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Dans la peau de Nawel:

Aujourd'hui je sors avec Salima, la femme de Redouane.

Ils se sont mariés il y'a un mois et tout s'est très bien déroulé.

Je suis assez proche d'elle.

Salima vient d'Amsterdam, elle n'a personne ici, et comme je parle parfaitement le néerlandais, on passe beaucoup de temps ensemble.

Je culpabilise par rapport à Inès, alors c'est vrai que je ne le contacte pas beaucoup. J'ai peur de lui annoncer mon rapprochement avec la femme de son ex mari.

Je ne l'ai vu qu'une fois à l'hôpital, dire que ça fait deux ans qu'elle était partie. Je la trouve vraiment courageuse d'avoir tout abandonné pour un homme.

Elle me manque mais je n'ose pas la contacter.

Après avoir préparer Manel dans sa poussette, j'embrasse mon mari et m'en vais la déposer chez ma mère.

Je rejoins ensuite  ma copine dans le quartier de Louise afin de faire un peu shopping.

Nous passons un agréable moment quand nous décidons de nous installer à une terrasse.

Nous nous apprêtons à nous assoir quand je tombe nez à nez avec Inès.

Nous nous apprêtons à nous assoir quand je tombe nez à nez avec Inès

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J'ai l'impression de retrouver la Inès d'avant.

Elle est bien habillé, bien coiffée. Mais son visage ne cache rien, elle est triste et à l'air même effrayée.

Elle semble attendre quelqu'un quand d'un coup elle tourne sa tête vers moi.

- salut

Elle ne me répond même pas et s'en va !

Je suis un peu choquée de sa réaction mais je la suis ...

Elle s'arrête rapidement dans un immeuble, elle s'empresse d'ouvrir quand je la bloque dans le hall

- Bon sang arrête de me fuir ?

- c'est la femme de Redouane ?

- oui c'est elle, elle ne connaît personne en Belgique alors je

- je n'ai pas besoin de tes explications je comprends maintenant pourquoi tu es distante

- ça n'a rien avoir Inès je

Je m'arrête de parler quand Abou Baker sort de l'ascenseur.

Je ne l'ai pas revu depuis deux ans.

C'est toujours le même, très bel homme mais je peux apercevoir quelques cicatrices dans son cou et sa main gauche.

Justement je fixe sa main car il tend un papier dans notre direction et s'adresse à Inès sans même un mot ni un regard à mon égard

- ça recommence !

- quoi ? Qu'est-qui recommence ?

- les menaces

Il ouvre la feuille en deux et la montre à Inès, je vois clairement ce qui est noté dessus

« Je ne vais pas te louper cette fois, espèce de cafard qui ne meurs pas ! »

Ces mots font froid dans le dos, Inès devient blanche comme un linge.

Je ne cesse de fixer cette phrase avec une horrible impression de déjà vu quand d'un coup l'horreur me parvient en pleine face.

C'est pas possible, je dois sûrement faire une erreure!

Mais plus je regarde cette écriture, plus j'en suis sure.

Mon pou s'accélère, j'ai des bouffées de chaleur et tremble comme une feuille au point où mes jambes ne me tiennent plus.

Je m'assois sur les marches avant de faire un malaise

Je m'assois sur les marches avant de faire un malaise

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- NAWEL? ÇA VA?

- je sais qui a écrit ça

...

Tout pour luiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant