Je sens quelque chose de dur à mes côtés. J'ouvre mes yeux petit à petit et j'aperçois mon copain, torse nu, en train de dormir. Je suis soulagée qu'il soit revenu. Je lui fais un câlin et je me rendors, collée à lui.
Quand je me réveille pour de bon, Ruggero me regarde amoureusement.- Tu as passé une bonne soirée bébé ?
- Oui, mais, je m'inquiétais, je ne t'ai pas vu hier soir. D'ailleurs, tu étais où ?
- Je vomissais. Vaux mieux ne pas savoir. J'ai même voulu t'appeler mais tu ne répondais pas.
- Ah oui ?
- Oui.
Il part du lit pour prendre son petit déjeuner. Quant à moi, j'attrape mon téléphone et j'aperçois plusieurs appels manqués de mon copain. Il m'a laissé un message et je décide de l'écouter.
– << Eh bébé ! Tu es où ? Je te cherche partout là ! - hic - oups, je crois que j'ai trop bu. Et, tu sais que je t'aime ! Oh et je vais me marier avec toi ! Bon alors je t'appelais mais tu ne réponds pas ! Je te laisse un message bébé ! - hic - je t'aime bébé.
– Et Ruggero tu viens ?
– Et mec, tu vois pas que je parle à la femme de ma vie !! Putain, il saoule ! peut pas me laisser tranquille lui ! Eh, je t'aime bébé !! >>
Oh putain ! La honte que j'aurais à sa place ! Mais alors chapeau car il m'a vraiment redonner le sourire. Je comprends mieux pourquoi il recrachait ses tripes, il a beaucoup bu ! Je le rejoins dans la petite cuisine et nous passons le reste de la journée ensemble.
Le lendemain, au lycée, je pose des cahiers dans mon casier. Je pars dans une permanence pendant deux minutes car je m'ennuyais. Le bus de mon amie n'est pas encore arrivé et Ruggero est introuvable. Je marchais donc dans la cour jusqu'à ce que j'entende le prénom de mon copain. Je me rapproche pour écouter la conversation. C'est plus fort que moi.
- Il a couché avec moi hier. C'était tellement bon. Mais ce con à hurlé le nom de Karol. Alors moi je dis " non, je suis Carolina" et tu sais ce qu'il me répond ? Il me dit qu'il m'a confondu avec sa copine. Il a bu ce crétin ! Quel connard ce ....
Tout s'arrête d'un coup. Je ne sais plus qui je suis, ni ce que je fais. Je me mets à courir pour m'enfuir du lycée. C'est pour ça que je ne l'avais pas vu. Il était avec cette pute. Mais, ce message alors ?
Je m'assois sur un banc, pleurant toute les larmes de mon corps. Je me sens humiliée, conne, sale, nulle d'être amoureuse d'un salopard de cette espèce. J'ai plusieurs appels manqués de Cande et de Ruggero. Je n'appelerais Candelaria que ce soir. Je n'ai aucune force dans mes bras de mouche en ce moment.
La nuit tombe rapidement en février. Je prends ma route jusqu'à chez moi une fois mes muscles mis en place mais quelqu'un se trouve assis sur le perron de la porte.- C'est qui ? demandais-je, timide.
La tête se relève et c'est un Ruggero inquiet que je vois ici. Ma tête est sans aucune émotion.
- Karol... Je te cherchais partout. Pourquoi tu n'es pas venue au lycée ? Et pourquoi ne pas avoir répondu à Cande ? Ni à moi d'ailleurs.
Les larmes coulent doucement sur mes joues.
- Eh, bébé, pourquoi tu pleures ? Je n'aime pas te voir comme ça. Dis-le moi, je suis là.
- Pasquarelli. Tu es vraiment con. Je sais tout.
- Tu sais tout quoi ?
- Mais,.. tu m'as trompée Pasquarelli, dis-je la voix cassée.
- Oh.
Il baisse la tête.
- Pourquoi ? Je croyais que tu m'aimais. Mais je me suis trompée.
- Non, je t'aime Karol, je sais que j'ai fais une grave erreur, mais s'il te plaît...
- S'il te plaît quoi ? Tu couches avec cette pute de Carolina le jour de la Saint Valentin, le jour de la rencontre avec tes parents. Ça me fait mal Pasquarelli. Pourquoi l'espèce de ton genre existe-t-elle ?
- Karol... J'ai tout gâché je sais mais, je t'aime, je t'ai prouvé tout pour toi ! J'étais bourré ! Et puis, j'ai pensé à toi, je crois t'avoir envoyé un message ou j'ai raconté je ne sais quoi encore et j'ai hurlé ton nom !
- Mais je m'en fous Pasquarelli ! Ok ton message est une preuve mais l'autre n'est qu'une trahison !
Je rentre chez moi et je la ferme à clé. Je m'adosse à la porte et j'entends mon ex-copain pleurer.
- Nous deux, c'est terminé Pasquarelli, dis-je en pleurant.
- Karol... , pleure-t-il. Je ne veux pas te perdre. Tu es la seule qui compte à mes yeux, la seule qui me comprenne, la seule que mon cœur a choisi.
- Adieu Pasquarelli.
Dehors, un hurlement se fait entendre.
Je monte dans ma chambre, m'installe dans mon lit, encore habillée, et je hurle dans mon coussin. Je n'arrive plus à respirer tellement mon nez est bouché. Mon cœur est figurément mort à cause de lui.
Quelques heures après, ma mère entre dans ma chambre. Voyant mon affreuse tête, elle décide de s'installer à mes côtes.- Chérie..
- Maman... Il.. il m'a trompée, je .... je ne suis qu'une pavée nulle...
Je me mets dans ses bras. Et je pleure encore.
Salut salut ! Un début joyeux mais qui ne finit pas très bien ! Adieu Ruggarol 😌 !
Alors bisous bisous ❤😊 et à demain pour un autre chapitre 😻
Lyzéa

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BAD BOY [ruggarol] - TERMINÉ
Novela Juvenil" Je regarde autour de moi quand mes yeux se fixent à un homme sacrément beau. Chemise blanche, veste noire, jean noir, baskets noires, cheveux bruns et bouclés. " ... " - Tout vas bien. Elle est merveilleuse ta copine. Je l'adore. Mais il me manque...