Chapitre 10 (Corrigé)

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Point de vue de Kena

Je me réveille, je ne reconnais pas immédiatement les lieux. Mais une odeur, mais pas n'importe laquelle me frappe. Je suis dans la chambre de Liam. Celle-ci est dans un style moderne, tous de noir et blanc. Visiblement, j'ai dormi seule, je le remercie intérieurement. Je m'étire mes côtes me lance encore un peu. Bref, je sors du lit et je passe dans la salle de bain pour voir ma tête. Je suis, on ne va pas mentir la plus belle. Mes cheveux ressemblent à un nid d'oiseau et j'ai des cernes violets sous les yeux. Je suis seulement habillé du sweat de Liam et un short noir où l'on voit toutes mes cicatrices sur les jambes.

De toute façon il faut autant qu'ils me voient telle que je suis dont je laisse mon sort de côté. (oui, pour ceux qui n'avaient pas compris, je projetais un sort pour dissimuler mes cicatrices.)

Je descends dans la cuisine, il y a Kate.

- ça va ? Bien dormi ?

- Oui, ça peut aller, tu aurais du doliprane s'il te plaît.

- Tiens, tu étais très agitée dans ton sommeil, tu fais souvent des cauchemars.

- Oui, qui m'a déshabillé ?

- C'est moi.

- Où est où Liam ?

- Dans la salle de sport, il n'est pas sorti depuis qu'il t'a déposé dans sa chambre. Tu sais, il est à cran. Je peux t'assurer que je ne l'ai jamais vu dans un état pareil. Je pense qu'il puisse tout au fond de lui pour ne pas te brusquer. C' est une bombe à retardement alors ménage-le un peu s'il te plaît. Il est assez destructeur.

Je prends note de ceux qu'elle me dit. Je bois mon café, mes pensées divaguent sur mes cauchemars ma mère ses cris résonnent encore dans mes oreilles. Je ne sens pas la larme qui coule le long de ma joue n'y la tasse à café qui tombe de mes mains. Je sens mes jambes me lâcher, je sens juste le sol froid. Une ombre passe dans mon champ de vision.

Point de vue Liam.

Depuis que l'on n'ai rentré. Je suis venu m'enfermer dans la salle de sport. J'ai passé mes nerfs sur les sacs de frappe. Cela me permet de me canaliser, et de détendre comme je peux Black. Je m'en veux parce que si elle n'était pas partie, tout cela ne serait jamais arrivé. Et encore plus parce qu'elle était blessée.

Soudain, je ressens de la tristesse, mais elle ne vient pas de moi, mais plutôt de Kena. Il faut que je la retrouve dans la maison. Je sors précipitamment de la salle de sport. Je suis son odeur à travers la maison. Lorsque j'arrive dans la cuisine, j'entends un objet se briser au sol.

Je me précipite dans la cuisine, Kena est assise sur le sol avec sa tasse de café sur le sol en mille morceaux. Elle a l'air perdue dans ces pensées.

Point de vue Kena.

Ma vision redevient plus nette, Liam est devant moi. Il met ses mains sur mes épaules. Je sursaute à son contact, ses mains sont couvertes de sang. Je me lève le prends avec moi, on monte dans sa chambre.

Il me suit sans rien dire, je rentre dans la salle de bain. Liam toujours derrière moi. J'ouvre le placard pour trouver la boite de premier soin, je monte sur le plan de travail, je grimace à cause de mes côtes. Je vois dans son regard qu' il se sent coupable de la situation. Qu'il se sent coupable de ne pas avoir pu empêcher que je sois blessé. Je sens son loup à la surface. Bien que j'ai connu bien pire comme blessures, mais je pense que je vais garder cette information pour moi pour le moment. Il grogne lorsque j'enlève les morceaux de tasse plantés dans ses paumes. Nous sommes les métamorphes, nous cicatrisons plus rapidement que les humains.

- Pourquoi as- tu tapé dans les sacs de frappe sans gants? Tu t'es fait mal et l'odeur de ton sang perturbe ma louve. Sûr pour moi, je ne vois pas l'intérêt.

Il m'attrape par le menton et relève ma tête.

-Ne redis jamais une chose pareille. Bien sûr que tu en vaux la peine, tu es la chose que j'ai de plus précieux. Je sais que la situation est un peu compliquée, être loin des proches ne doit pas être facile.

- Je sais que tu prends beaucoup sur toi pour ne pas me toucher. Et crois-moi, j'apprécie. Je sais que mon père t'a demandé d'être patient avec moi.

- Comment tu le sais ?

- Je suis télépathe donc je peux déplacer des objets avec la pensée. Je peux également communiquer avec les autres. Mais j'essaye de ne pas m'en servir constamment, cela évite d'éveiller les soupçons.

Je finis de m'occuper de soigner ses plaies. Je pose un bandage sur chaque main. Il s'approche de moi et me fait un bisou sur le bout du nez.

- C'est dur pour moi de ne pas te toucher, j'ai plein de questions sur tout ce qui s'est passé hier. Tu veux bien me répondre.

- Je vais essayer au maximum.

Avec un léger sourire. 

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