Malgré tout, je pars en cours, décidée à faire comme s'il n'a jamais existé. Je me concentre, comme je l'étais au début de l'année. Le professeur de mathématiques nous rend les contrôles ( depuis le temps que j'attendais ) et je suis contente de savoir que je ne l'ai pas loupé. Je continue ma journée en compagnie de Cande, mais, l'après-midi, je devais la quitter une heure pour aller en anglais. Je rentre dans la salle et prends ma place habituelle. J'entends une voix qui demande à mon voisin de changer de place. Je prends le poignet de mon voisin et je lui dis :
- Ne change pas de place !
- Allez Sevilla ! Viens à côté de moi !
Je lui lance un regard glacial, noir, énervé. Il me fait un sourire, comme s'il était gêné. Il me fait les gros yeux, et repars à côté de sa meuf. On devrait faire un cours sur les sentiments des femmes, peut-être qu'il comprendra. Quoique, je ne suis pas sûr qu'il comprendrait quelque chose. Je remercie mon voisin, qui, au passant, se nomme Julien. Au moins, il servira à me tenir loin de Pasquarelli.
Le cours fini, Cande et moi allons aux toilettes. Mes yeux sont un peu rouges et mon mascara est presque inexistant. Nous ressortons pour aller dehors, respirer l'air frais du fin de mois de novembre . Cela fait plus de deux mois que l'italien me menait la vie dure, et plus de deux mois que je ne me reconnais plus. Mon amie me fait un câlin, et repartons en cours.
La dernière sonnerie de la journée retentit et je me précipite dehors pour rentrer chez moi, à me morfondre dans mon sort. Je courais presque, j'étais pressée, je ne voulais pas retomber sur lui. À cinquante mètres de ma maison, je ralentis, reprends mon souffle et je remarche normalement.
- Karol, attends moi !
Je n'écoutais guère. Je continue à marcher mais une paire de mains me prend par les hanches et me fait faire un demi-tour pour me retrouver en face de ... lui.
- Putain Pasquarelli ! Tu veux quoi encore ?
- Être avec toi Sevilla.
- Non !
Je me retourne et je marche jusqu'à ma porte du portail.
- Mais Karol ! J'ai fais quoi ?
- Tu me demandes ce que tu as fait ? Tu te fous de ma gueule ?
Il rigole, ne comprenant rien.
- Putain mais Karol ! Dis-moi ce que j'ai foutu pour que tu sois dans cet état !
- Tu joues avec mes sentiments. Tu joues avec moi. Pour toi je ne suis qu'une vulgaire femme avec qui tu peux faire ce que tu veux. Je suis ton vulgaire jouet. Alors maintenant, dégage de ma vue, de ma vie, et de mon entourage. Je ne veux plus te voir.
Il reste devant moi, réfléchissant à ce que je viens d'émettre.
- DÉGAGE SALAUD !
Il sursaute et retourne sur ses pas, tout penaud. Je rentre enfin dans ma maison, triste et en colère. Ce mec ne comprend absolument rien. Mes parents ne sont pas encore là et heureusement. Je me prends juste une friandise et je monte dans ma chambre, décidée à barrer le fabuleux Ruggero Pasquarelli de ma vie.
Salut salut ! 22 ème chapitre ! Éloignement Ruggarol 😌❤ vous plaît-il ?
Bisous bisous ❤😊
Lyzéa
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BAD BOY [ruggarol] - TERMINÉ
Novela Juvenil" Je regarde autour de moi quand mes yeux se fixent à un homme sacrément beau. Chemise blanche, veste noire, jean noir, baskets noires, cheveux bruns et bouclés. " ... " - Tout vas bien. Elle est merveilleuse ta copine. Je l'adore. Mais il me manque...