Chapitre 12

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Remus vient de poser ses valises dans la chambre après avoir été les chercher chez lui. Il fouille dedans et y sort des vêtements propres.

- Je peux utiliser la salle de bain ? me demande-t-il. J'ai vraiment besoin de me rafraîchir.

- Tu n'as pas à me le demander, je réponds avec un sourire. Fais comme chez toi.

Il part et me laisse seul. Je m'assieds sur le lit et mes yeux s'arrêtent sur sa valise mais surtout sur les cinq tablettes entières de chocolat au lait qui y trônent.

J'avais oublié à quel point il aimait le chocolat. Il ne voyageait jamais sans...
Moi, je n'en avais pas mangé depuis  Azkaban.
J'essaye de résister à la tentation mais je ne peux me résoudre à ignorer le délicieux chocolat qui s'offre à mes yeux.

De toute façon, il ne remarquera même pas que j'ai pris un morceau.
Au moment où mes dents touche le petit carré, Remus sort de la salle de bain et me fait face avec un visage accusateur.

- C'est mon chocolat que tu voles, là ? demande-t-il d'un air mi-sérieux, mi-amusé.

- Quel chocolat ? dis-je en cachant la tablette derrière mon dos.

- Fais pas l'enfant, Sirius ! Rend-moi mon chocolat.

Je souris. Il est tellement magnifique quand il commence à se mettre en colère. Alors, je pose le carré entre mes dents et je lui dit:

- Viens le chercher !

Il se radoucit et s'avance vers moi. Il pose ses mains dans mon cou, mord dans le carré de chocolat avant de m'embrasser divinement.

- A l'avenir, dit-il en se décollant, tache de ne plus voler MON chocolat.

Puis, on éclate de rire comme deux enfants.

***

Je n'ai pas pu parler à James de tout le week-end. Il décrétait avoir besoin de temps pour digérer les faits.

Mais le lundi, lors de l'entraînement de quidditch, je ne pouvais me résigner à l'ignorer encore.
Dans les vestiaires après la session d'entraînement, je lui ai demandé de but en blanc:

- James, on peut parler ? Je pense que t'as eu assez de temps pour nous éviter là.
Il a simplement hoché la tête dans dire un mot.

- Déjà, ai-je continué, il faut que tu comprennes que tu aurais été la première personne à qui on l'aurait dit si on était prêts.

- Et Peter alors ? m'a-t-il interrompu. Il m'a dit qu'il le savait déjà lui.

- Mais lui ce n'est pas pareil, enfin ! Il nous a surpris en train de nous embrasser et nous a fait chanter au point que j'ai du l'intégrer dans l'équipe de quidditch ! Tu ne vas quand même pas te comparer à ça quand même.

- Non, c'est vrai, a-t-il admis. Mais ce qui me contarie c'est que vous avez inventé des tas d'histoire pour m'éloigner le plus possible de la vérité. Ça me déçoit venant de toi. Je pensais être ton meilleur ami.

- Mais tu l'es ! me suis-je exclamé avec conviction. Tu es mon meilleur pote, mon compagnon de farces et celui avec lequel j'ai le plus plaisir à briser les règles.

James ne dit rien. Je savais qu'il pensait que j'avais raison. C'est pour ça qu'il n'argumentait plus. Il détestait avoir tort.

- Allez arrête un peu de nous ignorer pour ça ! ai-je conclut. Je te promet qu'à l'avenir je te mettrait au courant de tout ce qui se passe dans ma vie sentimentale.

- T'inquiètes, m'a-t-il répondu amicalement, je me passerais joyeusement des détails étant donné que tu sors avec un autre de mes meilleurs amis.

Souvenirs, souvenirs... {TERMINÉE}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant