Chapitre. 38.

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On est en début du mois de décembre et les températures commencent à chuter inexorablement. La vue des arbres et des immeubles de la ville à beau être magnifique, Lizzy reste insensible à ce charme à cause du vent froid qui lui glace le visage malgré le gros cache-nez qui recouvre la moitié de son visage et qui ne laisse paraître que ses yeux.
Elle décide de prendre un taxi pour rentrer plus tôt et pour prolonger le.plaisir de cette journée. Contrer Conrad Atkins est jouissif. Elle pousse un petit rire en y repensant ce qui interpelle le chauffeur qui la regarde d'un œil suspect.

Il doit penser que je suis folle à rire tout seule.

Il ne dit cependant rien et ce reconcentre sur sa conduite.

Les rues défilent jusqu'à Brooklyn où l'ambiance de Noël commence à s'installer dans les rues. Les couronnes de fleurs accrochés aux portes d'entrée et les fenêtres ornées de décorations ainsi que des guirlandes lumineuses. C'est émerveillement pour les yeux et ça a le mérite de réchauffer les coeurs.
Arrivée à la maison, Lizzy se débarrasse de son gros manteaux et de ses bottes et se précipite dans la cuisine bien chauffée par le four allumé d'où émane une délicieuse odeur de gâteau.

- bonjour Maggy !

La vieille dame occupée à mettre la vaisselle sur un plateau, n'a pas remarqué Lizzy tout de suite.

- bonjour Lizzy! Tu serais gentille de sortir le gâteau du four, je pense qu'il est cuit.

Lizzy regarde Maggy bien âpreté.

- est ce qu'il y'a des invités qui vont arriver? Demande Lizzy curieuse.

- Sarah Rokeach et sa nièce vont venir, elles ont appelé april ce matin. Elle seront là d'une minute à l'autre, répond Maggy.

- en voilà une bonne surprise! Et justement où est April ?

- elle est rentrée tout à l'heure, répond Maggy, elle est montée directement dans sa chambre et d'après ce que j'ai vu, elle n'est pas de bonne humeur.

- je vais voir ....

Lizzy monte les escaliers un peu inquiéte pour son amie car elle sait qu'April est un véritable boute-en-train et qu'elle est rarement de mauvaise humeur. Elle la retrouve assise au milieu d'un tas de feuilles éparpillées sur son bureau et d'autres au pied de sa chaise. April a les coudes sur la table en se tenant la tête comme si elle voulait s'arracher les cheveux.

- qu'est ce qui t'arrive? Demande Lizzy doucement.

- il n'y a rien qui vient! S'écrit April.

- comment ça? De quoi tu parles?

- de la robe de mariée ! J'ai beau me triturer le cerveau, rien ne sort. J'ai fait un million de croquis et rien de concluant. Je flippe complètement....Il ne reste plus que quinze jours pour présenter un modèle fini.

- ça va, tu as le temps, dit Lizzy pour la rassurer.

- tu ne comprends pas! La couture à elle seule va prendre des jours, s'il y'a du perlage à faire en plus c'est carrément mission impossible,ce qui limite énormément mes possibilités, en plus les meilleurs étoffes sont parties parce que j'ai eu du mal à me décider pour choisir....j'ai l'impression que c'est foutu...

Lizzy regarde son amie s'agiter et balancer les bras dans tout les sens en expliquant qu'elle n'y arriverait pas. Elle se décide à la tirer vers le lit et la pousse à s'assoir avant de ce mettre devant elle.

- regarde moi....allez! Dit Lizzy.

April baisse les épaules, se redresse et regarde son amie résignée.

April et Lizzy à New-York (Terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant