Chapitre 10 _ Promenade

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Lorsque, le lendemain, Sophia se réveilla, elle eut la surprise de découvrir son amie assise sur la table, balançant ses pieds en avant et en arrière. Elle paraissait être en pleine forme.

- Hey, bonjour ! cria-t-elle

- Eh bah... Ton médicament me semble vraiment efficace !

L'espagnole bondit au sol, et s'étira longuement. Elle était déjà habillée, prête à débuter cette journée.

- Saga m'a raconté que tu étais très inquiète.

Simulant une gêne, Sophia regarda un instant ailleurs, et déclara avec un sourire :

- Moi ? Pff... Même pas.

- C'est cela, ouais...

Elles rirent ensemble. Ofelia se dirigea ensuite vers le canapé, où leurs tenues de travail étaient pliées, mais la française l'arrêta, lui expliquant que Watson leur avait accordé à toutes les deux une journée de repos.

- Youhou !!! s'écria-t-elle en levant les bras en l'air

- T'es sûre qu'il n'y a pas de drogue, là dedans... marmonna Sophia en prenant la boîte restée sur la table.

- Carrément pas !

- Je n'en suis pas certaine.

En replaçant la boîte à sa place, Sophia s'étira à son tour, et alla dans la salle d'eau pour se faire une petite toilette, et s'habiller convenablement. Lorsqu'elle fut prête, elle demanda :

- Et que faisons-nous, aujourd'hui ?

Ofelia leva d'abord les épaules, avant de proposer avec un sourire moqueur :

- Pourquoi on n'irait pas au Sanctuaire ?

Son amie lui lança un regard lassé.

- Non, répondit-elle simplement en insistant sur ce son.

- Je plaisantais ! On pourrait rester ici, et ne rien faire...

- Ah non !

- Mais tu n'es jamais contente de ce que je propose, aussi...

- Sortons.

- Mais...

- Allez !

Sophia entraîna l'espagnole dehors, et prit une profonde bouffée d'air frai. Il n'y avait rien de mieux que cela, avec un beau soleil. Une torture pour Ofelia, qui préférait l'obscurité et l'odeur de la nuit.

- Et si nous marchions un peu ? proposa la française avec un sourire. Nous rentrerons juste après.

Son amie haussa d'abord les épaules, avant d'acquiescer. Elles se baladèrent ainsi, oubliant un instant tous leurs soucis. Néanmoins, Ofelia ne pouvait s'empêcher de penser encore à son meilleur ami, et elle murmura :

- Tu me fais penser à Frédéric.

- J'ai quelque chose à voir avec cet insolent ?

L'espagnole émit un léger rire, et expliqua le fond de sa pensée :

- Lui aussi, il insistait pour que je sorte, la journée. Il me traitait de vampire.

- Parfois, je me demande si tu n'en es pas un... En plus, regarde !

Elle força son amie à ouvrir la bouche, et ajouta avec un air plutôt espiègle :

Les Élues des Dieux _ Tome 1 _ Les Chevaliers Sacrés d'AthénaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant