Chapitre 10

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Je me réveille sur le torse de Remus. Cela faisait un bail que ça ne m'étais plus arrivé. Et, automatiquement, je souris et je relève la tête. Qu'il est beau, bordel ! Même si les cicatrices jonchent son torse et son visage. Ça le rend beaucoup plus rebelle.

J'essaye de préparer un petit déjeuner convenable avec ce qu'il me reste comme nourriture mais c'est compliqué. Alors j'opte seulement pour deux tasses de café. Lorsque je reviens dans la chambre, il est réveillé et est assis, les cheveux en bataille.

Je l'embrasse en lui donnant la tasse.

- Bonjour, mon amour. Bien dormis ? je lui demande avec délice.

- Je ne dors jamais mal quand je suis près de toi.

Je m'assieds à côté de lui et me délecte du café. Son odeur enivre mes narines et me rappelle une belle époque lointaine où je n'avais pas encore vu les horreur d'Azkaban...

***

James avait l'air de bien croire à mon mensonge. Même s'il avait rigolé en l'apprenant, il se faisait le plus discret possible sur la chose. Ça ne lui ressemblait pas du tout mais j'étais content qu'il ne pose plus de question. Je n'avais pas envie de m'emmêler les pinceaux dans mes mensonges et qu'il finisse par découvrir quelque chose.

Aux entraînement de quidditch, il me lançait souvent des petits regards sous-entendus qui commençaient à m'agacer.
Avec Remus, on essayait le plus possible de ne plus sortir de la carte du maraudeur et de se retrouver plutôt dans des endroits du château. Mais on avait oublié que c'était plus facile pour lui de nous retrouver si on restait dans le château.

- Il passe ses temps libres à nous espionner ou quoi ?! s'est un jour exclamé Remus alors que je lui disais mes ressentiments à propos de la carte.

- Je pense plutôt qu'il espionne Lily parce que c'est un jaloux possessif et que ses yeux se laissent aller partout. Mais c'est très ennuyant si on veut pouvoir rester ensemble...

- Je pense pouvoir faire quelque chose, m'a-t-il répondu. Juste, arrange-toi pour me procurer la carte pendant toute une après-midi.

Je lui ai répondu que c'était faisable. Après tout, la carte n'était pas réservé qu'à James !
Je la lui ai apporté le lendemain mais je ne savais pas ce qu'il pourrait faire pour changer la carte. Après tout, notre slogan était « la carte ne ment jamais ». 

Il a sourit en me voyant arriver à la bibliothèque, le parchemin vide à la main.

- Que les choses sérieuses commencent ! s'est-il exclamé d'un ton qui ne lui ressemblait pas du tout.

J'aimais quand il faisait son petit rebelle. J'aimais sa façon de nous sortir de situations contraignantes. Et je pense même que je l'aimais lui, tout simplement. Ça a été ma première révélation sur mes sentiments pour lui mais je n'arrivais pas à le prononcer à haute voix.
Je lui ai demandé si je pouvais regarder comment il s'y prenait mais il m'a dit qu'il préférait y réfléchir seul.

Le soir-même, il me montrait son travail, fier et souriant.

- Je l'ai quelque peu modifier, m'a-t-il dit.

- On peut faire ça ? ai-je demandé, incrédule.

- J'en suis un des créateurs, m'a-t-il répondu. Je connais donc ses failles et comment la modifier.
Il m'a expliqué qu'il avait jeter quelques sorts de sorte que nos noms soient le plus éloignés possible et, évidemment, pas dans la même pièce que James.

- Et si James la vérifie lorsqu'on est à côté de lui ? ai-je voulu savoir.

- Pas de soucis ! Il me suffit de pointer ma baguette vers la carte et de dire: « Étoile de minuit » pour que tout redevienne normal.

Souvenirs, souvenirs... {TERMINÉE}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant