Samuel m'a ramenée devant chez moi, après. Très long trajet. J'ai dû avoir un casque audio sur les oreilles pour ne pas hurler de douleur.
— Merci, Samuel, c'est genre... super sympas, dis-je pas très fort en lui tendant le casque.
— Mais de rien, Swallen. Quand tu veux.
— Quand je veux... quoi ?
Un sourire léger se dessine sur son visage ébène. Dans un geste, il me demande de filer chez moi. Je soupire, et m'exécute. La rue est déserte, juste le moteur de la voiture de Samuel gronde. J'entre dans mon appartement, vide lui aussi. Juste moi. Et le vieux canapé.
Putain.
Je me cogne doucement le crâne avec mon poing, puis me laisse glisser par terre, le dos collé contre ma porte d'entrée. Mon premier réflexe est de pendre mon téléphone, bloqué dans une poche de mon pantalon.
«Vous êtes bien sûr la messagerie d'Ugho. Je ne suis pas...»
— Merde...
« Bip. »
— Hé, Ugho ...! Ça fait pas mal de temps que j't'ai pas ape... aper... vu. Tu sais où j'habite heiiiiiin ? Aller, tchuss mon pote de ... de.... de capote.
Je raccroche. Il m'soule a toujours m'appeler quand j'ai pas envie, mais ne pas répondre quand j'en ai besoin. Oh, il rappelle.
— Tu ne changera jamais...
— C'est pas à moi de changer, Ugh-o.
— Je suppose que tu t'es enfuie avec ces grands gentlemen ...?
— Enfuie de quoi ?
— Bouge pas. J'arrive.
— Nan, j'voulais juste te parler.
— Swallen, je suis désolé, pour hier.
— Oh, t'inquiète... Je... je ne m'en rappelais même pas... Enfin, si. Je crois.
Un rire doux lui vole de l'air.
— Il y a Camille qui m'a appelé, hier soir, continue-t-il après quelques secondes de silence.
— J'm'en fous, mec...
— Nan, mais, elle m'a parlé de toi. Elle a dit que tu lui a demandé de venir en vitesse chez toi. Et, c'était juste après notre dispute.
— Ouais.
— Elle est venue devant chez toi, et il se trouve que tu n'étais pas là. C'est la qu'elle m'a appelé. Je lui ai ouvert la porte. Elle a dormi chez toi, je lui ai laissé ton double.
— Mec, t'es vraiment trop gentil... Il m'faudrait un mec comme... comme toi.
Un long silence. Puis, agacée, j'ai raccroché. Bon, je dois trouver Camille dans l'appartement, maintenant.
Bof, non. La flemme, un peu. Mon crâne m'agresse. Je rampe jusqu'au canapé, et, d'un clic, ai allumé la vieille télé. Puis, lentement, mes paupières se sont fermées, m'empêchant de regarder le fabuleux documentaire sur.... sur...
— Swalleeeeeen !!
Argh. La voix de mon amie qui hurle de la cuisine.
— Quoiiii, putain...
— Quelqu'un qui veut te voir !
— Dis que j'suis pas là.
— Nan, mais il t'a entendue, en fait.
— C'est qui ?
— Héhé, c'est moi ! se fait savoir Olivier.
Oh. Crotte. Je me relève d'un coup, et me retourne pour tenter de voir si c'est vraiment lui. J'ai toujours pas la lumière à tous les étages, et, ma vision met un moment avant de se stabiliser. Olivier Giroud dans mon appartement.
Ok, ok. Donc, dans les téléfilms, la fille aurait fait un truc du genre 'se remettre une mèche de cheveux, sourire avec des dents Colgate, et dire hey d'un ton idyllique et charmeur'.
Je lève ma main, pour l'enfoncer dans mes cheveux mais... Ça bloque. Trop de noeuds. Je passe directement à l'étape du sourire, puis je me racle la gorge.
— Hey !
---
heyy (ptdrr j'ai pas fait exprès)
bon, alors, j'ai pas de chapitres en avance. du coup c'est vraiment très désorganisé. j'en suis vraiment désolée. si vous ne voyez plus de chapitres, c'est que j'suis fatiguée et j'écris petit à petit.
mais je compte bien reprendre tout ça.bref, 4k avec 10 chapitres, voilà quoi, c'est beau.
merci beaucoup de lire
de commenter
de voter
vous êtes géniauxxx
VOUS LISEZ
On Est Deux [Benjamin Pavard]
Fanfiction"- Hé, Swallen ! Lucas, encore... Je me retourne, et le vois, le menton posé sur le haut de la vitre baissée. - Oui ? - Pavard qui demande quand est-ce qu'on vient te chercher ?" La seule raison pour laquelle je ne fais pas de description, c'est par...