Chapitre 2

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Un bruit provenant de la cuisine me sort de mes pensées. J'ouvre donc les yeux et me dirige vers ladite cuisine ou un hibou gris s'est posé, une lettre dans son bec.
C'est Sirius !

Je m'empresse donc de défaire la lettre et de l'ouvrir, si vite que je manque de la déchirer par deux fois.

« Mon cher Lunard,
Je ne peux pas t'écrire souvent ces temps-ci car il est possible que quelqu'un intercepte ma lettre et me retrouve. Sache que je suis bien en sécurité où je suis mais que je ne peux rien dire de plus, question sécurité !
Ici, j'ai tous le loisir de penser à nous et à ce qu'on était autrefois. Ça me manque tout ça. Surtout notre rentrée en septième. Tu t'en souviens ? Nous deux dans le train ?
Je pense que c'est à ce moment que j'ai commencé à développer quelques petits sentiments pour toi.
Mais enfin, tout ça c'est du passé, n'est-ce pas ? Je suis sûr que tu as déjà tout oublié durant les douze années que j'ai passé à Azkaban.
J'espère que de ton côté tout se passe bien et que tu as des nouvelles de Harry.
Je t'embrasse,
Sniffle »

C'était le surnom qu'il prenait pour ne pas qu'on le reconnaisse dans ses lettres.
Aussitôt la lettre finie, je ressent une pointe au cœur. Comment peut-il imagine que je l'ai oublié alors que je n'ai fait que de l'attendre. Même s'il était dit qu'il était un meurtrier, je gardais foi en ce garçon dont j'étais tombé amoureux.
Et cette fameuse rentrée dont il parle dans sa lettre me rappelle bien des souvenirs également...

***

C'était le premier septembre et on était tous très enthousiaste à l'idée de passer notre dernière année à Poudlard. Sirius avait passé le reste de l'été chez moi et on s'était sacrément marré tous les deux. Mes parents l'appréciaient vraiment beaucoup.

En arrivant sur la voie 9 3/4, on était en retard. Le train fumait déjà et tous les élèves étaient entrés. On s'est donc dépêché de monter les valises puis j'ai rapidement embrassé mes parents avant de monter à mon tour. Trop rapidement peut-être. Car j'ai trébuché sur Sirius qui était juste devant moi et je suis tombé face contre sol, sur lui.

A la vue de nos corps collés l'un à l'autre, j'ai rougis bêtement tandis qu'on se relevait. Je ne savais pas pourquoi j'agissais de la sorte avec un ami.

- Ben dis donc, Lunard, s'est-il exclamé sur le ton de la rigolade, fait attention à tes arrières.

Il a souri mais je l'avais bien vu rosir lui aussi...
Mais je n'ai pas eu le temps de sourire davantage car le train s'est ébranlé et a doucement quitté la gare.

J'ai dû alors rejoindre le wagon des préfets tandis que je laissait Sirius dans le couloir.
Le wagon était vide. J'étais apparemment le seul préfet à respecter la règle du « wagon des préfets ». Mais j'en ai profité pour lire un petit peu.
Mais à peine dix minutes après que le train eut quitter Londres, Sirius a frappé à la porte du wagon.

- Salut, a-t-il simplement dit. Tout seul ? Où sont les autres préfets.

- J'en sais strictement rien, ai-je répondu, lui arrachant un sourire. Et toi ?

- Lily est venu dans notre wagon et James m'a subtilement - hum... hum... - intimer de sortir car elle ne veut toujours pas se montrer en couple apparement.

- Et Peter ?

- Il traîne avec quelques Poufsouffle je pense.

Il est venu s'installer à mes côtés et je me suis tout de suite senti mieux.
Le chariot de bonbons est passé et on est rentré dans le wagon avec une tonne de bonbons en main.

- Tu veux toujours devenir Auror après Poudlard ? lui ai-je demandé en avalant un morceau de choco-grenouille.

- J'en ai toujours l'intention, oui, a-t-il répondu en ouvrant lui aussi un paquet. Je le savais ! Encore une carte de Merlin ! J'en ai déjà six...

Souvenirs, souvenirs... {TERMINÉE}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant