Chapitre 18; Ce soir, c'est toi et moi

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9h38_______  Samedi

Hier soir quand on a fait une soirée après les cours, j'avais bien bu donc Adam à choisi de me prendre sous son aile, il m'a donc emmené dormir chez lui.

Je me réveille difficilement. Je prends la peine de bien m'étirer, puis je vais prendre le petit déjeuner dans la cuisine. Des céréales lion feront bien l'affaire... on ne perd pas les petites habitudes. Adam n'a pas dormi avec moi cette nuit. Il doit être dans le salon toujours assoupi. Je chantonne faded de Alan Walker en me servant du lait dans un bol.

_Bonjour, ma petit future chanteuse, me dit Adam.

Je me tais directement et il m'embrasse sur le front. Ses lèvres chaudes sur ma peau me font un bien fou.

_Que me vaut cette petite attention? je demande.
_Je sais pas. J'en avais envie, c'est tout.

J'hausse les épaules en souriant.

_...par contre, tu peux continuer de chanter, ça me dérange pas.

Je le regarde ahurie.

_Dans tes rêves, petit.
_Petit? répète-t-il.
_Oui, dis-je en rigolant.

Il se rapproche de moi, sachant qu'il fait une tête de plus que moi, mes yeux sont face à son nez. Pas si petit, tout compte fait. Il pose un doigt sous mon menton, puis il relève mon visage et il m'oblige à plonger mes yeux verts dans son regard bleu azur. Je me perds littéralement dedans. En ce moment même, je me sens comme une naufragée dans l'océan; je cherche une bouée, quelque chose à quoi m'accrocher pour ne pas céder, mais rien. Je me sens comme connectée à lui. Toute sa souffrance, tout ce qu'il a vécu, traversé pendant ces dernières années, je le ressens là, maintenant. Je ne ressens pas ses émotions dans l'éclat de ses yeux, mais à travers sa prestance, à travers ce qu'il dégage. J'ouvre la bouche mais aucun sons de sortent. Il penche sa tête pour m'embrasser, je n'attends que ça. Je ferme les yeux.

Ding dong.

À peine nos lèvres touchées, faut que la sonnerie résonne dans tout l'appartement. Je soupire et je me sépare de Adam à contre coeur.

_Putain, ils cassent les couilles à nous séparer à chaque fois, s'énerve Adam.

Je soupire une seconde fois, et je le laisse aller ouvrir la porte. Pendant ce temps, je vais sur le canapé finir mon déjeuner.

_Salut frangin! dit une voix.

Putain non, tout mais pas ça...

Son frère jumeau se tient debout, à l'entrée. Une odeur d'alcool empeste la pièce. Adam sert les poings, il sert aussi ses dents. Ils se regardent comme chien et chat. Surtout Adam. Je décide de me lever et de m'interposer entre les deux jeunes hommes.

_C'est bon, ça suffit, dis-je en posant une main sur le torse de Adam.

Je vois bien qu'il est prêt à lui sauter dessus. Je prends la main de ce dernier pour l'emmener dans sa chambre, mais il ne bouge pas.

_Pourquoi t'es là? lance-t-il à son frère jumeau.
_J'ai été toute la nuit dehors, dit ce dernier en rigolant. Et j'habite là je te signale. Oh mais, ça ne serait pas Bekky, cette petite merveille?

Il enlève ses lunettes de soleil ridicules, et il avance vers moi. Instinctivement, je fais un mouvement de recul, et Adam se pose devant moi. Son frère jumeau se met à éclater de rire.

_...attends Adam... depuis quand tu protège une fille? De moi en plus! Oh... non... me dites pas que mon putain de frère jumeau est tombé amoureux!? demande-t-il narcissiquement.
_C'est pas tes affaires. Et tu sais très bien que je ne m'attache jamais, et que je tombe encore moins amoureux, réplique Adam.

Just friends?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant