23

2K 83 11
                                    

Les heures passent, les jours, puis les semaines. Cela fait plus de trois semaines que j'ai engueulé Pasquarelli. Trois semaines qu'il ne m'a plus parlé. J'étais enfin tranquille. Je pouvais enfin réviser mon bac en toute tranquillité sans penser à lui, sans penser au mal qu'il me fait. Agus a laissé tomber le plan Carolina puisque celle ci n'a personne d'autre que son amour dans sa vie. Et son amour est toujours avec elle, toujours à se bécoter. Je les vois tous les jours. Mais je sens que Ruggero me regarde intensément quand je passe pas loin d'eux.

Nous n'avons plus qu'un cours de sport en commun avant les vacances. Plus que deux heures à jouer en équipe avec ce gros salaud. Je m'entraîne avec Jorge et Valentina. Celle ci est devenue une excellente amie. Quand nous avons un devoir à faire en binôme en anglais, nous nous mettons directement ensemble. Jorge a compris que pour moi, il n'était qu'un simple ami. Et il a aussi compris qu'entre Ruggero et moi, c'était la guerre. Ana et Chiara s'entraînent donc avec Pasquarelli. Il me regarde, tellement longtemps, qu'il se prend une balle sur la tête. Je ne peux m'empêcher de sourire, lui faire montrer que je me vange. Les filles gloussent et touchent ses cheveux pour vérifier que le ballon n'a pas frapper fort. Il leur prend les poignets et les enlève de ses cheveux, se lève et leur dit qu'il va bien.
Je suis en colère contre les filles car il n'y a que moi qui peux toucher à ses cheveux, mais contente car il s'est défendu. Carolina a vu toute la scène, et son regard furieux montre qu'elle se vangera. De qui ? Je ne sais pas.

Nous faisons un match quatre contre quatre. Ana et Chiara sont arbitres. M. Ruggero ne voulait pas perdre, soit disant qu'elles feraient baisser sa moyenne. Je rigole intérieurement. Quelle bonne blague.
Je marque le dernier point avant que le prof siffle. Valentina et moi tapons dans nos mains pour nous féliciter, et juste après ça, quelqu'un me prend dans ses bras.

- On a gagné Sevilla !

C'est Pasquarelli.

- Oui et ? Dégage de là, je ne veux plus te voir.

Il se met en face de moi. Je le regarde droit dans les yeux, lui faisant passer ma colère à travers ceux-ci.

- Pourtant, qui est-ce qui m'a regardé quand je me suis pris la balle sur la tête ?

Je ne réponds pas et il me sourit.

- On ne dit plus rien hein ?

Je le tape au niveau de la cage thoracique mais il n'a même pas eu mal.

- Ne t'inquiètes pas Sevilla, mes cheveux ne sont réservés qu'à toi.

Il me fait un clin d'œil et s'en va rejoindre d'autres gars. Je lâche un bref sourire et Cande me rejoint et m'engueule presque :

- Putain mais Karol ! Tu as tenu trois semaines sans lui parler ? Même en sport ! Et là, tu lui parles ? Après, ne me dis pas que tu ne te sens pas bien à cause de lui !

- Il m'a dit que ses cheveux m'étaient réservé, je chuchote, encore sa voix dans ma tête.

- De.. de quoi ? me demande Cande.

- Il m'a dit que ses cheveux m'étaient réservé.

- Comment ça ?

Je lui explique brièvement son coup de ballon sur la tête. Elle rigole, fière qu'il s'est pris une telle chose sur sa face.

- Et moi j'étais juste en train de nous féliciter avec Valentina. C'est lui qui a commencé. Mais maintenant, je ne sais plus quoi faire. Il est re-rentrer dans ma vie juste pour une victoire de basket.

Cande me console, et nous nous changeons.

Salut salut ! 23 ème chapitre ! Vous plaît il ? ☺

Bisous bisous ❤😊

Lyzéa

BAD BOY [ruggarol] - TERMINÉ Où les histoires vivent. Découvrez maintenant