Chapitre 19 : Skieur et couteau

24 2 44
                                    

$ $ $ $ $

QUICK DISCLAIMER

Coucou c'est l'auteure !

J'me suis dit qu'il fallait que je clarifie quelques trucs, surtout pour m'excuser auprès d'une gentille damoiselle qui me corrige TOUTES MES FAUTES sur CHAQUE CHAPITRE : la raison pour laquelle les fautes (de frappe ou grammaticales, ou juste purement wtf) sont si fréquentes, c'est que :

1) j'écris à une vitesse affolante, et ça n'aide pas mes vieux yeux myopes

2) je ne planifie RIEN. Ou presque rien. J'ai une idée de la trame principale, mais pour ce qui est des chapitres en eux mêmes, je connais le début et la fin, et après c'est à moitié du freestyle. Franchement ça aide pas trop à se concentrer sur mes doigts.

Par exemple, pour le chapitre 18, je savais que Nora et Alec devaient se disputer, je savais aussi que je devais les secouer un peu, tous les deux... En gros, une petite voix m'a hurlé dessus "ELLE DOIT GRIMPER SUR LA GRILLE" et le reste est venu naturellement. En résumé je sais jamais ou je vais, mais toujours là où je dois finir...

3) je suis normalement très bonne en orthographe, et mon cerveau narcissique n'a jamais eu besoin de se relire lorsque j'écrivais à la main (logique), c'était sans compter nos amies les FAUTES DE FRAPPES, ces petites connasses.

4) ça me fait vraiment trop chier de me relire.

Voilà ! Désolée et bon chapitre à vous T T (gros merci quand même à @LouHeeschymi :))

END OF QUICK DISCLAIMER

$ $ $ $ $

Smith avait bougé dès qu'Alec l'avait informé de la situation. Le garçon avait été très évasif, mais on devinait facilement son angoisse. C'était assez pour que Smith se mette en route pour sa petite maison de lotissement.

La nuit était tombée, et il était plutôt tard. Sans doute assez pour que les parents des enfants soient endormis - quoique - Smith avait cru comprendre qu'ils étaient assez souvent en voyage d'affaire, alors il y avait toujours de l'espoir pour que la maison soit vide.

Il se planta devant la porte d'entrée, du haut de ses 2 mètres 12, et actionna la poignée d'un air pensif. Bien entendu, fermé à clef. Tant mieux. Les deux adultes étaient donc probablement absents.

Il recula à pas lents pour observer la façade et remarqua immédiatement la chambre d'Alec, à l'étage, rideaux tirés. Sans attendre de se faire repérer par les voisins à 23 heure devant la maison d'inconnus, il s'approcha de la gouttière accrochée sur le pan droit de la maison, et la secoua brutalement d'une main. Elle sembla tenir faiblement, mais tenir quand même. Supporter 100 kilos, c'était pas rien.

Smith poussa un long soupir.

C'est parti.

Il saisit la pauvre gouttière en zinc à pleines mains, et entreprit de grimper pour atteindre le toit, crevé de deux fenêtres. La chambre d'Alec et celle de Nora, sans aucun doute. Il se hissa doucement sur les tuiles et y posa les pieds prudemment. Comme a dit quelqu'un à un moment ou à un autre : on est jamais trop prudent. Accroupi sur le toit, il fit de son mieux pour s'approcher de la fenêtre d'Alec sans faire crisser les tuiles. Rideaux tirés : on y voyait rien du tout.

Après une rapide inspection, il confirma ses soupçons : Alec avait verrouillé sa fenêtre mille fois. Ça lui ressemblait bien. Sans plus attendre, il se dirigea vers celle de Nora, qu'il ouvrit sans mal. Avec toute la douceur que lui procurait sa carrure, il se hissa à l'intérieur de la chambre et referma la fenêtre sans bruit.

M. SmithOù les histoires vivent. Découvrez maintenant