Chapitre 10 - Beauxbâton et Durmstrang

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Le jour de l'arrivée des deux délégations était enfin là. Et durant toute la journée, on pouvait sentir l'excitation des élèves à l'idée de découvrir d'autres écoles de magie.

 Les responsables des différentes maisons firent mettre les élèves en rangs. Devant l'entrée du château, les élèves attendaient impatiemment l'arrivée des délégations de Beauxbâton et Durmstrang. Theodora pouvait voir sa cousine Auriana trépigner d'impatience aux côtés du jeune Dennis Crivey. Elle écoutait les suggestions d'Harry et Ron, sur le possible arrivé fracassant des deux écoles, mais Hermione s'amusait à les contredire, comme à chaque fois. Par moments, la jeune sorcière se demandait si ses deux-là n'étaient pas stupides. À se demander comment Harry avait réussi à survivre à son père jusqu'à maintenant. Surement grâce à la chance. Et puis, sa journée n'avait pas été de tout repos non plus. Plus d'une fois, elle avait capté les pensées de plusieurs personnes en même temps. Ça lui provoquait quelques migraines, dans la dernière lettre de sa mère, elle devait apprendre à se relaxer pour empêcher les flots de pensée de la submerger. Plus facile à dire, qu'à faire. Par moments, elle avait l'impression d'être une antenne captant les émissions de pensée, comme le fameux poste radio d'oncle Robert.

Une fille de sixième année de la maison Serdaigle, deux rangs derrière elle, se demandait si l'attente serait encore longue, elle qui souhaitait s'avancer un peu sur ses devoirs. Au premier rang, un élève de première année de la maison Poufsouffle, essayait d'oublier le bruit que faisait son ventre et espérait que personne autour de lui ne l'entendait. Elle réussit à intercepter plusieurs pensées et elle essaya des chasser de sa tête.

La nuit fraîche commençait à la faire frémir. Elle aurait préféré être bien au chaud à l'intérieur.

Au loin, une forme gigantesque se dirigeait vers le château à une vitesse incroyable. Des élèves paniquèrent, d'autres parlaient avec animation pour essayer de deviner ce qu'était la forme qui se rapprochait rapidement. La forme noire qui avançait au-dessus de la cime des arbres fut peu à peu éclairée par les lumières du château et ils distinguèrent alors un immense carrosse bleu pastel tiré par des chevaux géants. Le carrosse avait la taille d'une maison et volait vers eux, tiré dans les airs par une douzaine de chevaux ailés, tous des palominos, chacun de la taille d'un éléphant.

Les élèves des trois premiers rangs reculèrent en voyant le carrosse descendre du ciel à une vitesse terrifiante. Enfin dans un fracas si impressionnant que Neville fit un bon en arrière et retomba sur les pieds d'un Serpentard de cinquième année, qui ne manqua pas de le brusquer davantage, sous les rires de Theodora qui voyait son ami encore plus gêner.

- Théa, ce n'est pas drôle!

Le professeur Mc Gonagall, se tourna vers eux et les fusilla du regard.

- Miss Jedusor! Monsieur Londubat!

- Pardon, professeur! répondirent-ils en reprenant leur sérieux.

Un garçon vêtu d'une robe de sorcier bleu clair sauta à terre, se pencha en avant, tripota maladroitement quelque chose sur le plancher du carrosse puis déplia un marchepied d'or. Il fit respectueusement un pas en arrière. Une femme immense sortit du carrosse. À cette vision, quelques élèves étouffèrent une exclamation de surprise.

Dumbledore se mit à applaudir et les élèves l'imitèrent avec ardeur. Nombre d'entre eux s'était dressé sur la pointe des pieds. Bien qu'il fût lui-même très grand, Dumbledore n'eut presque pas besoin de se pencher pour lui faire un baisemain.

- Ma chère Madame Maxime, dit-il, je vous souhaite la bienvenue à Poudlard.

- Mon cheur Dambleudore, répondit Madame Maxime d'une voix grave.

Theodora Jedusor et le tournoi des trois sorciers [TOME 1] || Harry PotterOù les histoires vivent. Découvrez maintenant