•"{tu es un ado Peter, tu ne devrais pas avoir à vivre tout ça}"•
•"{ Je le fais pour vous protéger}"•
•"{Si j'ai besoin d'être protégée et bien je le ferai moi même. Ne fais pas l'idiot c'est dangereux reviens}"•
...
Mon torse me brûlait affreusement. C'est comme si cette blessure refusait catégoriquement de se guérir. A chaque mouvement que j'opérais la douleur m'agressait violemment. Je faisais tout pour ne pas y penser mais c'était impossible. J'aurais peut-être dû rester avec les filles finalement.
Tandis que je lançais ma dernière toile je vis apparaître l'horreur. Un immeuble tout entier en flammes. Des cries de terreur en sortant. Les pompiers à l'entrée ne pouvant pénétrer dans le bâtiment.
Ma respiration se fit rapide. Le stresse m'emplit complètement faisant s'affoler mon coeur. C'était bien trop dangereux pour moi. Mais je ne pouvais pas juste laisser ces personnes brûler jusqu'à la mort.
J'emplis mes poumons de toutes l'oxygène que je pouvais.
- C'est une très mauvaise idée...
Après m'être murmurer ces quelques mots je m'approcha du bord de l'immeuble sur lequel je m'étais posé. Je tissai une toile sur le mur d'en face et fermai les yeux.
- Karen , si j'y reste tu enverras tout les messages préenregistrés à leurs destinataires? - Bien sur Peter
Mes yeux se rouvrirent laissant ma vision se ré enclenchée et les flammes réapparaître. Un souffle s'echappa de mes lèvres avant que je me lance dans le vide visant une fenêtre ouverte.
La fumée et la chaleur entourèrent mon corps en un clin d'œil. Ma respiration se fit immédiatement plus compliquée et mes poumons me brûlaient. J'étais obligé d'activer l'éclaireur de vision pour y voir quelque chose. Tout était bruyant et sombre. Les murs tombaient en lambeaux, des objets brûlaient à mes pieds, des bruit d'effondrement se faisait entendre à tout les recoins. Il fallait absolument que je me dépêche si je ne voulais pas rester coincé.
Karen me permit de savoir où se trouvait les humains en danger. 11, sur 4 étages. J'avais cruellement besoin d'aide. Je ne pourrais pas, encore moins dans mon état. Plié en deux, une main tenant mon torse je m'aventurai dans cet endroit accidenté. Chaque pas que je faisais me décrochais une grimace. Chaque flammes que je voyais m'inquiétait de plus belle. Chaque seconde qui passait comptait pour la vie de onze personnes.
J'avais peur, j'avais beau faire tout ce que je pouvais je tremblais d'effroi. Je ne voulais pas mourir mais c'était déjà mal partit. Ça faisait presque 10 minutes que j'étais ici et je n'avais toujours pas réussi à atteindre le premier groupe de personnes. C'était une famille, de quatre, ils étaient regroupés dans leurs appartements serrant leurs enfants contre eux. Il m'avait fallu un effort surhumain pour les faire sortir de là. Rouvrant ainsi mon énorme plaie et laissant le sang couler. Qu'est-ce qui n'allait pas chez moi? Était ce possible que mes pouvoirs s'estompent. Je n'en savais rien, je ne savais plus et je n'avais pas le temps d'y réfléchir. Il me restait 7 personnes à sortir de ce foutu immeuble.
Le temps était passé, ma position était de plus en plus critique. Cependant j'avais réussi. Je les avais tous sauvés. Du moins presque. Il ne me restait plus que ce couple de personnes âgées, ils étaient juste en face de moi. Leurs visages s'étaient illuminés en me voyant arriver. Ils avaient confiance en moi pour les sauver. Ils pensaient que leurs vie étaient enfin entre des mains sécurisées. Mais le temps ne m'a pas laissé le temps de leurs prouver que c'était le cas.
Le feu avait mangé, consommé encore et encore. Tel un goinfre il n'en avait rien laissé. C'est ainsi qu'en une seconde volée je vis le visage de ces personnes disparaître sous les décombres qui s'était écroulés sur eux avec violence. Je m'étais projeté en arrière pour ne pas finir enfoui comme eux mais je ne savais pas si ce n'était pas pire de vivre. La douleur commença à me monter à la tête. Bien pire que ma blessure. Les regrets, les remords. Si j'étais allé plus vite. Si je n'avais pas fait se détour pour éviter quelque flammes.... Ils seraient encore en vie.
Assis par terre j'étais pétrifié. Les yeux écarquillés sur le tas de béton qui me faisait face. J'avais échoué. Je n'avais pas été capable de les aider. Je ne suis bon à rien. Qu'est-ce que je dirais à leurs familles? Les gens penseront que je suis un incapable, que je ne pourrais pas les sauver en cas de besoin, et si ils avaient raison? Après tout il faut que je revienne sur terre. Je ne suis que cet intello, je ne suis que Peter Parker.
Les yeux larmoyant derrières mon masques je n'avais toujours pas bougé. Je me laissais étouffer par la fumée, aveuglée par le feu, détruite par les remords. Il m'était impossible de simplement quitter les lieux comme si de rien était. Je ne pouvais pas.
Cependant mon corps bougea seul. L'instinct de survie m'y contraignait. Je marchais dans ces ruines à la recherche d'une sortie. Ne regardant ni où j'allais ni d'où je venais. Mon esprit était bien trop brouillé pour m'aider. Il était également bien trop brouillé pour voir le plafond au dessus de moi s'effondrer.
Le choc fut brutal mais je pris un temps fou à réaliser se qu'il se passait. J'avais mal. J'avais très mal. Je sentais le sang couler mais je n'arrivais pas à bouger. Un seul de mes bras était libre et j'en profitai pour retirer mon masque me permettant de respirer. C'est là que je réalisai , à ce moment précis. J'étais ensevelis sous ces plaques de béton et je ne pouvais pas m'en dégager. J'avais beau me secouer, hurler à m'en casser la voix, pleurer à en vider mon corps rien ne se passait. Personne ne venaient.
J'avais l'impression que l'air arrêtait de rentrer dans mes poumons. Je suffoquais. J'allais mourir. Je ne voulais pas, je ne pouvais pas. Je fermai mes yeux repensant à ce que j'avais fais de mal. Je repensais à toute ma vie. A tante May, Ned, Solenn ,Luna et même Mr Stark. J'allais rejoindre oncle Ben. D'un dernier souffle je murmura même si je savais pertinemment que personne ne pouvait m'entendre.
- Je suis désolé ..
Puis mon manque d'oxygène me mena dans un univers sombre et vide. Froid et effrayant. Et j'avais peur. J'avais peur que ce soit la mort
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Nda : pfiou dur de respirer pendant que j'ecrivais ça Bon faut savoir que j'ecris jamais en point de vue interne donc c'était un peu dur mais j'espère tout de même que ça vous a plu :)
