Le Dieu et La Reine TOME I : Riche Malgré Elle

The high school of glory I

Dis Jana, te rappelles-tu du jour où l'on s'est rencontrés ?

Tu étais nouvelle et tu devais faire une visite du lycée. je t'ai croisée dans cette cafétéria,

comme si notre rencontre était prédestinée.

Ce jour là, quand je me suis implanté
dans tes grands yeux verts, j'ai senti mon coeur battre à nouveau.

Je n'ai pas apprécié la façon dont tu m'as regardé, tu sais ?

Ça m'avait troublé, j'avais l'impression que tu t'introduisais dans ma tête et que tu faisais la liste de tous mes pêchés.

J'étais loin de me douter que lorsque tu débarquerais,

Tu chamboulerais ma vie.

Jana

Onze heure.
Les cheveux en bataille, j'enfile mon nouveau pantalon taille haute et termine de me préparer en mettant mon tee-shirt noir des rolling stones .

Je vérifie une dernière fois mon reflet sur le miroir. À désirer.
Satisfaite de mon apparence -ou du moins résignée, je sors de la chambre et traverse le couloir. Je me suis isolée dans ma chambre depuis trois jours . Mon téléphone ne marche toujours pas pour les appels à l'étranger, plus rien ne me relie à ma vie à Amsterdam. Au point que je songe aux réseaux sociaux.

En descendant à l'entrée principale de la résidence, je croise Marie.

- Tu a mangé ton petit déjeuner, celui que j'ai fait déposé sur ta table ? Demande-t-elle.

Dans sa main un énorme classeur rouge.

- Ouais...

- Allons y dans ce cas ! Me prend-t-elle la main pour me conduire jusqu'à la limousine.

Donc, David est riche au point qu'on me ramène à l'école dans ce genre de bagnoles.

En trois jours, j'ai vu du monde passer à ma porte : professeurs et tout le tralala et je n'ai pu m'empêcher d'être odieuse.

- Ton père sera absent pour quelques jours, un voyage d'affaire de dernière minute qui ne durera pas longtemps.

Je lève les épaules dans l'indifférence, on peut me dire qu'il est mort, j'en ai rien à carrer.
Installée dans le véhicule, elle me donne un papier tandis que le chauffeur commence à rouler.

- C'est le règlement. je compte sur toi pour le lire attentivement parce que la proviseur madame Gaëlle et très à chevalle avec la discipline.

- D'accord ! Je répond en le déchirant sous ses yeux avant de le jeter par la fenêtre.

Marie se frotte la tempe.
Tout ce stresse pour pratiquement rien. Aujourd'hui n'est pas ma rentrée officielle, Je dois seulement faire une visite du lycée.

Le trajet dure un seconde. À l'arrivée, j'atterris devant un lieu identique au château de Versailles. Exagérément tape à l'oeil, comme je m'en doutais. Un jardin qui rappelle davantage la France en pleine révolution qu'une cours de lycée.

- Ici je suis sûr de croiser le fantôme de Marie-Antoinette, dis-je en sortant de la limousine .

J'ai une peur bleue des fantômes en plus.

L'institut de la gloire, m'a-t'on prévenue, qui regroupe des murs colossales d'un blanc immaculé et un parking souterrain ou sont garées les voitures des élèves.