Chapitre 23

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Les hommes de mon père me saisissent violement pour me plaquer contre un mur. Mon père n'intervient même,pas! Un cris s'échappe de mes lèvres. Carmen la fillette se retourne lentement vers moi. Comme un robot et demande d'une voix monotone et dénué de sentiment:

-Que fait-on d'elle?

Mon père sourit diaboliquement avant de passer sa langue sur ses belles dents blanches!

-Elle voulait assister! Elle assistera! Donnez lui une place! Elle s'asseyera! Elle va assister a tout! Ce serai son cadeau d'anniversaire!

Les deux hommes me maintiennent contre le mur alors qu'un troisieme trouve une chaise pour moi! Une fois chose faite, je suis violement projetée sur la chaise! Au même instant, Carmen plonge son couteau dans l'épaule de la dame qui crit! Son cris me déchire. Il est emplie de détresse et de souffrance.

-Parlez! Hurle Carmen.

La dame halete, des frissons par milliers la traverse. Mais, elle ne dit mot. J'admire sa détermination et son courage. Depuis le temps que ses souffrances ont commencé, une autre femme aurait cédé!

Elle relève fierement son visage et crache sur le visage de Carmen. Cette dernière sourit avant que d'une main, n'essuie les crachats de son visage!

-Elle ne parlera pas! Nos efforts n'auront servi à rien! Leurs membres sont bien trop loyaux! Dit Carmen de sa voix monotone à mon père.

-Bien! Se contente de dire ce dernier!

Il se saisit de l'un des couteaux sur la table à côté de la chaise à torture. Je me rends compte seulement maintenant, que les mains et les pieds de la dame étaient enfoncés d'épines! Je porte ma main à ma poitrine. C'est une horreur.

Il caresse tendrement la lame du couteau devant le regard rempli de défit de la dame!

Brusquement, il se retourne, m'observe une fraction de secondes qui me vaut des frissons incontrôlés car je crois qu'il m'a destiné ce couteau avant de sortir son iPhone.

-Au sous-sol! Dit-il a son correspondant.

Un, deux, trois, sans hyperbole, ce fut exactement les secondes que fit l'hommes gorille qui se tient à présent devant moi avant d'entrer juste après l'appel.

Il a projeté comme de vieilles chaussettes trois gosses devant mon père. Une fillette de trois ou quatre ans et deux jumeaux vu leur ressemblance de sept ans.

Aussitôt mis devant lui, aussirôt la fillette reçoit de la part de mon père un couteau dans la gueule.

Je ne peux m'empêcher de crier! La dame, les jumeaux et la petite aussi. Mon père prolonge son geste, la gorge de la petite se déchire et je pousse un autre cris! Je plaque mes mains sur mes yeux pour ne pas voir son corps inerte maintenant qui se noie dans son sang. L'un des hommes de mon pères écarte mes mains et soutient avec force mon visage vers l'horreur que je suis forcée de voir!

Mon père est tout éclaboussé de sang maintenant!

La dame lâche un sanglot de chagrin.

-Si vous avez coopéré plus tôt nous ne serrions pas là! Lui dit mon père d'une voix très douce et plus que tendre!

Ce changement de ton me glace le sang!

-Alors?

-Henry… Henry Jase! C'est lui! C'est lui qui m'a envoyé!

-Où se trouve sa base? Son quartier général?

-Je ne sais pas!

Mon père se saisit de l'un des jumeaux qui crit à mort. Il enroule sa main autour de son cou et le décolle à presque un mètre du sol! L'enfant hurle et gigote tandis que moi j'ai plaqué mes mains sur  ma bouche. Son jumeaux se débat pour le secourir alors que l'un des hommes de mon père le retient.

-Je ne sais pas! Je dis vrai! Lâchez-le! Je ne sais pas je vous dit! Hurle la dame.

Mon père sourit angeliquement.

-Tu as mal? Demande t-il a l'enfant avec affection en resserrant sa prise.

L'enfant étouffé parvient à a faire sortir  un son consentant.

-C'est la faute de ta maman! C'est parce qu'elle me cache des choses que tu vas mourir! Lui explique t-il avec affection alors qu'il resserre encore plus sa prise.

Je ne tiens plus! L'enfant regarde sa mère avec dans les yeux une expression si intense, impossible à décrire qui me fait éclater en sanglot! Je reçois illico la gifle d'un des hommes de mon père qui croyait bien faire. À la vitesse de l'éclair, mon père sort son revolver de sa main libre et abat mon agressesseur sans m'accorder un regard.

Personne ne conteste. Le silence règne d'un coup et même moi arrête de pleurer! Le corps inerte de l'homme gît à présent près du fauteuil dans lequel je me tiens.

-Alors! Brise le silence mon père.

-Maman je t'en prie! Dit lui! Lui cris le jumeaux retenu!

L'enfant gigote encore un peu dans la main de mon père avant de ne plus bouger du tout!

-Niko! Appelle son frère. Niko je t'en pris!

Aucune réponse! Mon père le laisse tomber alors que son frère hurle de détresse. Ses yeux sont imbibés de haine!

Mon père s'approche de lui! S'accroupi à sa hauteur et tente de lui caresser les cheveux. Le petit tente de le mordre mais père est plus rapide et dégage vite sa main!

-Tu as la haine c'est ça! Dit-il d'un ton tout d'un coup solide.

Comme s'il s'adressait à un soldat.

Le garçon le regarde seulement avec dans le regard une haine que je ne pensais pas un jour qu'un enfant de son âge pouvait avoir.

-C'est bien! Tu l'aimais ton frère! Pourtant il est mort! Bien mort! Je l'ai sentit son corp est devenu raide et froid! Tu sais c'est la faute à qui?… Ta maman! Oui c'est elle la fautive! C'est à cause d'elle qu'Adriana et Niko sont mort! C'est de sa faute! SA FAUTE! Crit-il en pointant son doigt vers la dame.

Il parle comme s'il disait vrai! Comme transporté par l'adrénaline. Je le trouve fou! Ou plutôt stratégique! Il essaie de monter le fils contre sa mère.

-Et se sera encore SA FAUTE quant Tu mourras! Elle te regardera mourir Miko! Elle ne fera rien! ABSOLUMENT RIEN!… Elle… mieux vaut ne pas y penser! Tu sais se que tu dois faire? La tuer! Venger ton frère et ta petite soeur!

Le garçon regarde sa mère l'expressession aussi haineuse.

-Si tu la tues tu resteras en vie! Ce ce que Niko aurait souhaité n'est-ce pas? Que tu vives! Souviens toi de ce qu'il t'avait dit le jour de votre septième anniversaire!

Le garçon le regarde perplexe.

-Si jamais une situation comme ça devait arriver, il souhaiterait que tu restes en vie! Votre mère vous a toujours haït souviens-toi! Elle n'a jamais été là! JAMAIS! Tout ce qui comptait pour elle c'était son travail et toujours son Bordel.De.Travail! JAMAIS, elle ne s'est soucié de vous!

-C'est faux Miko ne l'écoutes pas! Supplie la dame d'une voix faible!

-Juges-en toi-même! Elle ne vous appel jamais!

-Chéri votre père intercepte toujours mes appels!

-Elle cherche une raison! Elle n'est jamais là n'est-ce pas! Depuis qu'elle a mis pied sur le sol américain elle vous a complètement oublié et délaissé! Niko était si innocent, il ne méritait pas de mourir!

Pour la première fois, l'enfant éclate en sanglot!

Gangs ennemisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant