les vieilles maison ont se genre de fissures au mur.

- tu penses que ce n'est pas grave ? Demande April pas du tout rassurée

- je pense surtout que la maison doit bien avoir un siècle, c'est normal que les murs montrent quelques faiblesses, dit Lizzy en essayant d'être rassurante, Allez vient ! Ajoute-t-elle, on va ouvrir ce pourquoi on s'est donné tant de mal.

April et Lizzy à New-York (Terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant