BADGAL J

40 First Diner

J'arrive donc au pied de mon immeuble, un grand 4x4 BMW blanc est garé là. A peine que je m'avance vers celui-ci qu'un homme en costards blanc viens m'ouvrir la portière pour m'aider à m'installer.

Ce sera donc toujours comme ça ? Toujours avoir un chauffeur au moindre déplacement, ça doit vraiment être nul ça fait beaucoup trop à mon goût mais je ne dis rien et je prend place au côté de l'homme qui a décidé de m'inviter.

Il est là quand je m'assieds à ses côtés il tourne à peine la tête vers moi car apparemment il est plus occupé par son cellulaire qu'il tient en main.

- Bonsoir. Murmurai-je

- Bonsoir Mademoiselle Watson.

Sa voix était bizarre presque froide.

La voiture démarre et pendant plus de cinq bonne minutes il y a un silence dans le véhicule.

- Je vois que vous avez suivi le code couleur. Il s'adresse enfin à moi et m'accorde un regard.

Pas comme les autres hommes d'ailleurs je n'arrive pas à jauger ce qu'il pense en me voyant. Il ne laisse rien transparaître, il ne me regarde pas comme les autres au contraire j'ai l'impression de ne pas être apprêtée comme il l'espérait.

- Vous êtes très élégant dans votre costume.

- Et vous parfaite dans cette robe.

Un compliment ? Enfin j'ai envie de souffler.
Vraiment bizarre ce mec je n'arrive vraiment pas a comprendre.

- Merci c'est gentil de votre part.

- Bon arrêtons de nous vous voyer. On peut se tutoyer maintenant que j'y pense. Lâche t-il

- Pourquoi pas.

- Tu as une petite idée d'où on va ce soir ?

- Aucune, je m'attend à encore quelque chose de farfelu.

- Donc tu insinue que je ne fais que des choses farfelues ? Il arque un sourcil et ses beau yeux gris cendre me fixe.

Très déstabilisant, quoi répondre ?

- Non mais jamais pour une rencontre on ne m'avait fait faire un tour en hélicoptère au paravant.

- Ce n'était pas quelque chose de farfelu, du moins pour moi. Mais ce soir cela n'a rien à voir.

- Où allons nous alors ? M'impatientais-je

- Je t'avais dis qu'on irait manger donc c'est ce que nous allons faire.

- Ouais ouais manger

Jelena à quoi pense tu seigneur avec le ton sarcasme que tu viens d'employer tu va faire ce mec s'imaginer des choses.

La route n'est plus si longue que cela car j'ai l'impression que nous arrivons dans une propriété privée où des grandes portes digne d'un château ne tardent pas à s'ouvrir à notre passage. Je regarde à la fenêtre un peu et effectivement c'est pratiquement un château, une grande propriété sur sûrement plusieurs hectares j'ai l'impression de n'avoir jamais vue une propriété aussi grande. Durant les quelques documentaires sur la France et l'Italie que j'ai pu regarder durant mon enfance il y avait le même genre de lieu , je ne pensais pas qu'il pourrait y avoir ce genre de maison ici aux État-Unis et certainement pas à Miami.
C'était juste MA-GNI-FI-QUE.

Je ne sais pas si ça s'était vu mon émerveillement mais j'avais l'impression d'être absorbé.

En descendant Delaray était venu m'ouvrir la portière personnellement et cela m'avait d'ailleurs très surprise.