C'est parti dans quelques minutes, mes parents vont faire la connaissance de Rubis. Et soyons honnête je flippe comme jamais, qu'ils découvrent que tout ceci n'est qu'une comédie. J'aurais aimé en apprendre un peu plus sur elle avant que l'on arrive mais je ne sais pas pourquoi le fait qu'elle m'avoue qu'elle ne voulait plus jamais tomber amoureuse ça m'a refroidi. Et puis il faut que j'arrête mes conneries, j'ai déjà une vraie petite amie dans ma vie qui heureusement ne se doute de rien.
Je me gare et coupe le moteur. J'entends qu'elle déboucle sa ceinture et je m'empresse pour faire de même et sortir de la voiture pour lui ouvrir sa portière. Je lui tends la main pour l'aider et quand son regard se plonge dans le mien et que sa poitrine se colle contre mon torse je me dis que finalement ça ne va pas être compliqué de faire croire que nous sommes ensemble.
Cette femme est magnifique et me plait énormément, je serais célibataire je craquerais et passerai un week-end de folie sans le moindre remords.
- c'est sublime! s'exclame t-elle en regardant partout autour d'elle.
C'est sûre que c'est un endroit calme et magnifique mais avec elle dans le décor je le trouve encore plus beau.
Non stop! Jessica! Jessica! Jessica!
Elle finit par poser son regard sur moi et m'offre un sourire.
Putain je suis foutu!
- tu es prête? je lui demande le plus naturellement possible pour ne pas qu'elle s'aperçoit qu'elle me perturbe.
- humm oui je crois.
Je lui reprends la main pour qu'on se dirige vers l'intérieure de cette immense bâtisse, mais elle me retient dès que je fais un pas. Je me retourne pour voir ce qu'il ne va pas.
- je ne sais même pas si je te plait physiquement.
J'écarquille les yeux, puis fronce les sourcils. Je ne comprends pas son délire, elle ne serait pas là avec moi si elle ne me plaisait pas.
- tu m'as avoué que c'était ton frère qui avait pris contacte avec moi, donc je suppose que c'est plutôt à lui que je plais...
- tu me plais énormément Rubis.
Je dirais même que que tu es le style de femme qui pourrait me faire perdre la tête. Si ce n'est pas déjà fait.
- alors tout va bien! Tu sais qu'on va sûrement être amené à se dire des mots doux, se toucher et voir même s'embrasser donc j'aimerais être sûre que ça ne te pose pas de problèmes, m'explique t-elle d'une petite voix en se rapprochant un peu de moi.
Se toucher et s'embrasser?
- mais ne t'inquiète pas par rapport à ta copine je me doute que tu préfères que ça soit le moins possible, elle continue de déballer son monologue en se dirigeant vers moi.
Sa poitrine se colle contre mon torse, ses mains se logent sur ma nuque...
- embrasse moi, m'ordonne t-elle dans un murmure.
Faire quoi?
Ses lèvres frôlent les miennes et je suis envahit par un intense frisson.
- tes parents nous observent Enzo, m'informe t-elle en plaquant ses lèvres sur les miennes.
Mes parents? Je m'en tape de mes parents!
J'agrippe mes mains sur ses hanches et la rapproche encore plus près de moi. J'entrouvre ma bouche pour approfondir ce baiser, mais dès que ma langue rencontre la sienne elle s'éloigne brusquement.
Merde quel con!
Je suis rassuré qu'elle m'offre un sourire, mais moi j'avoue que je suis complètement chamboulé parce qu'il vient de se passer. En tout il est clair que je n'imaginais pas notre premier baiser de cette manière, à vrai dire je pensais qu'il n'aurait jamais lieu.
- excuse moi je ne voulais pas être trop directe.
Je fonds littéralement dès que son sourire s'agrandit. C'est fini il n'y a plus de Jessica, plus d'escort, plus de parents...
Putain mes parents!
- bonjour les enfants!
Rubis hausse les épaules comme pour s'excuser une nouvelle fois, puis me prends la main.
Sauf que je ne veux pas qu'elle s'excuse et qu'elle recommence à m'embrasser autant de fois qu'elle le désire.
On se retourne et ma mère s'approche en ouvrant en grands ses bras pour m'y loger. Je suis obligé de lâcher la main de Rubis, chose que je fais à contre cœur.
C'est officiel cette femme me fait complètement perdre la tête. Comment va se terminer ce week-end?
- elle est magnifique, me chuchote discrètement ma mère à l'oreille.
C'est le problème, elle est plus que magnifique.
Même si elle ne peut pas le voir, je lui réponds avec un sourire. Puis elle se détache et reporte son attention sur ma fausse petite amie.
- vous avez fais bonne route? me demande mon père en prenant à son tour dans les bras pour me faire la bise.
- oui super!
Malgré le silence qui s'est installé à cause de ma curiosité et de mon caractère de merde.
À son tour après m'avoir saluer son regard se pose sur Rubis, dont son sourire ne l'a pas quitté.
Je pense qu'il est temps de faire les présentations.
- papa, maman je vous présente Rubis et Rubis je te présente mes parents.
- je suis heureuse de vous rencontrer, Enzo n'a pas cessé de me parler de vous.
Elle joue son rôle à la perfection. La pensée que je ne suis pas le premier à lui demander de jouer la fausse petite amie me traverse mais je la chasse avant que cette putain de jalousie refait surface.
Rubis s'avance et tends la main à ma mère, mais elle ne lui saisis pas et l'attire pour lui faire la bise. Pareil pour mon père qui après l'avoir scruté l'accueille comme si elle faisait déjà parti de la famille.
- bienvenue Rubis, on est ravie de faire enfin votre connaissance, s'exclame mon père en lui offrant un immense sourire.
Bon maintenant que les présentations sont faites du moins auprès de mes parents, il faudrait penser à s'activer et se préparer pour le mariage.
J'ouvre la malle de ma voiture et sort nos deux valises. Rubis court presque pour récupérer la sienne mais je tiens à jouer mon rôle à fonds moi aussi et à lui porter ses bagages.
- merci, me dit-elle simplement avec un petit sourire en coin.
Je rêve ou elle repense également à notre baiser?
- je vais vous montrer votre chambre, intervient ma mère.
- notre chambre? me demande t-elle tout doucement.
Super moi qui pensait qu'elle se remémorait notre baiser, j'avais tout faux. On dirait que ma mère vient de lui annoncer que c'était la fin du monde.
- ça te pose un problème? je lui demande à mon tour discrètement en essayant de lui cacher ma déception.
- oui enfin non. C'est juste que...
- ne t'inquiète pas on fera lit à part! je la coupe sur un ton ferme.
J'ai bien compris que je ne suis pas le genre de mec pour qui elle pourrait craquer, elle n'a pas besoin de remettre le couteau dans la plaie.
Ma mère passe devant et je lui emboîte le pas. Je n'attends même pas de voir si Rubis me suit, elle a des jambes et une langue elle trouvera bien le chemin toute seule.
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Escort d'un Footballeur
General FictionFootballeur professionnel Enzo se fait entraîner par son frère et engage une escort girl pour jouer le rôle de la petite amie parfaite le temps d'un week-end. Quant à Rubis escort girls depuis seulement un an son rêve est de pouvoir reprendre et fi...