Le Dieu et La Reine TOME I : Riche Malgré Elle

Criminels

Adriane

Le couché du soleil inonde ma chambre à travers la baie vitrée. Même mon verre de vin a un goût amer. On toque à ma porte, je ne répond pas. On toque une deuxième fois pour finalement entrer.

- Ça y est, il est là. Fait Amanda la secrétaire de mon père, Votre ami Daniel vient d'arriver. je lui dis de patienter ?

Je bois une gorgée.

- Non, fais le venir.

Aussitôt mes ordres prononcés qu'elle s'en va le chercher. Quelques instants plutard, mon invité pénètre l'entrée de ma chambre, plus sadique que jamais. Je savais qu'il viendrait mais j'ignorais quand.

- Elle a pas changé la résidence. Quoi que, tu as changé les vieux rideaux non ?

Je prend une deuxième gorgée pour me préparer à ce qu'il me dira parce que je sais qu'il revient aux Etats-Unis avec un but précis, celui de me redonner gout aux crimes qu'on commettait à l'époque avec Giovanie. Pas question.

Il vient s'assoir à ma table en face de moi avec le même regard qu'il y a trois ans.

- Ne dis rien. Le stoppé-je, quoi que tu dises, c'est hors de question. Tu es venu pour rien.

Il me chip ma bouteille de vin.

- Tu n'es pas drôle.

Je lui donne un verre qu'il remplit en affichant un sourire malsain.
Daniel, Des cheveux mi-roux mi-bruns qu'il utilise pour faire craquer les dames. Des vêtements hautes coutures de gentleman. Un véritable obsédé de la baise. D'ailleurs ça m'étonne de le voir là, posé devant moi sans l'une de ses putes assise à sa cuisse droite.

- Tu me mentirais Adriane si tu me disais que le bruit des armes ne te manque pas.

Et je regrette chaque ennemi éliminé . On était de véritables vedettes dans le milieu. Tout les bandits, les trafiquants et les arnaqueurs acclamaient les Dieux.
Giovanie menait à merveille son réseau qu'il a crée en nous entrainant tous dedans. Le diable ? C'était lui.

- Et puis, il y a mépris. Je ne suis pas là pour parler de notre passé. s'exclame-t-il en posant brutalement son verre sur la table, Je suis là pour te parler des nouvelles choses, parlons d'elle.

J'en étais sûr. Mes doigts viennent se poser sur ma tempe pour me dissuader de lui tordre son coup.

- Oh oui... elle! la bombe aux yeux verts qui m'a donné un orgasme rien qu'en me fixant agressivement .

- Pas étonnant qu'elle t'ait regardé de travers, me moqué-je, tu venais de les poursuivre en voiture. Ton problème Daniel, c'est que tu crois vivre dans un film d'action, ou dans un porno.

William m'a tout raconté. J'étais à la fois amusé et énervé que Jana ait eu à rencontrer ce danger public. Je ne sais pas ce qu'il manie le mieux, les paires de seins ou les armes à feux ?

Si je ne le connaissais pas aussi bien, je dirais que Daniel est né que pour mourir dans les draps d'une femme. Mais je le connais, Je connais l'expression qu'il prend quand l'indexe de sa main appuie sur la gachette. Je sais comment il négocie une marchandise de drogue avec nos fournisseurs. C'est sa véritable raison de vivre. Le mal et la liberté d'être " Dieu ".

Et c'est pour cette raison que je le vois assis devant moi, décidé à me faire reconstituer le réseau que Giovanie avait créé. Jana est une diversion.

- Le plus fou avec cette fille c'est que tu la laisse t'appeler "Gabriélé".

La nuit s'est invitée comme une voleuse. Le ciel est noir. Je tourne la tête sur la fenêtre en repensant à elle, à son sourire, à ses gestes et à ses gros mots. cette femme brise toutes les règles, y compris les miennes.