— Putain, tu me fais mal !
— Oui, bon, hé, je suis pas toubib. Et j'ai même pas touché !
— Si ! Ça fait mal, je le sens, quand même.
— Estimes-toi heureux de sentir encore quelque chose. Bon, ça va être froid...
En réalité, j'ai mit de l'alcool de pharmacie sur la compresse, et bien sûr qu'il va avoir mal. Mais, c'est ce que tout le monde dit aux enfants qui sont blessés, et qu'il faut les désinfecter. On ne va pas leur dire 'tu vas souffrir, courage'. Benjamin serre ses mâchoires d'un coup, en gémissant la bouche fermée. Bon, au moins il ne hurle pas comme une girafe.
— Je peux te demander quelque chose ? demandé-je pour l'occuper.
— C'est vraiment le moment, tu penses ?
— Ouais. C'est le moment. Imagine que tu meurs de tes blessures. Je ne pourrais plus te poser de question.
— Ah, au secours ! dramatise-t-il en mettant son bras sur ses yeux. Je me meurs !
— Arrête ça, dis-je en souriant. Pourquoi tu m'as embrassée tout à l'heure ?
— T'es sérieuse ? T'as dit que rien ne s'était passé.
— Il y a bien une raison à tout. Dont à ce bisou inopiné, et je la veux.
— Tu en veux un autre ?
— Je veux la raison, idiot !
Il sourit, et rit légèrement, nerveusement.
— Je sais pas.
— Mais...
— Bon, hé, ça me pique sa mère, dépêche !
— Ah oui, pardon, m'excusé-je en ôtant la compresse alcoolisée.
J'allais encore forcer pour qu'il avoue, mais mon téléphone se met à vibrer. Lucas, apparemment.
— Allô, Lulu ?
— J'te déteste. Plus jamais on sort avec toi.
— Tu veux que je vienne te chercher ?
— T'es folle, je peux me débrouiller sans toi.
— Alors pourquoi tu m'appelles ?
— T'ES OÙ PUTAIN ?
— Dans la voiture. Calme-toi, grand raisin. J'ai dû réparer ton copain qui s'est énervé tout seul.
Benjamin ouvre grand sa bouche, et essaie d'attraper mon téléphone, en vain.
— J'arrive. On rentre direct après.
— Je ne tolèrerais aucun retard, crie Benjamin comme un prof.
— Dis-lui de se la fermer, ricane Lucas très vite.
Il raccroche. Bim. Je souris en voyant Benjamin se remettre droit, et remettre son pantalon.
— Hé, quand tu rentres, tu vas voir l'infirmier et tu lui demandes de te réparer ça hein ?
— Comme si j'allais mourir de pas avoir mis un pansement...
— Qui sait ?
___
Bon, mini chapitre, comme d'hab 🙄
J'me fais un peu pitié avec cette fanfic, franchement, j'hésite à l'arrêter. J'suis désolée d'ce truc médiocre et qui bouge pas ;-;
VOUS LISEZ
On Est Deux [Benjamin Pavard]
Fanfiction"- Hé, Swallen ! Lucas, encore... Je me retourne, et le vois, le menton posé sur le haut de la vitre baissée. - Oui ? - Pavard qui demande quand est-ce qu'on vient te chercher ?" La seule raison pour laquelle je ne fais pas de description, c'est par...