Je n'avais pas dormis de la nuit. Je ne savais pas où était E'dawn, je l'avais appelé mais il ne répondait pas. J'étais parti au dortoir, fais le tour de tout les endroits où il aurait pu être. Je m'en voulais horriblement et je me disais que si il faisait une connerie ce serait de ma faute. Si il lui arrivait quelque chose je ne me le pardonnerai jamais. Vers 5h et demi du matin je rentrais à l'appartement, sans HyoJong. J'étais épuisée, je n'avais pas arrêtée de pleurer. Les Pentagon avaient promis de me prévenir si ils avaient des nouvelles de mon petit ami. Je m'étais assis sur notre canapé et regardais mon téléphone toute les trente secondes. Peu de temps avant 6h on sonna, je me précipitais vers la porte. J'ouvris et me jetai dans les bras de HyoJong. Je pleurais toutes les larmes de mon corps. Ses yeux étaient vraiment rouge, il sentait vraiment fort l'alcool et il avait du mal à tenir debout. Je l'aidais à se coucher dans notre lit. Je m'occupais de lui comme il s'était occupé de moi il y a deux ans. Je lui donnais à boire, le couvrais. Il était glacé. Je restais à ses côtés, faisant attention à ce que son sommeil ne soit pas trop agité. Au bout d'une heure, il m'attrapa la main et me parla à moitié endormie.
HyoJong : Jagiya je suis tellement désolé. Pardon.
Il pleurait, je séchais ses larmes et les miennes au passage. Pourquoi est-ce que nous n'avions pas le droit à un peu de bonheur.J'en avais marre de nous voir souffrir. On avait besoin de se retrouver comme avant. Le jour où on était tellement bien, alors que le monde autour de nous s'affolait. On s'embrassait tranquillement alors qu'un orage se levait. Alors que Hui se demandait où était passé son danseur et rappeur principal. Alors que mes parents se demandaient pourquoi je m'étais autant de temps à sortir les poubelles. Alors que j'étais entrain de me demander si je tombais amoureuse. Je suis tombée amoureuse, amoureuse de lui. Car il avait le don de me rendre spéciale. De me faire oublier que l'on était pas que deux. Et que même si un orage se levait, qu'il pleuvait des cordes, je pouvais être heureuse avec lui. Et ça j'arrivais à le lire dans ses yeux.