4.Au boulot !

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J'arrivais devant l'entreprise et après quelques minutes de stress je me décidais à entrer. Je saluais Lisa et montais directement au 42ième étage. Je devais aller me présenter à mon manager, Gabriel Simon, un coureur de jupons inarrêtable d'après Lisa. J'arrivais devant son bureau et toquais.

- Bonjour, je suis Katie la nouvelle.

- Bonjour, je suis Gabriel ton manager. Ne rentrons pas dans les formules de politesse habituelles : tu peux me tutoyer et m'appeler par mon prénom. Me disait-il en me lançant un petit clin d'œil. Bon je vais te montrer ton espace de travail et te présenter à ton collègue Matt

- En fait, je l'ai rencontré hier soir dans un bar. Lisa de l'accueil me l'a présenté.

Gabriel me lance un regard étonné et me lançais : Et pourquoi n'ai-je pas été invité à te rencontrer ?

Je sentais le rouge me monter aux joues.

- Ne t'en fais pas ! Je rigolais. Puis bon il y aura surement d'autres occasions.

Et un nouveau clin d'œil, un ! Aurait-il des spasmes de l'œil ?

Nous arrivions à hauteur de Matt et Gabriel me désignait mon nouveau bureau d'un geste de la main. Je m'installais rapidement en souriant à Gabriel qui ne tardait pas à retourner vers bureau.

- Mon dieu ! J'ai cru qu'il n'allait jamais me lâcher ... Dis-moi il a un souci à l'œil ? Il m'a lâché plus de clin d'œil sur les quelques minutes où je l'ai vue que quinconce.

Matt se mettait à rire de bon cœur.

- C'est un coureur de jupons, ne fais pas attention à lui. Me lançait-il en faisant à son tour un clin d'œil.

- OMG ! Il t'a contaminé ! Qu'est-ce que vous avez tous à la fin ?

- On ne peut résister que difficilement face à une créature dans ton genre voilà tout !

Hum intéressant ! Matt avait l'air intéressé. Je n'étais pas non plus indifférente à son charme mais j'étais joueuse. J'allais le faire mariner : j'adorais ça, j'avais mon côté sombre qui ressortais.

- Il peut toujours espérer, ce n'est pas du tout mon genre ... Lâchais-je sournoisement.

- Tu m'intrigues et c'est quoi ton genre ?

- Et si on en parlait plus tard, par exemple à midi quand tu m'emmèneras manger un truc.

- Tes désirs sont des ordres.

Déjà 12h05, mon ventre criait famine. Nous nous dirigions vers la sortie lorsque Colin nous abordait.

- Je peux me joindre à vous ?

- Bien sûre Colinou, Matt allait justement m'emmener manger dans votre endroit préféré.

Je voyais le visage de Matt se crisper lorsqu'il entendit le petit surnom que j'avais donné à Colin.

Colin avait bien remarqué le changement facial de Matt et me regardait du coin de l'œil en souriant. J'espérais qu'il rentrerait dans mon jeu.

J'étais assise sur un banc quand les garçons arrivaient avec les sandwichs.

Matt me regardait avec insistance comme si il voulait lancer la conversation. Et je savais de quoi il voulait parler, je décidais de me lancer.

- Donc pour en revenir à notre conversation de tout à l'heure, Gabriel n'est pas du tout mon genre. Je n'aime pas du tout les gens aux cheveux blonds, par contre j'adore les gens aux cheveux noirs ou bruns. Mis à part ça, je ne regarde pas trop le physique. Je m'intéresse à des choses plus primordiales.

Matt un léger sourire aux lèvres : des choses plus primordiales comme quoi ?

- La personnalité : l'humour, la gentillesse, l'audace, la franchise. J'ai besoin qu'on me fasse vibrer.

Je savais que la description correspondais en partie à Matt, je voyais dans ses yeux le désir qui augmentait et je décidais d'augmenter un peu les enjeux. Je me mordais la lèvre puis lâchais : Et ce que j'adore particulièrement c'est les talons ! Purée si la meuf porte des talons qui lui allongent les jambes, je tombe sous le charme directement.

Je voyais le visage de Matt se décomposer.

Colin avait bien compris mon manège et lançais innocemment : Tu dois être un de ces aimants à femmes en soirée !

- Oui j'ai pas mal de succès auprès de ces dames. D'ailleurs ça vous dit de sortir ce vendredi ? Je vous promets de ne pas vous faire trop d'ombre, enfin je vais essayer.

- Avec plaisir beauté.

- Heu ... Oui ... d'accord. Bon je vous laisse, je dois vite aller passer un coup de fil. On se retrouve au bureau.

POUM ! Et un Matt dans mes filets, un.

Nous regardions Matt s'éloigner la mine déconfite. Je ricanais silencieusement.

- Dis donc, tu n'y est pas allée de main morte. Carrément prétendre que tu aimes les femmes c'est criminel. Colin passait une main dans ses longs cheveux. Le pauvre a l'air tout dégoûté. Il tournait son visage vers moi plongeant son regard profond dans le main tout en déposant une main sur mon épaule. Ne le fais pas trop mariner, ça reste mon meilleur ami même si toi et moi avons aussi une amitié de longue date. Et tu comptes faire quoi pour le surprendre ?

- Depuis notre conversation d'hier, tu sais à quel point j'aime les faire mariner mais c'est simplement pour mieux les ramener par la suite. Je sais disais-je en levant les mains en l'air je suis sadique sur les bords mais j'adore chasser avant d'abattre ma proie. Puis Colinou ne t'inquiète pas je mettrai les choses au clair avec lui quand il sera temps. Et ne me regarde pas comme ça, je ne compte pas te dévoiler mon plan pour ce vendredi.

Il était déjà l'heure de retourner au bureau. J'espérais que mon beau gosse m'adresserait encore la parole.

Malgré la tristesse dans son regard, Matt restait lui-même et me lançait sans cesse des blagues.  La journée se terminait avant même que je m'en rende compte. Travailler avec lui c'était vraiment agréable, j'en étais surprise moi-même.

Je saluais mes collègues et je rentrais chez moi.

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Un choix impossible.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant