Jaloux (miraculous)

19.

" Wayzz m'avait prévenu qu'il sentait que le Papillon s'était calmé. Je me doutais que Gabriel retrouverait ses humeurs et son coeur en te croisant.
- Vous saviez qui il était depuis le début ?
- Oui.
- Pourquoi l'avoir caché ?
- Les choses auront été moins drôle !
- Vous avez accepté de mettre des personnes innocentes en danger en gardant ce secret longtemps !
- Mais Marinette, si je l'avais dit, Gabriel serait toujours aussi malheureux et ça t'a permis d'avoir plus de confiance en toi ! Les akumatisés effrayaient plus qu'ils ne faisaient de mal...
- Je ne vous suis plus, maître.
- Ça ne sert à rien, de toute manière. Donnez moi le miraculous du Papillon, s'il vous plaît. "
Marinette s'exécuta. Maitre Fu prit l'objet en question puis prononça une phrase horrible pour la jeune fille :
" Redonnez moi aussi votre miraculous. Paris est en sécurité, désormais.
- Mais... Non ! Je... C'est hors de question ! Tikki est mon kwami et une amie précieuse ! On vient de se retrouver... Vous n'avez pas le droit de me la reprendre !
- Marinette, dit la kwami, tu n'as pas le choix. Peut-être que quelqu'un dans le monde a besoin de moi pour protéger son entourage. Il faut que tu me laisses partir.
- Je viens juste de te retrouver ! hurla l'adolescente, désespérée.
- Marinette ! Ce fut un honneur de te connaître, mais il faut nous dire adieu.
- Non ! "
Marinette pleura toutes les larmes qui lui restait. Ses mains enlevèrent tout de même son miraculous et se tendirent pour les rendre à Maitre Fu.
" Tu as fait le bon choix, Marinette. Bon, reprit-il pour lui même, plus que Plagg a reprendre ! "
Il disparut dans le couloir.
" Tikki... "
Son kwami, à peine retrouvé, lui avait de nouveau été dérobé. Après plus d'une demi-heure, Marinette marcha machinalement vers la porte de la chambre d'Adrien. Elle toqua, avec un peu d'espoir.
" Vas-t-en, Mari ! lui répondit Adrien.
- J'ai... besoin de ton soutien...
- Laisse moi.
- Je sais ce que tu ressens ! cria-t-elle tout de même. Tu te sens trahi et incompris ! Tu aimerais ne jamais avoir entendu toutes ces paroles ! Tu voudrais être à des lieux sous la terre ! Je suis passée par là, par ta faute ! Je ne me suis pas sentie bien. Je ne voulais plus croire en personne ! Malgré tout, je sais que sans Alya, je n'aurai pas tenu. Je ne sais pas ce que j'aurai fait sans elle ! Tu as besoin de soutien, je le sais. Laisse moi entrer, laisse moi m'occuper de toi, de te rassurer ! Tu as besoin de cette aide, Adrien.
- Pas de la tienne ! "
Le coeur de Marinette se déchirait toujours un peu plus à chaque parole du blond. Elle se remémora les mots de Gabriel.
" Je sais que je t'ai blessé. J'en suis désolée. Ce que j'ai fait à rendu ta situation encore plus dure qu'elle ne l'était déjà. Je veux juste que tu saches que tu compte beaucoup pour moi et... et que j'accepterai ton choix, quel qu'il soit. "
Adrien resta silencieux. Marinette versa deux fois plus de larmes.
" Je t'aime, souffla-t-elle. Même si tu ne m'acceptes plus, mon amour sera le même. "
Marinette quitta le bâtiment, la tête basse. Le Manoir était devenu un second domicile en deux semaines. Elle reviendrait. Pour Gabriel. Pour Adrien. Pour elle...

Adrien avait entendu ce qu'elle avait dit.
Je t'aime.
Ces deux mots restaient dans sa tête. Deux mots qui avaient tellement d'importance...
Je t'aime.
Il savait qu'elle avait raison, qu'il avait besoin d'être aidé. Mais il refusait de l'admettre. C'est bien connu : certains hommes ont une grande fierté qui ne doit pas être blessée... Adrien était de ceux-là.
Il se leva de son lit et regarda par la fenêtre. Il vit le visage vaincu de Marinette. Elle, d'ordinaire si joyeuse, pleurait seule dans Paris. Était-ce lui qui l'avait mis dans cet état ? Adrien se disait que la perte de Tikki y était pour quelque chose, l'identité du Papillon aussi. Il ne pouvait pas s'empêcher de penser que lui aussi, l'avait blessée.
Adrien soupira. Et dire que si il n'était pas tombé amoureux de Marinette, rien de tout cela ne se serait passé comme ça... Vive la vie !

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Désolée pour mon grand retard mais les vacances commencent à se remplirent, du coup, j'ai pas trop le temps d'écrire.
Ce sera pareil pour au moins une semaine encore de vacances.
Ne vous en faites pas, je penserai quand même à vous !
Merci encore